Alassane Seidou

Alassane Seidou
Illustration.
Alassane Seidou en septembre 2017
Fonctions
Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique
En fonction depuis le
(3 ans, 5 mois et 9 jours)
Président Patrice Talon
Gouvernement Talon II
Prédécesseur Sacca Lafia
Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale

(2 ans, 3 mois et 5 jours)
Président Patrice Talon
Gouvernement Talon I
Prédécesseur Barnabé Dassigli
Successeur Raphaël Akotegnon
Ministre des Infrastructures et des Transports

(1 an et 3 mois)
Président Patrice Talon
Gouvernement Talon I
Prédécesseur Cyr Koty
Successeur Hervé Yves Hehomey
Ministre de la Santé

(2 ans, 1 mois et 30 jours)
Président Patrice Talon
Gouvernement Talon I
Prédécesseur Antoine Domah
Successeur Benjamin Hounkpatin
Ministre de la Décentralisation, de la Gouvernance locale, de l'Administration et de l'Aménagement du territoire

(3 ans)
Président Thomas Boni Yayi
Gouvernement Gouvernement Yayi Boni
Prédécesseur Démolé Issa Moko
Successeur Raphaël Edou
Député à l'Assemblée nationale

(1 an)
Législature 5e

(3 ans)
Législature 2e
Maire de Kandi (Alibori)

(4 ans)
Biographie
Date de naissance (66 ans)
Lieu de naissance Kandi (Bénin)
Nationalité béninoise
Parti politique Alafia
Diplômé de Université de Ouagadougou
Profession Médecin
Gynécologue

Alassane Seidou, né le à Kandi (Alibori), est un médecin et homme politique béninois. Il est ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique depuis le .

Président du parti politique Alafia, il est, en outre, député de l'Assemblée nationale de 1996 à 1999, de nouveau de 2007 à 2008, maire de Kandi de 2003 à 2007, ministre de la Décentralisation, de la Gouvernance locale, de l'Administration et de l'Aménagement du territoire de 2008 à 2011 dans le gouvernement Yayi Boni. Il est également ministre des Infrastructures et des Transports de 2018 à 2019 et, encore une fois, ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale de 2019 à 2021.

Jeunesse et carrière médicale

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Né le à Kandi, Alassane Seidou fait ses études supérieures à la Faculté des sciences de la santé de Cotonou, où il décroche un doctorat en médecine en 1988. Il devient par la suite médecin-chef de la Clinique Kombe à Parakou (1988-1996), puis de la Clinique Zaman-Lahiya à Kandi (1999-2003)[1].

Durant les années 1990, il lance des campagnes d'information auprès des populations au sujet des maladies non transmissibles, telles que le diabète ou l'hypertension[2].

Il reprend ses études en 2012, et se spécialise en gynécologie obstétrique à l'Unité de formation et de recherche en sciences de la santé de l'Université de Ouagadougou, dont il sort diplômé en 2016[1].

Carrière politique

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En 1996, il se lance en politique et est élu député de l'Assemblée nationale de la 2e législature, et le reste jusqu'en 1999. En 2003, il devient le premier maire démocratiquement élu de la ville de Kandi, et le reste jusqu'en 2007. De 2007 à 2008, il devient à nouveau député de la 5e législature[1],[2],[3].

En 2008, il fait son entrée au gouvernement en étant nommé ministre de la Décentralisation, de la Gouvernance locale, de l'Administration et de l'Aménagement du territoire dans le gouvernement de Yayi Boni, et reste à ce poste jusqu'en 2011[2],[1].

Le , il est nommé ministre de la Santé par le président Patrice Talon[4]. Il reste pendant deux ans à ce poste, avant d'être nommé ministre des transports le , en remplacement de Cyr Koty[5].

Il est également président du parti Alafia, membre du bloc progressiste[6].

À partir du , il assure la fonction de ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance locale par intérim à la suite du limogeage de Barnabé Dassigli[7].

Lors des élections législatives d'avril 2019, il est élu député de la 1re circonscription[N 1], étant 2e tête de liste de l'Union progressiste[8],[9]. Cependant, le , afin de respecter la loi interdisant le cumul des mandats, il démissionne de son poste de député, à l'instar d'autres ministres également élus, choisissant de se consacrer à sa fonction ministérielle, et laisse le siège à son suppléant, Demonle Moko Alidou[10].

Le , Alassane Séidou prend les rênes du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique en succédant à Sacca Lafia[11].

Vie privée

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Alassane Seidou est marié et père de 5 enfants[1].

Notes et références

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Références

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  1. a b c d et e Ignace Sossou, « Bénin : Profil du nouveau ministre de la santé Alassane Seidou », sur beninwebtv.com,
  2. a b et c (en) « Biography », sur africahealthbusiness.com
  3. Georges Akpo, « Bénin : Parcours des 21 ministres du gouvernement Talon », sur La Nouvelle Tribune,
  4. « Le ministre : Dr Alassane SEIDOU », sur sante.gouv.bj
  5. « Ministère des transports : Cyr Koty passe le témoin à Alassane Séidou », sur quotidien-lematinal.info,
  6. Cochimau S. Houngbadji, « Bénin : le parti Alafia du ministre Alassane Seidou désormais membre du bloc Progressiste », sur beninwebtv.com,
  7. Gabin Dédjila, « Bénin : Alassane Seidou nommé intérimaire suite au limogeage de Barnabé Dassigli », sur La Nouvelle Tribune, (consulté le )
  8. « Législatives 2019 : liste des 83 députés déclarés élus par la Cour constitutionnelle », sur benin24television.com,
  9. « Elections / Le ministre Alassane Séïdou, s'acquitte de son droit de vote à Kossarou dans le deuxième arrondissement. », sur agencebeninpresse.info,
  10. Gabin Dédjila, « Assemblée nationale du Bénin : quatre ministres rendent leur démission », sur La Nouvelle Tribune,
  11. « Décret n° 2021-257 portant composition du gouvernement », sur Présidence de la République du Bénin, (consulté le )

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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