77e régiment d'artillerie (France)

77e régiment d'artillerie
Image illustrative de l’article 77e régiment d'artillerie (France)
Canon de 340 modèle 1893 (en) du 77e RALGP en 1918.

Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type 1917-1919 : régiment d'artillerie lourde de grande puissance

1939-1940 : régiment d'artillerie à tracteurs tout-terrain

Rôle 1917-1919 : artillerie ferroviaire

1939-1940 : artillerie motorisée

Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale

Le 77e régiment d'artillerie est une unité de l'Armée de terre française, aujourd'hui dissoute. Le régiment existe comme 77e régiment d'artillerie lourde à grande puissance (artillerie lourde sur voie ferrée) lors de la Première Guerre mondiale puis 77e régiment d'artillerie à tracteurs tout-terrain, affecté à une division de cavalerie, pendant la Seconde Guerre mondiale.

Création et différentes dénominations

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  •  : 77e régiment d'artillerie lourde à grande puissance (77e RALGP)
  • 1919 : dissolution
  • février 1940 : 77e régiment d'artillerie à tracteurs tout-terrain (77e RALTTT), parfois 77e régiment d'artillerie de division légère de cavalerie (77e RADLC)
  • juin 1940 : 77e RALTTT, parfois 77e régiment d'artillerie de division légère mécanique (77e RADLM)

Historique du 77e RALGP

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Le 77e RALGP est créé le , à la suite de la réorganisation de l'artillerie lourde française. Les 77e et 78e RALGP regroupent les canons ferroviaires installés sur épis[1].

La 1re batterie est constituée le à partir de la 66e batterie (ex-2e) du 7e régiment d'artillerie à pied (7e RAP), équipée de canons de 320[2]. L'origine des 2e et 3e batteries n'est pas donnée dans l'historique régimentaire[3]. La 4e batterie, appartenant au 2e groupe du 77e RALGP est créée le par changement de nom de la 67e batterie du 7e RAP[3]. Les 11e, 12e et 13e batteries forment le 4e groupe du 77e en février 1918. Elles sont équipées de canons de 19 G modèle 1916 (en)[4]. Les 19e et 20e batteries, du 7e groupe, sont formées à une date inconnue de l'historique régimentaire. Elles perdent leur matériel en mai 1917 et deviennent des batteries de travailleurs. La 21e batterie, du même groupe, est formée à une date inconnue mais conserve ses canons. La 22e batterie est formée le à partir des 33e et 34e batteries du 6e groupe d'artillerie à pied d'Afrique et est équipée de deux canons de 340 B modèle 1912 (en)[5]. Initialement batterie isolée, elle est rattachée le au 8e groupe[6]. La 23e batterie, équipée de canons de 340 modèle 1893 à glissement (en) est envoyée au front le [7]. Les 28e et 29e batteries forment le 10e groupe et sont destinées à servir les obusiers de 520 mm modèle 1916, qui n'effectuent que des tirs d'essai à Quiberon[8]. La 34e batterie du 12e groupe du 77e est créée le à partir de la 77e batterie du 3e RAP (ex-4e batterie du 7e groupe d'artillerie à pied d'Afrique[8]), batterie équipée de deux obusiers de 400[9]. La 35e batterie, du même groupe, est issue de la 78e batterie du 3e RAP (ex-4e du 10e RAP)[10]. Les 34e et 35e batteries deviennent respectivement les 25e et 26e batteries du 9e groupe du 77e RALGP le [11],[10].

Historique du 77e RATTT

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Le 77e RATTT est recréé le , d'abord au profit de la 2e division de cavalerie puis de la 4e division légère de cavalerie (4e DLC, connue comme 4e division légère jusqu'en mars)[12].

À la transformation de la 4e DLC en 7e division légère mécanique le , le régiment est équipé de 12 canons de 75, 12 canons de 105, cinq Laffly W15 TCC et trois canons anti-aériens de 25[13]. Le 77e RATTT soutient également la 82e division d'infanterie d'Afrique[14].

Le jour de l'arrêt des combats, le , le 77e RATTT qui a conservé la majorité de son matériel, se trouve avec sa division dans la zone de Lempdes, dans le Puy-de-Dôme[14].

Notes et références

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  1. « Une montée en puissance improvisée de l'A.L.G.P. de 1914 à 1918 », sur artillerie.asso.fr (consulté le )
  2. Wild 1919, p. 1.
  3. a et b Wild 1919, p. 4.
  4. Wild 1919, p. 5.
  5. Wild 1919, p. 6.
  6. Wild 1919, p. 8.
  7. Wild 1919, p. 10.
  8. a et b Wild 1919, p. 11.
  9. Wild 1919, p. 12.
  10. a et b Wild 1919, p. 14.
  11. Wild 1919, p. 13.
  12. Mary 2009, p. 33.
  13. Pascal Danjou, Juin 1940 : l'impossible sursaut, Éditions du Barbotin, coll. « Trackstory » (no 5), (ISBN 2-9520988-4-0, présentation en ligne), « Le corps de cavalerie, un phoénix bien mal loti », p. 15-17
  14. a et b « Tanaka-World.net - 14e régiment de Dragons Portés (14e RDP) », sur www.tanaka-world.net, (consulté le )

Bibliographie

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  • Jean Wild, Historique du 77me régiment d'A. L. G. P., Nice, Imprimerie et papeterie du port Ch. F. Ventura, (lire en ligne)
  • Jean-Yves Mary, Le corridor des Panzers : Par delà la Meuse 10 - 15 mai 1940, t. I, Bayeux, Heimdal, , 462 p. (ISBN 2-84048-270-3)

Articles connexes

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