Albert Maton

Albert Maton
Fonctions
Député français

(8 ans, 1 mois et 20 jours)
Élection 11 mars 1973
Réélection 19 mars 1978
Circonscription 22e du Nord
Législature Ve et VIe (Cinquième République)
Groupe politique COM
Prédécesseur Bernard Lebas
Successeur Umberto Battist

(12 ans et 7 jours)
Élection 10 novembre 1946
Réélection 17 juin 1951
2 janvier 1956
Circonscription 3e du Nord
Législature Ire, IIe et IIIe (Quatrième République)
Groupe politique COM
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Freneuse
Date de décès (à 81 ans)
Lieu de décès Boussois
Nationalité Française
Parti politique PCF
Profession Agent technique

Albert Maton, né le à Freneuse et mort le à Boussois, est un homme politique français. Membre du Parti communiste français, il est conseiller général du canton de Maubeuge-Sud et député du Nord.

Entré à l'usine à 12 ans, il est agent technique, puis devient traceur de charpentes.

Membre des Jeunesses ouvrières chrétiennes, il s'engage par la suite au parti communiste et à la CGT.

Très actif dans la Résistance, il est conseiller général du canton de Maubeuge-Sud de 1945 à 1949, de 1955 à 1961 et de 1967 à 1979, et conseiller municipal de Maubeuge de 1977 à 1989. Il est élu à député à de nombreuses reprises : une première fois en , Albert Maton sera réélu à l'Assemblée nationale jusqu'en 1958[1].

Écarté des responsabilités nationales aux débuts de la Cinquième République, Albert Maton ne recueille aux élections de 1958 que 28,6 % des voix derrière le candidat SFIO Pierre Forest, maire de Maubeuge (39,5 %) et le candidat gaulliste Raymond Carret (31,9 %), et se maintient au deuxième tour dans le cadre d'une triangulaire. En 1962, Albert Maton se désiste en faveur du candidat socialiste. C'est également le cas aux législatives de 1967[2]. Cependant, en 1968, Pierre Forest est devancé par le communiste qui recueille 32,4 % des voix, contre 28,5 %. Le mauvais report des voix socialistes et du jeune candidat PSU Umberto Battist font gagner le candidat de la droite Bernard Lebas[3].

Il lui faut attendre la dynamique de l'Union de la gauche avec le Programme commun pour retrouver les bancs de l'hémicycle, et représenter le Parti communiste et la vallée de la Sambre en 1973[4] et 1978[5]. Aux élections municipales de 1977, Albert Maton est candidat à Maubeuge sur la liste d'union menée par Pierre Bérégovoy. Mais Pierre Forest refuse ce parachutage et conserve son pouvoir sur la ville en faisant alliance avec le RPR et l'UDF. Albert Maton entre dans l'opposition municipale. Aux élections législatives de 1978, il devance Pierre Bérégovoy, le dirigeant national du PS appelle alors à soutenir Albert Maton au second tour[6]. En 1981, la vague rose suivant l'élection de François Mitterrand dépasse Albert Maton, qui s'est présenté avec Jean-Claude Wasterlain, maire communiste d'Hautmont[7]. Il est devancé par le socialiste Umberto Battist, nouveau député de la 22e circonscription du Nord.

Aux élections municipales de 1984, à la suite du décès de Pierre Forest, c'est Jean-Claude Decagny qui est élu. Albert Maton reste dans l'opposition municipale jusqu'en 1989.

Une brochure biographique a été éditée par le Centre d'Histoire Sociale Albert Maton[8].

Distinctions

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Références

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  1. « Maton Albert », sur Le Maitron, .
  2. « Elections législatives du 5 mars 1967 (1er tour) », sur archives.org, (consulté le )
  3. « Elections législatives du 30 juin 1968 (2nd tour) », sur archives.org, (consulté le )
  4. « Elections législatives du 4 mars 1973 (1er tour) », sur archives.org, (consulté le )
  5. « Elections législatives du 12 mars 1978 (1er tour) », sur archives.org, (consulté le )
  6. « Elections législatives du 19 mars 1978 (2nd tour) », sur archives.org, (consulté le )
  7. « Elections législatives du 14 juin 1981 (1er tour) », sur archives.org, (consulté le )
  8. Albert Maton : une vie pour le bassin de la Sambre, 1997., Centre d'histoire sociale Albert Maton, (lire en ligne)

Liens externes

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