84e division d'infanterie territoriale
84e division d’infanterie territoriale | |
Création | |
---|---|
Dissolution | |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Division d’infanterie territoriale |
Rôle | Infanterie |
Guerres | Première Guerre mondiale |
Batailles | 1914 - Bataille d'Haspres 1914 - bataille de Picardie |
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La 84e division d'infanterie territoriale (ou 84e division territoriale, 84e DT) est une division d'infanterie de l'Armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.
Les chefs de la 84e division d'infanterie territoriale
[modifier | modifier le code]Composition
[modifier | modifier le code]- Infanterie[2]
- 167e brigade territoriale :
- 168e brigade territoriale
- Cavalerie[2]
- 2 escadrons du 14e régiment de hussards d' à
- Artillerie[2]
- 2 groupes de 75 mle 1897 du 44e régiment d'artillerie de campagne d' à
- 1 groupe de 75 du 44e régiment d'artillerie de campagne de janvier à
- 1 groupe de 95 Lahitolle (2 batteries) du 16e régiment d'artillerie de campagne de janvier à
- 1 groupe de 95 du 28e régiment d'artillerie de campagne d'avril à
- Génie[2]
- compagnie 4/1T du 4e régiment du génie
Historique
[modifier | modifier le code]- 2 - : mobilisée dans la 4e région militaire (Le Mans)[3].
- 11 - : transport par voie ferrée dans la région de Choisy-le-Roi ; instruction. À partir du , transport par voie ferrée dans la région de Douai[3].
- 20 – : organisation et occupation d'une position entre la Sambre et la Scarpe, vers Solesmes, Estrun et Corbehem[3].
- : Bataille d'Haspres
- : attaque allemande sur Cambrai.
- – : repli, par Doullens, Amiens et Poix, jusque derrière l'Andelle, vers Boos ; repos et instruction[3].
- 11 – : mouvement, par Le Coudray-Saint-Germer et Flers-sur-Noye, vers la région de Longueau. À partir du , mouvement par Acheux, jusque vers Bapaume[3].
- – : engagée dans la bataille de Picardie : le , combats vers Rocquigny et vers Le Transloy, puis dans la région de Puisieux-au-Mont. À partir du , organisation défensive d'une position vers Hébuterne et Gommecourt[3].
- : éléments engagés vers Courcelles-le-Comte. À partir du , organisation d'une position vers Monchy-au-Bois et Berles-au-Bois : combats dans cette région, puis éléments en secteur vers Berles-au-Bois.
- Du 1er au 31 octobre 1914, la 168e brigade est détachée vers Arras, à la disposition du 33e corps d'armée, puis à la disposition du 10e corps d'armée.
- - : retrait du front et mouvement vers l'est de Saint-Pol. Organisation d'une position de 2e ligne vers Camblain-l'Abbé, Frévin-Capelle et Haute-Avesnes. Éléments en secteur (à la disposition des 10e, 21e et 33e corps d'armée) vers Bully-Grenay, Sainte-Catherine et Mont-Saint-Éloi[3].
- : dissolution[3]
Rattachements
[modifier | modifier le code]La division est organiquement isolée pendant la guerre, sauf du au où elle est rattachée au groupe de divisions territoriales[1],[3].
Commandements de rattachement :
- 2e armée[3]
- -
- 10e armée[3]
- -
- Grand Quartier général[3]
- -
- Gouvernement militaire de Paris[3]
- 13 -
- Intérieur[3]
- 2 -
Notes et références
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Service historique de l'état-major des armées, Les armées françaises dans la Grande guerre (AFGG), vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, Paris, Impr. nationale, , 1092 p. (lire en ligne).
- Aris-Rudel, Souvenirs manceaux de la grande guerre, 1914, , 324 p. (lire en ligne).