Émondeville
Émondeville | |
Le bourg. | |
Blason | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Cherbourg |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Cotentin |
Maire Mandat | Loïc Provaux 2020-2026 |
Code postal | 50310 |
Code commune | 50172 |
Démographie | |
Gentilé | Émondevillais |
Population municipale | 345 hab. (2021 ) |
Densité | 65 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 27′ 32″ nord, 1° 20′ 34″ ouest |
Altitude | Min. 7 m Max. 37 m |
Superficie | 5,33 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Valognes |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Émondeville est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 345 habitants[Note 1].
Géographie
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Cotentin et à l'ouest du département de la Manche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 10,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 904 mm, avec 14 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Sainte-Marie-du-Mont à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 890,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Émondeville est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (76,9 %), terres arables (8,5 %), zones urbanisées (5,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,5 %), prairies (4,3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localité est attesté sous les formes Amundavilla en 1042[14], Amundevilla vers 1172[15] ou vers 1182[16], Amondevilla en 1180[17], 1195[18] et 1203[19], Amundivilla vers 1280 (Pouillé)[20], Emondeville en 1426[21], en 1549[22], Esmondeville en 1612 et 1636[23], Emondeville en 1677[24], Émondeville en 1880[25].
Au XIIIe siècle, la paroisse d'Émondeville fut également citée sous les noms d’« Émondeville-en-Cotentin » (Amundevilla in Costentino) 1243[26] et d’« Émondeville-au-Plain » (Amondevilla in Plano) en 1269[27]. Ce dernier déterminant fait référence à un petit territoire qui avait autrefois formé le doyenné du Plain. Cette appellation est issue de l'ancien français plain « pleine campagne, plaine ». Voir également Angoville-au-Plain, Beuzeville-au-Plain et Neuville-au-Plain.
Il s'agit d'une formation toponymique médiévale en -ville au sens ancien de « domaine rural », dont le premier élément Émonde- représente un anthroponyme selon le cas général. Il convient sans doute d'y voir le nom de personne scandinave Amundi[28],[20],[29],[30],[31], comprendre vieux norrois Ámundi ou vieux danois Amundi[32].
Homonymie avec Émondeville (Seine-Maritime, Saint-Vaast-Dieppedalle, Amondevilla 1060) ; Mondeville (Calvados, Amundi villam 990)[31] et même nom de personne dans Amondetot, lieu non identifié[28], composé avec l'appellatif vieux norrois topt, toft[28]. Ils sont tous situés dans l'aire de diffusion de la toponymie scandinave en Normandie.
Le gentilé est Émondevillais.
Histoire
[modifier | modifier le code]Au XIe – XIIe siècle, Roger d'Émondeville est l'un des seigneurs les plus en vue de Normandie[33].
Au XIIe siècle, la paroisse relevait de l'honneur de Néhou[34].
Aliénor, veuve de Robert de La Haye, dans le courant du XIIIe siècle donna la troisième partie de l'église à l'abbaye de Montebourg[35]. Richard du Hommet, ayant épousé Aliénor, ratifia la donation et la fit approuver par l'évêque de Coutances, Hugues de Morville. Par la suite, Richard et Herbert de Morville donnèrent la totalité de l'église aux abbés de Montebourg[36].
En , Louis IX, dans une charte, ratifie l'acte par lequel le duc de Normandie et roi d'Angleterre, Henri Ier avait confirmé à l'abbaye de Montebourg une terre d'une charrue quelle possédait à Émondeville, et que lui avait donné Guillaume le Conquérant : « unam carrucatam in Amondevilla »[36].
En 1463, Montfaut trouva noble à Émondeville Jean de Saumarais. En 1599, Roissy, y maintient noble la famille Saumarais, et y reconnait noble Guillaume de La Vernade, dont la famille était originaire du Languedoc[36].
En 1623, Madeleine de la Vigne[Note 2], épouse de Jean de Tourlaville, prit le titre de dame d'Émondeville[36] et d'Azeville[33].
En 1675, Hervé II Le Berceur (1641-1696) cité en 1666 comme seigneur d'Azeville et d'Émondeville, reçu de Louis XIV des lettres patentes érigeant la terre et la seigneurie de Fontenay en marquisat. Ces lettres portaient « union au fief de Fontenay saint Marcouf, du fief de Mondeville (Émondeville), de la seigneurie et prevosté d'Azeville avec le fief de Coursy »[37]. Les droits honorifiques de l'église du lieu furent alors rattachés à ce marquisat[36].
À la fin du XVIIe et au début du XVIIIe siècle, Henri Le Berceur (1677-1762), chevalier, marquis de Fontenay et bailli du Cotentin, était seigneur d'Émondeville[36].
Émondeville fut l'un des premiers villages libérés après le débarquement de juin 1944. À l'époque, toute la campagne et les villages étaient occupés par les Allemands. La Kommandantur était installée dans la ferme du château d'Émondeville (propriété appartenant à la famille Durel). Une tranchée avait été creusée dans un champ pour accueillir les Allemands qui s'y mettaient à l'abri pendant les bombardements. À la Libération, cette tranchée a servi de fosse pour enterrer les animaux morts. La rumeur raconte que des soldats ennemis y seraient également enterrés.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Circonscriptions administratives avant la Révolution
[modifier | modifier le code]La paroisse d'Émondeville était sous l'Ancien Régime comprise dans la baillie du Cotentin (ballia de Costentino) puis releva de l'intendance de Caen, de l'élection de Valognes jusqu'en 1690 et ensuite de celle de Carentan[36].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Sous l'Ancien régime
[modifier | modifier le code]En 1722, Masseville donne 96 feux imposables, Saugrain en 1735 et Dumoulin, en 1765, donnent 73 feux (327 habitants)[36].
Depuis la Révolution
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40].
En 2021, la commune comptait 345 habitants[Note 3], en évolution de −3,36 % par rapport à 2015 (Manche : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]La commune se situe dans la zone géographique des appellations d'origine protégée (AOP) Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny[43].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Notre-Dame, en partie romane du XIIe siècle. Elle abrite trois statues des XIVe et XVe siècles classées au titre objet aux monuments historiques : Vierge à l'Enfant[44], saint Jean l’Évangéliste[45], la Trinité[46], ainsi qu'un maître-autel et son retable du XVIIe, un cadran solaire du XVIe, une clefs de voûte du XVe, des fonts baptismaux du XVIIIe, des statues de saint Éloi du XVIe, de saint Lô du XIVe, de saint Hélier du XIVe, des tableaux du XIXe, une verrière du XXe de C. Plessard et Gabriel Loire.
- Communs du XVIIe siècle du château d'Émondeville, détruit au milieu du XXe siècle.
- La Cour d'Émondeville près de l'église. Ancien domaine seigneurial dont il reste la ferme.
- La Comterie des XVIe – XVIIe siècles.
- Croix de chemin du XVIIIe siècle et croix de cimetière du XVIIIe siècle.
- Borne de la voie de la Liberté.
Activité et manifestations
[modifier | modifier le code]Émondeville au cinéma
[modifier | modifier le code]En 2007, des scènes du film Deux Jours à tuer de Jean Becker ont été tournées dans le restaurant le « Coup de frein »[33].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Henri d'Émondeville ou de Mondeville (1260-1320) dont le lieu de naissance demeure imprécis (Émondeville ou Mondeville), chirurgien de Philippe le Bel et Louis le Hutin.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | Parti : au 1er d’azur à la fasce d'argent chargée d'une coquille de gueules, au 2d de sinople à une rose des jardins d'or ; au chef de gueules chargé de deux léopards affrontés d'or armés et lampassés d'azur[47]. | |
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Détails | La fasce d'argent est reprise des armes de la famille de Ravallet et la coquille de celles de la famille de La Luzerne. La rose est l'attribut de Notre-Dame. La couleur verte évoque l'agriculture. Les léopards d'or sur champ de gueules rappellent les armes de la Normandie.Adopté le . |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Daniel Delattre et Emmanuel Delattre, La Manche les 602 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, , 280 p. (ISBN 978-2-9159-0709-4), p. 78.
- René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 192.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Résumé statistique d'Émondeville sur le site de l'Insee
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Population municipale 2021.
- Elle fonda le couvent des religieuses de la protection à Cherbourg[33].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- « Zonages climatiques en France métropolitaine », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2.
- « Orthodromie entre Émondeville et Sainte-Marie-du-Mont », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ste Marie du Mo » (commune de Sainte-Marie-du-Mont) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Ste Marie du Mo » (commune de Sainte-Marie-du-Mont) - fiche de métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
- Marie Fauroux, Recueil des actes des ducs de Normandie (911-1066), Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XXXVI, Caen, 1961, p. 255, § 99 (la référence 64 donnée par François de Beaurepaire dans Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 115, est erronée).
- Léopold Delisle, Recueil des actes de Henri II, revu et publié par Élie Berger, Imprimerie Nationale, Paris, t. I, 1916, p. 474, § CCCXXVI.
- Ibid., t. II, 1920, p. 150, § DLXX.
- Léchaudé D’Anisy, Grands Rôles des Échiquiers de Normandie, première partie, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XV, 2e série, 5e volume, Paris, 1845, p. 10b.
- Ibid., p. 85a.
- Léchaudé D’Anisy et Antoine Charma, Magni Rotuli Scaccariæ Normanniæ sub regibus Angliæ, pars secunda, Mémoire de la Société des Antiquaires de Normandie XVI, 2e série, 6e volume, Paris, 1852, p. 83a.
- François de Beaurepaire dans Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche, Picard, Paris, 1986, p. 115
- Siméon Luce, Chronique du Mont-Saint-Michel (1343-1468), Firmin-Didot, Paris, t. I, 1879, p. 237, § LXXVIII.
- Eugène Robillard de Beaurepaire et le Comte Auguste de Blangy, Le Journal du Sire de Gouberville (t. I), Mémoires de la Société des Antiquaires de Normandie XXXI, Caen, 1892, p. 63.
- Jean Bigot sieur de Sommesnil, État des paroisses des élections de Normandie, 1612/1636 [BNF, ms. fr. 4620].
- Roles par généralités et élections des paroisses de France et de leur imposition aux tailles, 1677 [BNF, cinq cents Colbert, ms. 261 f° 229 à 275].
- Adolphe Joanne, Géographie du département de la Manche, Hachette, Paris, 1880, p. 59a.
- Léopold Delisle, Recueil de jugements de l’Échiquier de Normandie au XIIIe siècle, Paris, 1864, p. 172, § 746.
- Julie Fontanel, Le cartulaire du chapitre cathédral de Coutances, Archives départementales de la Manche, Saint-Lô, 2003, p. 135, § 36, la forme Amundivilla donnée par François de Beaurepaire, op. cit. p. 115 est erronée
- Jean Adigard des Gautries, Les noms de personnes scandinaves en Normandie de 911 à 1066, Lund, 1954, p. 73
- Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, Droz, Genève, t. II, 1991, p. 1022, § 18414
- René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Caen, Presses Universitaires de Caen / Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, 1993, p. 115a.
- Jean Renaud, Vikings et noms de lieux de Normandie. Dictionnaire des toponymes d'origine scandinave en Normandie, éditions OREP, 2009 (ISBN 978-2-915762-89-1), p. 110.
- Site de Nordic Names : nom de personne Ámundi (lire en anglais) [1].
- Gautier 2014, p. 192.
- Florence Delacampagne, « Seigneurs, fiefs et mottes du Cotentin (Xe – XIIe siècles) : Étude historique et topographique », dans Archéologie médiévale, t. 12, (lire en ligne sur Persée.), p. 184.
- Delattre, 2002, p. 78.
- Cuquemelle 1982, p. 86.
- Jean-Yves Cuquemelle, Montebourg et le pays Cassin, Éditions Heimdal, , 92 p., p. 86, Écausseville.
- Réélection 2014 : « Émondeville (50310) - Municipales 2014 », sur elections.ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- AOP Beurre d'Isigny et Crème d'Isigny.
- « Statue : Vierge à l'Enfant », notice no PM50000382.
- « Statue : Saint Jean l’Évangéliste », notice no PM50000384.
- « Groupe sculpté : La Trinité », notice no PM50000383.
- « 50172 Émondeville (Manche) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).