André Leysen
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André Leysen (né à Anvers le et mort le ) est une personnalité du monde patronal belge, capitaine d’industrie et ancien président de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB)[1].
Durant la Seconde Guerre mondiale, il collabore avec les Nazis et intègre les Jeunesses hitlériennes. Dans un ouvrage paru en 1995 — Derrière le miroir. Une jeunesse dans la guerre[2] —, il reconnaîtra s'être fourvoyé et indiquera que cela avait été une erreur de sa part[3].
Biographie
[modifier | modifier le code]Entrepreneur, André Leysen reprend après son mariage en 1952, l'entreprise maritime "Ahlers" de son beau-père, qu'il développe à l'international avant d'ouvrir son capital à Stinnes AG.
Fortune faite, il fonde avec d'autres entrepreneurs flamands le groupe de presse VUM pour sauver le journal De Standaard en faillite. Il fut aussi entre autres CEO d'Agfa-Gevaert et président de la Fédération des entreprises de Belgique (FEB).
Il est le père de Christian et Thomas Leysen.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- André Leysen reconnut s’être fourvoyé en 1945, Christian Laporte, 12 juillet 2015, La Libre Belgique.
- Derrière le miroir. Une jeunesse dans la guerre, Éditions Racine, 1995.
- « Un grand patron avoue son passé nazi [...] qui l'avait vu endosser l'uniforme des Jeunesses hitlériennes avant de partir pour le Reich en septembre 44. [...] À la libération de la Belgique, André Leysen partit pour l'Allemagne, à l'instar des Flamands qui avaient trop ouvertement collaboré avec l'ennemi. [...] André Leysen est clair : son choix d'il y a cinquante ans fut une erreur. », cf. Christian Laporte et René Breny, « La confession d'André Leysen », sur Le Soir, (consulté le )