Albert Vidalie

Albert Vidalie
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Albert Jean-Baptiste Vidalie
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Albert Vidalie, né à Châtillon (Hauts-de-Seine) le et mort dans le 14e arrondissement de Paris le [1], est un écrivain, scénariste et parolier français.

Il est le fils de Jeanne Deshayes, brocheuse, née à la Ville-du-Bois dans le Hurepoix et de Jean-Baptiste Vidalie, ouvrier imprimeur, né à Mauriac (Cantal). Il épouse en 1936, Madeleine Constantin avec qui il a trois filles, Colette (1937-2019), Danièle (1946-1948) et Isabelle (1951).

Dès l'âge de 12 ans il fait des petits métiers jusqu’à la guerre de 1939-1945 pendant laquelle il est prisonnier cinq ans à Neusalz sur Oder en Silésie.

Après la guerre, la Radiodiffusion française recherche des souvenirs et des poèmes de prisonniers. Il s'y présente et grâce à deux poèmes en langue argotique, il devient assistant de séries radiophoniques et y écrit des scénarios et adaptations mis en ondes.

Il travaille également par la suite comme journaliste au journal France-Dimanche.

Entre 1952 et 1968, il publie neuf romans et recueils de nouvelles.

Il fréquente Saint-Germain-des-Prés d’après-guerre, ses amis sont Roger Nimier, Kléber Haedens, Paul Guimard, et bien sûr Antoine Blondin, parrain de la cadette de ses filles. Il est également proche de Pierre Mac Orlan, de Jean Giono, de Georges Arnaud, etc.

Il écrit des spectacles de cabaret joués au club de la Rose Rouge, au théâtre La Bruyère, au cabaret de la fontaine des Quatre-Saisons, dirigé par Pierre Prévert, ainsi que des scénarios et dialogues pour le cinéma, adaptations ou textes originaux.

Il est parolier de chansons dont la plus connue est Les loups sont entrés dans Paris[2] (la musique fut apportée à la chanson par Louis Bessières et elle fut chantée pour la première fois en 1967 par Serge Reggiani).

À la fin de sa vie il écrit deux scénarios de feuilletons pour la télévision dont le deuxième, Mandrin, sera diffusé après sa mort.

Albert Vidalie a habité Châtillon pendant ses vingt-trois premières années puis Fontenay-aux-Roses, ensuite dans le Luberon à Reillanne près de Manosque où vivait son ami Jean Giono, et a fini sa vie à Paris dans le 14e arrondissement. Il est inhumé au cimetière communal de Fontenay-aux-Roses (20e division)[3].

« Albert Vidalie n'a pas été mis au monde pour fréquenter les bistrots mondains, mais pour vivre parmi des hommes construits par Dieu, c'est-à-dire francs ou perfides comme ceux qui sont toujours prêts à payer comptant. »

— Pierre Mac Orlan, préface des Bijoutiers du clair de lune, Ed. Club de la femme, 1954

Bibliographie

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Romans et recueils de nouvelles

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  • C'était donc vrai (1952)
  • Les Bijoutiers du clair de lune (1954) - Adapté au cinéma sous le titre éponyme par Roger Vadim en 1958
  • La Bonne Ferte (1955), Prix des libraires
  • Chandeleur l'artiste (1958) - rééd. Le Dilettante (2013)
  • La Belle Française (1959)
  • Cadet la Rose (1960)
  • Le Pont des Arts (1961)
  • Les Verdures de l'Ouest (1963)
  • Les Hussards de la Sorgue (1968)
  • L'Aimable-Julie, Monsieur Charlot et Consorts - Ed. Le Dilettante (2010)

La figure d'Albert Vidalie est évoquée dans le roman d'Antoine Blondin, Monsieur Jadis ou l'École du soir.

Notes et références

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  1. Acte de décès no 2513 du 21 juin 1971 sur le site des archives de Paris.
  2. Daniel Pantchenko, Serge Reggiani: L'acteur de la chanson, Fayard, (ISBN 9782213679198, lire en ligne)
  3. Mairie de Fontenay-aux-Roses, « Albert Vidalie rapatrié (1945) » [PDF], L'Archive de la quinzaine no 376, (consulté le ).
  4. Cf. Bases de données de l'Association de la Régie Théâtrale consultation du 31 mai 2010.

Liens externes

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