Aïn Tarek
Aïn Tarek | ||||
Meknassa à Aïn Tarek | ||||
Noms | ||||
---|---|---|---|---|
Nom arabe | عين طارق | |||
Administration | ||||
Pays | Algérie | |||
Wilaya | Relizane | |||
Daïra | Aïn Tarek | |||
Code ONS | 4819 | |||
Démographie | ||||
Population | 12 253 hab. (2008[1]) | |||
Densité | 69 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 35° 46′ 52″ nord, 1° 07′ 52″ est | |||
Altitude | Min. 225 m Max. 225 m | |||
Superficie | 177,62 km2 | |||
Localisation | ||||
Localisation de la commune dans la wilaya de Relizane | ||||
Géolocalisation sur la carte : Algérie Géolocalisation sur la carte : Algérie Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord) | ||||
modifier |
Aïn Tarek est une commune de la wilaya de Relizane dans la région du Ouarsenis en Algérie.
Géographie
[modifier | modifier le code]Aïn Tarek est situé à 34 km au sud de la commune de Oued Rhiou sur la route nationale 90 et à 51 km à l'est de la ville de Relizane.
Histoire
[modifier | modifier le code]La population de cette région est berbère , ayant conservé des mœurs et des institutions très anciennes, et qui compte en son sein plusieurs fractions. Ces fractions dépendent administrativement de plusieurs communes relevant de plusieurs wilayas (Relizane – Tissemsilt – Tiaret).
Époque coloniale française
[modifier | modifier le code]Occupé par les colons Français en 1840 pour commander la vallée de l'Oued Rhiou et protéger la plaine du Bas-Chelif, ce lieu a une certaine importance stratégique. Les Beni-Ouragh de la région ont prêté allégeance à l’Émir Abdelkader ; ils résistèrent à l'armée française et prennent une part active à la révolte.
La région est incorporée dans la commune mixte d'Ammi Moussa créée en 1880 et les premiers colons européens s'installèrent. Au début du XXe siècle, ces colons édifièrent quelques maisons et lui donnèrent le nom de Guillaumet en l'honneur du peintre et orientaliste Gustave Guillaumet.
Époque de l'Algérie indépendante
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune était au carrefour des territoires de trois tribus: les Meknassas, les Merioua et les Chkala. En 1963, il fut renommé Merioua du nom de la tribu la plus plus proche; puis en 1968, Ain El Hammam du nom d'une source d'eau proche.
En 1972, on lui donna le nom de Aïn Tarek en l'honneur du militant indépendantiste : Abd al-Rāḥmān Kerzāzī[2] (connu sous le nom de guerre: Sī Tārek), mort au combat durant la Guerre d'Algérie, le 19 MAI 1959.
Lors du découpage administratif de 1984, le territoire d'Ain Tarek est amputé de Had Echkalla qui accède au rang de commune.
Administration
[modifier | modifier le code]Économie
[modifier | modifier le code]Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Wilaya de Relizane : répartition de la population résidente des ménages ordinaires et collectifs, selon la commune de résidence et la dispersion ». Données du recensement général de la population et de l'habitat de 2008 sur le site de l'ONS.
- Achour Cheurfi, La Classe politique algérienne, Casbah éditions 2001, p. 467.