Érismature rousse

Oxyura jamaicensis

Oxyura jamaicensis
Description de cette image, également commentée ci-après
Érismature rousse (Oxyura jamaicensis) mâle
Classification COI
Règne Animalia
Embranchement Chordata
Classe Aves
Ordre Anseriformes
Famille Anatidae
Genre Oxyura

Espèce

Oxyura jamaicensis
(J.F. Gmelin, 1789)

Synonymes

  • Anas jamaicensis Gmelin 1789

Statut de conservation UICN

( LC )
LC  : Préoccupation mineure

L'érismature rousse (Oxyura jamaicensis) est une espèce de canards qui possède une caractéristique particulière : elle préfère fuir le danger à la nage ou en plongée plutôt que de s'éloigner à tire-d'aile. En vol, ses petites ailes battent si vite qu'elles bourdonnent.

Distribution et habitat

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Elle se rencontre surtout dans l'ouest du Canada. Elle niche en quelques endroits au Québec et elle est devenue invasive en Grande-Bretagne. On l'observe également de la Colombie jusqu'au Chili et la Terre de Feu, à l'ouest et aux contreforts des Andes argentines.

Échappée d'élevage, l'érismature rousse se propage en Europe où elle s'hybride avec l'érismature à tête blanche (Oxyura leucocephala). Cette dernière étant en danger d'extinction, l'érismature rousse est considérée comme indésirable en Europe.

En France, l'érismature rousse a fait l'objet d'un plan d’éradication efficace par l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) dans les années 2000[1].
Un arrêté ministériel de la classe comme espèce envahissante[2].

Espèce invasive

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En Europe, l'érismature rousse est inscrite depuis 2016 dans la liste des espèces exotiques envahissantes préoccupantes pour l’Union européenne[3]. Cela signifie que cette espèce ne peut pas être importée, élevée, transportée, commercialisée, ou libérée intentionnellement dans la nature, et ce nulle part dans l’Union européenne[4].

Comportement

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Érismature rousse femelle.

Elle émigre au plus tard à la mi-automne. Le mâle relève souvent sa queue à 90° puis se frappe la poitrine lors de la parade nuptiale ; c'est une caractéristique de l'espèce. Le mâle et la femelle se font rarement entendre l'automne.

Oxyura jamaicensis - MHNT

Sous-espèces

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L' Oxyura jamaicensis rubida, considérée auparavant comme une sous-espèce est désormais traitée comme monotypique car faiblement différenciée (Carboneras & Kirwan 2017).

Références externes

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Notes et références

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