Édouard Gruner
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Formation | |
Activité |
Distinction |
---|
Édouard Emmanuel Gruner, né le à Poitiers et mort le à Breux-Jouy, est un ingénieur français. Il a assuré des fonctions institutionnelles au sein du protestantisme français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Il est le fils d'Emmanuel-Louis Gruner, polytechnicien et ingénieur, auteur, en 1862, d'un ouvrage, L’État présent de la métallurgie du fer en Angleterre[1].
Édouard Gruner est élève de l'école polytechnique (X 1869)[2] et de l'École des mines de Paris[3]. Après ses études, il travaille d'abord en France. Il entre en 1874 à la Compagnie de Châtillon-Commentry où il est adjoint au directeur de l'usine de Châtillon-sur-Seine, puis est nommé successivement directeur des usines de Neuves-Maisons en 1876 et de Beaucaire en 1879. Il devient ensuite ingénieur chez De Dietrich. Il parcourt alors l'Europe. Il fonde le Comité permanent des accidents du travail[4] et réfléchit au rôle des assurances sociales pour la retraite et les accidents du travail. Il est administrateur de l'Union des Mines.
Activités institutionnelles et associatives
[modifier | modifier le code]Édouard Gruner est un protestant convaincu. Il est notamment président de la Fédération protestante de France de 1905 à 1927. L'enjeu en 1905 est d'organiser le protestantisme en France après la séparation des Églises et de l'État. Il est également président de la Société des missions évangéliques de Paris de 1917 à 1933[2].
Il est également président de plusieurs associations, notamment la Société de l'industrie minérale (de 1921 à sa mort) et l'association des anciens élèves des Mines de Paris[5].
Distinctions
[modifier | modifier le code]- 1901 : officier de la Légion d'honneur[6].
Publications
[modifier | modifier le code]- « Les Associations et syndicats miniers en Allemagne et principalement en Westphalie », Paris, Chaix, 1887, 81 p.
- « L'Assurance contre la vieillesse et l'invalidité en Allemagne, d'après l'avant-projet du gouvernement », Paris, L. Warnier, 1888, 62 p.
- « Création de l'usine Saint-Montant, près Beaucaire », Le Génie civil : revue générale des industries françaises et étrangères, Paris, t. 8, no 25, , p. 389-394 (lire en ligne, consulté le )
Références
[modifier | modifier le code]- Emmanuel-Louis Gruner (1809-1883), notice sur le site de l'école des mines de Paris [lire en ligne]
- Édouard Emmanuel Gruner (1849-1933), notice sur le site de l'école des mines de Paris [lire en ligne]
- Martine François, « Édouard Emmanuel Gruner », sur cths.fr, CTHS, màj 2014 (consulté le ).
- Sandrine Kott, Une « communauté épistémique » du social ? Experts de l’OIT et internationalisation des politiques sociales dans l’entre-deux-guerres, Genèses, no 71 2008/2, Belin, p. 26-46.
- «Création de la Maison des Mines — AG de la Maison des Mines (23 Mars 1934) », sur annales.org (1929-1934) [1]
- « Cote LH/1212/51 », base Léonore, ministère français de la Culture
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Ferdinand Mathias, Société industrielle du Nord de la France : Communication de M. Gruner à l'assemblée générale des adhérents à l'Association des industriels de France pour préserver les ouvriers des accidents du travail, Lille, L. Danel, 1887, 14 p.
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la vie publique :
- Ressource relative à la recherche :