Abbad II
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Émir de Séville |
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Nom dans la langue maternelle | المعتضد بن عباد |
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Abbad II Abû Amr[1] plus connu sous le nom d'Al-Mu`tadid[2], (celui qui compte sur Dieu) est le fils et successeur d'Abbad Ier, il régna de 1042 à 1069 à Séville.
Il étendit son royaume en guerroyant contre les petites dynasties berbères de l'est de l'Andalousie et laissa à son fils Muhammad Al-Mu`tamid l'Etat (taïfa) le plus puissant d'al-Andalus. Pour justifier ses annexions, il prétendit agir au nom d'un pseudo-calife Omeyyades, Hicham II, qui, en réalité avait été assassiné.
Ce fut un personnage étonnant, souverain sanguinaire et remarquable poète. Il est notamment célèbre pour avoir eu, dans ses jardins, un arbre dont les fruits étaient les têtes embaumées de ses adversaires[3].
Afin de s'attirer les bonnes grâces du roi de Castille, Ferdinand Ier le Grand (1017-roi de Castille et du León en 1037-1065), Abbad II respectueux de la foi chrétienne, autorisa en 1063 le transfert de Séville à León, des restes de saint Isidore de Séville, Docteur de l’Église des VIe et VIIe siècles.
Sur mandat de Ferdinand Ier, les évêques léonais et asturiens, Alvito et Ordoño, vinrent à Séville chercher les reliques du saint docteur qui furent transférées dans l'église San Juan de León, désormais appelée San Isidoro.
Abbad II meurt le .
Notes et références
[modifier | modifier le code]- arabe : abū ʿamr ʿabbād “al-muʿtaḍid” ben muḥammad, أبو عمر عباد "المعتضد" بن محمد
- arabe : muʿtaḍid, معتضد, celui qui compte sur Dieu
- Cyrille Aillet, Gouverner en Islam (Xe – XVe siècles), , 597 p., p.290
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang, « ABAD I », dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie Bouillet Chassang, t. 1, Librairie Hachette, (lire sur Wikisource), p. 2.