Alan Arkin

Alan Arkin
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Nom de naissance Alan Wolf Arkin
Naissance
Brooklyn (État de New York, États-Unis)
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Décès (à 89 ans)
Carlsbad (Californie, États-Unis)
Profession acteur
chanteur
scénariste
réalisateur
Films notables Les Russes arrivent
Seule dans la nuit
Edward aux mains d'argent
Bienvenue à Gattaca
Little Miss Sunshine
Séries notables La Méthode Kominsky

Alan Arkin est un acteur, chanteur, scénariste et réalisateur américain, né le à Brooklyn (New York) et mort le à Carlsbad (Californie).

Nommé deux fois à l'Oscar du meilleur acteur (pour Les Russes arrivent en 1966 puis pour Le cœur est un chasseur solitaire en 1968), il est récompensé d'un Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour Little Miss Sunshine en 2006, avant d'être nommé une nouvelle fois dans cette catégorie pour Argo (2012).

Jeunesse et débuts

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Alan Wolf Arkin naît le [1] à Brooklyn, où il grandit au sein d'une famille juive d'intellectuels et d'artistes, immigrés de Russie et d'Allemagne avant de s'installer à Los Angeles lorsqu'Alan a 12 ans[2]. Il manifeste dès son plus jeune âge une passion pour la musique et le théâtre, abandonnant ses études supérieures pour former avec Erik Darling (en) et Bob Carey un groupe de musique folk, The Tarriers (en), qui connaît le succès en 1956 avec une version de la chanson The Banana Boat Song, popularisée l'année précédente par Harry Belafonte. Il travaille aussi aux côtés de Lee Hays. Vivant d'expédients et de petits boulots, il essaie tant bien que mal de décrocher des petits rôles à la télévision ou au théâtre. En 1957, il obtient le rôle d'un chanteur dans le film musical Calypso Heat Wave. Sur les planches, il commence à percer en rejoignant au début des années 1960 la célèbre troupe d'improvisation de Chicago, The Second City[1].

Premiers rôles d'importance

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Il décroche son premier rôle important à Broadway dans la pièce de Carl Reiner, Enter Laughing, qui lui vaut le Tony Award du meilleur second rôle masculin en 1963[1].

Au cinéma, son rôle dans Les Russes arrivent en 1966 lui apporte la notoriété ainsi qu'un Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie et une nomination à l'Oscar du meilleur acteur[1]. L'année suivante, il incarne un tueur psychopathe dans Seule dans la nuit, avec Audrey Hepburn[3].

En 1968, il incarne un sourd-muet dans Le cœur est un chasseur solitaire, prestation qui lui vaut sa deuxième nomination aux Oscars[1] mais aussi L'Infaillible Inspecteur Clouseau dans lequel il interprète - pour la seule fois - le personnage créé quatre ans auparavant par Peter Sellers.

Consécration

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Alan Arkin en 1975.

Dans les années 1970, on le remarque dans Catch 22, pamphlet anti-guerre de Mike Nichols dans lequel il joue un bombardier de la United States Army Air Forces[3]. Puis il joue dans Sherlock Holmes attaque l'Orient-Express de Herbert Ross. Il passe aussi à la réalisation en 1971 avec la satire Little Murders (en), d'après la pièce de Jules Feiffer[2]. Il retourne à la réalisation en 1977 avec la comédie Schmok[2].

Bien que le rôle ne soit que secondaire, son interprétation du père de Winona Ryder dans Edward aux mains d'argent de Tim Burton sorti en 1990 reste pour beaucoup mémorable[2].

En 1991, il incarne A. « Peevy » Peabody, le mentor du rôle titre incarné par Billy Campbell dans The Rocketeer de Joe Johnston[4]. En 1992, il fait partie de la distribution d'ensemble de Glengarry[2].

En 1997, il incarne un policier traquant Ethan Hawke dans le film de science-fiction dystopique Gattaca d'Andrew Niccol[2].

Il revient dans les années 2000 avec la série Tribunal central de Sidney Lumet diffusée sur A&E[5] dans le rôle d'un juge « trop » indulgent[5].

Mais cette décennie est surtout marquée par le long-métrage indépendant Little Miss Sunshine, succès surprise[1]. Sa prestation de grand-père héroïnomane dans le film lui vaut l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle en 2007[2].

Il retrouve Steve Carell en 2008 dans la comédie Max la menace, adaptée de la série télévisée. Il partage ensuite la vedette avec Owen Wilson et Jennifer Aniston dans Marley et moi, où il incarne le patron d'un journal. En 2009, il collabore de nouveau avec les producteurs de Little Miss Sunshine en jouant le père d'Amy Adams et d'Emily Blunt dans Sunshine Cleaning, puis il campe le mari de Robin Wright dans Les Vies privées de Pippa Lee.

En 2012, il joue dans le thriller politique Argo de Ben Affleck[2]. Il tient le rôle d'un producteur de cinéma qui participe au sauvetage de six des otages de l’ambassade américaine durant la Révolution iranienne à Téhéran en 1979 en produisant un faux film servant de couverture à des agents de la CIA[2]. Ce rôle lui vaut une nouvelle nomination à l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle[2].

En 2013, il incarne l'entraineur de Sylvester Stallone qui est opposé sur le ring à Robert De Niro dans la comédie Match retour de Peter Segal[3]. Outre les retrouvailles entre les deux principaux acteurs plus de 15 ans après Copland, le film est également l'occasion de voir s'affronter les interprètes de Jake LaMotta et de Rocky Balboa[6].

De 2015 à 2016, il prête sa voix à l'écrivain J. D. Salinger dans la série d'animation à humour noir BoJack Horseman[7].

Avec Michael Caine et Morgan Freeman, il est un des « papys braqueurs » de la comédie Braquage à l'ancienne de Zach Braff, sortie en 2017[8]. Il est également un des invités de la première saison de la série Get Shorty (en), d'après le roman (en) d'Elmore Leonard[9].

De 2018 à 2019, il incarne dans les deux premières saisons de la série La Méthode Kominsky l'agent du coach pour acteurs campé par Michael Douglas[1].

Vingt-neuf ans après Edward aux mains d'argent, l'acteur retrouve le réalisateur Tim Burton en 2019 pour le film Dumbo, adaptation en prise de vues réelles du long métrage d'animation sorti en 1941[10]. Dans le film, Arkin tient le rôle d'un magnat de Wall Street[10].

En 2020, Alan Arkin apparait dans le film d'action humoristique Spenser Confidential de Peter Berg[11]. Il y tient le rôle du mentor de Mark Wahlberg qui interprète un policier sorti de prison qui décide d'enquêter sur la mort de deux anciens collègues[11].

En 2022, il prête sa voix au personnage de Wild Knuckles dans le film d'animation Les Minions 2 : Il était une fois Gru de Kyle Balda[1].

Alan Arkin meurt le à l'âge de 89 ans à Carlsbad en Californie où il réside[2].

Vie privée

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En 1955, Alan Arkin se marie avec Jeremy Yaffe, enceinte de son premier enfant[1] Adam (né le 19 août 1956). Le couple a un deuxième fils, Matthew (en), né le 21 mars 1960, avant de divorcer en 1961[1].

Il se remarie en 1964 avec l'actrice et scénariste Barbara Dana, dont il divorce en 1994[1]. De cette union naît un garçon, Anthony (Tony) Dana, en 1967

Il épouse en troisièmes noces la psychothérapeute Suzanne Newlander en 1996[1]. Le nom de son personnage dans La Méthode Kominsky, Norman Newlander, est un clin d’œil à sa dernière femme.

Filmographie

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En tant qu'acteur

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En tant que réalisateur

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Télévision

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En tant qu'acteur

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Téléfilms
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Séries télévisées
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En tant que réalisateur

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Autres activités

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  • Il est l'auteur de plusieurs livres dont certains pour enfants, parmi lesquels I, lemming.

Récompenses et distinctions

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Récompenses

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Nominations

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Voix francophones

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Durant les années 1970 à 1990, Alan Arkin est doublé par François Chaumette dans Seule dans la nuit, Dominique Paturel dans Catch 22, Maurice Sarfati dans Les Anges gardiens et Ne tirez pas sur le dentiste[12], Jacques Ferrière dans Sherlock Holmes attaque l'Orient Express, Serge Lhorca dans Coupe de Ville, Georges Claisse dans Havana, Sady Rebbot dans Edward aux mains d'argent, Henri Virlogeux dans Les Aventures de Rocketeer, Jean Lescot dans Bienvenue à Gattaca ou encore Gilles Segal dans Jakob le menteur.

Dans les années 2000, il est doublé par François Dunoyer dans Couple de stars et Eros, Jean-Pierre Gernez dans Tribunal central, Pierre Dourlens dans Marley et moi et Les Vies privées de Pippa Lee, Jean-Luc Kayser dans Firewall, Jean Lagache dans Détention secrète, Yves Barsacq dans Max la Menace et Loïc Houdré dans Sunshine Cleaning. Jean Lescot le retrouve dans les versions cinéma et DVD de Little Miss Sunshine, Christian Pélissier s'occupant du redoublage.

Dans les années 2010 , Jean Lescot le retrouve dans Échange standard et L'Incroyable Burt Wonderstone, de même que Yves Barsacq dans Argo, Les Derniers Affranchis et Match retour. Dans cette décennie, Alan Arkin est également doublé par Philippe Catoire dans Les Muppets, le retour et Braquage à l'ancienne, ainsi que par Michel Voletti dans La Méthode Kominsky et Patrick Messe dans Dumbo. Frédéric Cerdal le double en 2020 dans Spenser Confidential.

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i j k et l (en) « Alan Arkin: From “dirt poor” childhood to a glittering movie career », sur independent.co.uk, (consulté le )
  2. a b c d e f g h i j et k (en) « Alan Arkin, Oscar Winner for Little Miss Sunshine, Dies at 89 », sur variety.com, (consulté le )
  3. a b et c (en) « Alan Arkin Tribute: While Gracious Enough to Let His Co-Stars Shine, He Was Consistently the Most Memorable Character in Any Film », sur variety.com, (consulté le )
  4. (en) « ‘Rocketeer’ Movie Role Is Hardly Out of Character for Alan Arkin », sur latimes.com, (consulté le )
  5. a et b (en) « A Director of Classics, Focused on Conscience », sur nytimes.com, (consulté le )
  6. « PHOTO - Sylvester Stallone et Robert De Niro s'affrontent sur le ring », sur premiere.fr, (consulté le )
  7. (en) « Alan Arkin: Little Miss Sunshine actor dies aged 89 », sur bbc.com, (consulté le )
  8. (en) « ‘Going in Style’: Film Review », sur hollywoodreporter.cm, (consulté le ).
  9. (en) « ‘Get Shorty’ Review: This Smart Take on Elmore Leonard Will Make You Forget All About Chili Palmer », sur indiewire.cm, (consulté le ).
  10. a et b (en) « Tim Burton's Dumbo casts Oscar winner Alan Arkin as a Wall Street fat cat », sur digitalspy.cm, (consulté le ).
  11. a et b « Spenser confidential sur Netflix: un potentiel inexploité », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  12. Alan Arkin sur RS Doublage.

Liens externes

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