André Aubry
André Aubry | ||
André Aubry au Sénat en 2012. | ||
Fonctions | ||
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Sénateur des Hauts-de-Seine | ||
– (9 ans et 10 jours) | ||
Élection | 22 septembre 1968 | |
Groupe politique | Communiste | |
Maire d’Antony | ||
– (6 ans, 2 mois et 16 jours) | ||
Prédécesseur | Georges Suant | |
Successeur | Patrick Devedjian | |
Conseiller général des Hauts-de-Seine | ||
– (12 ans, 7 mois et 6 jours) | ||
Circonscription | Canton d'Antony | |
Prédécesseur | Georges Suant | |
Successeur | Jean-Paul Dova | |
Biographie | ||
Nom de naissance | André Raymond Louis Aubry | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Valognes (France) | |
Nationalité | Française | |
Parti politique | PCF | |
Profession | Ajusteur | |
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Maires d'Antony | ||
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André Aubry, né à Valognes (Manche) le , est un homme politique français.
Membre du Parti communiste français, il est sénateur des Hauts-de-Seine, conseiller général du canton d'Antony et maire d'Antony.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fils de deux employés de la SNCF, André Aubry fréquente l'école publique et privée et obtient un CAP d’ajusteur[1].
Il entame sa carrière professionnelle à Antony en 1947 et adhère l'année suivante au Parti communiste français, au syndicat Renault et à l’Union locale CGT. Il prend des responsabilités syndicales à partir de 1950, anime le syndicat CGT de l'usine Krieg et Zivy à Montrouge entre 1955 et 1962, le syndicat des métaux de cette commune et l’union locale, et siège à l’Union départementale de la Seine[1].
Formé par le PCF, il appartient au bureau régional de l’UJCF en 1956, au comité fédéral de Seine-Sud à partir de 1955 puis de Seine-Ouest (Hauts-de-Seine) à partir de 1966 et à des associations de locataires et au Secours populaire français[1].
Entré au conseil municipal d’Antony en 1955[1], il y siège jusqu'en 1965[2]. Il est élu sénateur des Hauts-de-Seine le [3] et conseiller général en 1976. En 1977, il est élu maire d'Antony[1], et ne se représente pas au Sénat[3]. Lors des municipales de 1983, sa liste sort en tête, mais le scrutin est annulé pour fraude, et le RPR Patrick Devedjian bat l'équipe du maire sortant de 697 voix[4]. Il reste cependant conseiller municipal jusqu'en 2008, s'opposant à la politique, notamment urbanistique, de son successeur[5]. Il quitte le conseil général en 1988.
Jusqu'en 2015, il dirige un hebdomadaire politique local, Antony-Hebdo[6].
En 2015, il devient président d'honneur de l'Association d'amitié franco-coréenne[7], qu'il présidait depuis 2007[8].
Synthèse des mandats
[modifier | modifier le code]- Au niveau national
- 1968 - 1977 : sénateur des Hauts-de-Seine
- membre de la commission des affaires économiques et du Plan (nommé le )
- membre de la commission des affaires sociales (nommé le )
- Au niveau local
- 1955 - 1965 : conseiller municipal d'Antony
- 1976 - 1988 : conseiller général des Hauts-de-Seine
- 1977 - 1983 : maire d'Antony
- 1983 - 2008 : conseiller municipal d'Antony
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Claude Pennetier, « Aubry André, Raymond, Louis », Le Maitron en ligne, Éditions de l’Atelier/Éditions ouvrières.
- Notice « Ducher, Lucie », dans Le Maitron
- « Aubry André », sur senat.fr (consulté le ).
- Journal télévisé Midi 2, Antenne 2, 17 octobre 1983, ina.fr
- Alain Auffray. Devedjian subit un nouveau désaveu judiciaire à Antony. La politique d'urbanisme du maire RPR encore visée. Libération, 13 décembre 1996.
- Yann-Patrick Bazire. Rejetons d'"Humanité" en banlieue. Les hebdos communistes des Hauts-de-Seine évoluent pour survivre. Libération, 1er novembre 1999.
- « Réunie en assemblée générale, l'AAFC a mis l'accent sur la paix et la solidarité », sur amitiefrancecoree.org.
- « Un anniversaire entre amis », sur amitiefrancecoree.org
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :