Émile Labeyrie
Émile Labeyrie | |
Emile Labeyrie en 1932. | |
Fonctions | |
---|---|
Maire de Versailles | |
– (2 ans) | |
Prédécesseur | Gaston Henry-Haye |
Successeur | André Mignot |
Maire de Aire-sur-l'Adour | |
– (14 ans) | |
Gouverneur de la Banque de France | |
– (1 an, 1 mois et 14 jours) | |
Prédécesseur | Jean Tannery |
Successeur | Pierre-Eugène Fournier |
Premier président de la Cour des comptes | |
– (2 ans, 10 mois et 5 jours) | |
Prédécesseur | Pierre Guinand |
Successeur | Jean Drouineau |
Biographie | |
Nom de naissance | Sosthènes Emile Labeyrie |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Nantes (France) |
Date de décès | (à 88 ans) |
Lieu de décès | Versailles (France) |
Nationalité | Française |
Père | Henri Labeyrie |
Enfants | Jacques Labeyrie Vincent Labeyrie |
Distinctions | Grand officier de la Légion d’honneur |
| |
Maires de Versailles | |
modifier |
Émile Sosthène Labeyrie est un homme politique français né à Nantes le , mort à Versailles le . Après divers postes dans la haute administration française, il fut Gouverneur de la Banque de France pendant le Front populaire, procureur général près la Cour des comptes puis premier président de la Cour des comptes jusqu'à sa révocation par Pétain en 1940.
Éléments biographiques
[modifier | modifier le code]Il est le fils d'Henri Labeyrie, haut fonctionnaire de l'administration des finances qui, après plusieurs postes en province, dont celui de percepteur à Nantes, fut nommé directeur de la Caisse des dépôts et consignations en 1888 ; puis gouverneur général du Crédit foncier en 1895 ; et enfin Premier Président de la Cour des comptes en 1900).
Émile Labeyrie a effectué comme son père une carrière dans la haute administration publique et financière de la France, malgré son éviction par le gouvernement de Philippe Pétain après 1940 :
- Chef de cabinet du ministre des Colonies Raphaël Milliès-Lacroix en 1906
- Chef du cabinet du ministre des Finances Joseph Caillaux en 1913 et 1925[1]
- Secrétaire général du ministère des Finances en 1932
- Gouverneur de la Banque de France pendant le Front populaire de à [2]
- Premier président de la Cour des Comptes, nommé en 1937 jusqu'à sa révocation par Pétain en 1940 en même temps de la cour des comptes et de ses fonctions de maire de Aire-sur-l'Adour[3]. Il fut réintégré à la libération dans cette fonction par décret du .
Pendant le Front populaire, il aida discrètement, contre la position officielle du gouvernement de Léon Blum, la république espagnole par l'achat de réserves d'or[réf. nécessaire].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Émile Labeyrie devait œuvrer dans la clandestinité[4].
Mandats électifs
[modifier | modifier le code]- Maire de Aire-sur-l'Adour de 1926 à 1940.
- Maire de Versailles, élu à la libération de 1944 à 1947.
- Conseiller général de Seine-et-Oise (canton de Versailles-Nord) de 1945 à 1949.
Mariage et descendance
[modifier | modifier le code]Émile Labeyrie a épousé en 1903 Andrée de la Borie de la Batut, cousine de Ferdinand de la Borie de la Batut qui sera élu de Dordogne de 1885 à 1930[5].
Il a eu 6 enfants, tous actuellement décédés, avec son épouse et 16 petits-enfants, dont deux sont décédés, Dorinne Reymond-Duc et Étienne Labeyrie :
- Marianne Labeyrie (1905-1971), épouse d'Alexandre Cantacuzène et mère de Jean Michel (dit 'Ion') Cantacuzène
- Claude Labeyrie (1906-2000), épouse d'André Reymond et mère de Marianne épouse Fey, Sylvie Reymond-Lépine et Dorinne épouse Duc
- Henri Labeyrie (1911-2005), époux d'Andrée et père d'Henri Labeyrie et de Michelle Labeyrie épouse Hourtoule,Martine,Anne Labeyrie
- Catherine Labeyrie (1912-2012), épouse de Henri Menahem et mère de Georges et Martine épouse Scrive
- Jacques Labeyrie (1920-2009), époux de Françoise Prunières et père d'Antoine, Laurent et Étienne Labeyrie
- Vincent Labeyrie (1924-2008), époux de Marcelle Saint-Saëns et père d'Irène, Pierre et Roger Labeyrie
Distinctions
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- C’est à ce titre qu’il siégea à la commission de Monzie, continuatrice des travaux de la commission Milliès-Lacroix. Cf. L'administration des finances à Paris du 18e au 19e
- Il fut nommé pour la première fois à ce poste quelques jours après la réforme de la Banque de France cf. 'Histoire sociale des Landes'.
- Révocations justifiées par ses positions et son rôle lors du Front populaire cf. 'Histoire sociale des Landes'
- Cf. 'Dictionnaire Biographique Mémoires des Landes'
- Député de 1895 à 1902 et sénateur de 1912 à 1930, Cf. article biographique sur les protestants de Bergerac
- Base Léonore
Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la vie publique :