31 Comae Berenices

31 Comae Berenices
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 12h 51m 41,919s[1]
Déclinaison +27° 32′ 26,568″[1]
Constellation Chevelure de Bérénice
Magnitude apparente 4,87 à 4,97[2]

Localisation dans la constellation : Chevelure de Bérénice

(Voir situation dans la constellation : Chevelure de Bérénice)
Caractéristiques
Stade évolutif trou de Hertzsprung[3]
Type spectral G0III[4]
Indice B-V +0,681[5]
Variabilité FK Com[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −0,08 km/s[6]
Mouvement propre μα = −10,990 mas/a[1]
μδ = −8,313 mas/a[1]
Parallaxe 11,493 3 ± 0,182 8 mas[1]
Distance 87,007 2 ± 1,383 8 pc (∼284 al)[1]
Magnitude absolue +0,06[5]
Caractéristiques physiques
Masse ~2,55 M
Rayon 8,9 R[4]
Gravité de surface (log g) 3,51[4]
Luminosité 74 L[4]
Température 5 660 K[4]
Métallicité −0,15 [Fe/H][4]
Rotation 67 km/s[4] / 6,8 jours[4]
Âge ~500 × 106 a

Désignations

LS Com, 31 Com, HR 4883, HD 111812, HIP 62763, FK5 1332, BD+28°2156, SAO 82537[7]

31 Comae Berenices (en abrégé 31 Com) est une étoile étoile géante de la constellation boréale de la Chevelure de Bérénice. Sa magnitude apparente, d'environ 4,9, varie quelque peu entre la magnitude 4,87 et 4,97[2] et elle possède donc la désignation d'étoile variable LS Com. C'est en effet une rare étoile variable de type FK Comae Berenices[2], un type d'étoile variable qui tourne rapidement sur elle-même — à une vitesse de 67 km/s soit en 6,8 jours dans le cas de 31 Com [4] —, et qui montre de grandes tâches stellaires à sa surface. Elle est actuellement dans le trou de Hertzsprung, et son enveloppe externe vient juste d'entrer en convection[3]. En 1989, elle fut donnée comme une référence pour le type spectral G0IIIp[8].

31 Com fait partie de l'amas d'étoiles de la Chevelure de Bérénice[5] bien qu'elle apparaisse à l'écart du centre de l'amas[9] ; son âge, estimé à 500 millions d'années, est en accord avec les âges qui sont donnés à l'amas[9]. Les mesures de parallaxe annuelle réalisées durant la mission Gaia indiquent que l'étoile est distante de 284 ± 5 a.l. (∼ 87,1 pc) de la Terre[1], ce qui est proche de la distance moyenne de Melotte 111, qui est d'environ 86 pc (∼280 al).

31 Com est l'étoile du pôle nord galactique car elle est située à seulement 0,5° de celui-ci, si bien qu'on lui attribue parfois le nom informel de Polaris Galacticum Borealis, forgé par Jim Kaler (en)[9].

En astronomie chinoise, 31 Comae Berenices est appelée 郎將, ou en pinyin Lángjiāng, ce qui signifie capitaine des gardes du corps, car l'étoile elle-même forme à elle seule l'astérisme du capitaine des gardes du corps, situé dans la province de l'enceinte du Palais Suprême[10].

Références

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  1. a b c d e f et g (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c et d (en) N. N. Samus' et al., « General catalogue of variable stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne)
  3. a et b (en) K. G. Strassmeier, T. Granzer, M. Kopf et al., « Rotation and magnetic activity of the Hertzsprung-gap giant 31 Comae », Astronomy and Astrophysics, vol. 520,‎ , p. 14, article no A52 (DOI 10.1051/0004-6361/201015023, Bibcode 2010A&A...520A..52S)
  4. a b c d e f g h et i (en) M. Aurière, R. Konstantinova-Antova, C. Charbonnel et al., « The magnetic fields at the surface of active single G-K giants », Astronomy & Astrophysics, vol. 574,‎ , p. 30, article no A90 (DOI 10.1051/0004-6361/201424579, Bibcode 2015A&A...574A..90A, arXiv 1411.6230)
  5. a b et c (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971, lire en ligne)
  6. (en) Alessandro Massarotti, David W. Latham, Robert P. Stefanik et Jeffrey Fogel, « Rotational and Radial Velocities for a Sample of 761 HIPPARCOS Giants and the Role of Binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1,‎ , p. 209-231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209, Bibcode 2008AJ....135..209M)
  7. (en) * 31 Com -- Rotationally variable Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  8. (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins Catalog of Revised MK Types for the Cooler Stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  9. a b et c (en) James B. Kaler, « Polaris Galacticum Borealis », sur Stars
  10. (en) R. H. Allen, Star Names: Their Lore and Meaning, New York, Dover Publications Inc, (réimpr. 1963) (1re éd. 1899) (ISBN 0-486-21079-0, lire en ligne), p. 171

Liens externes

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