Anita Molinero
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Représentée par | Galerie Christophe Gaillard |
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Anita Molinero, née à Floirac (Gironde) en 1953, est une sculptrice française.
Biographie
[modifier | modifier le code]Fille d'un anarchiste espagnol et d'une française, issue de l’école supérieure des Beaux-Arts de Marseille, Anita Molinero a longtemps utilisé les objets et matériaux issus de décharge et le plastique. Durant ses années punk, elle collectionne ces objets trouvés et les expose dans leur pauvreté brute[1].
Son rapport à la sculpture est physique. Elle transforme, découpe à la scie sauteuse, « brutalise » par le feu, par la force, par la peinture la matière pour faire émerger une œuvre chaotique, exubérante et instable[2],[1].
Anita Molinero est à l'opposé de la sculpture conceptuelle qui délègue la fabrication[3].
Elle participe en 2009 à La Force de l'Art n°2, triennale d'art présentée dans la nef du Grand Palais[4]. En 2012, elle est choisie pour créer la station de la porte de la Villette sur la ligne 3b du tramway d'Île-de-France[5]. Vivant et travaillant à Paris et Marseille, elle est professeur de sculpture à l'école supérieure d'art et de design Marseille-Méditerranée, ex-école supérieure des Beaux-Arts de Marseille.
Expositions personnelles (sélection)
[modifier | modifier le code]- 2022, Anita Molinero, Extrudia, Musée d'art Moderne de Paris
- 2021, Assis, debout, couché, Mamco
- 2019, L'Îlot rouge, Musée des beaux-arts de La Chaux-de-Fonds
- 2017, Des ongles noirs sous le vernis, Musée Sainte-Croix, Les Sables-d'Olonne,
- 2017, La grosse bleue, Galerie Thomas Bernard Cortex Athletico, Paris[6]
- 2014, Oreo, Le Consortium, Dijon
- 2013, Hallali, Galerie Journiac, Paris
- 2012, La fiancée du pirate, Galerie Gutharc, Paris
- 2012, Prequel, Mamco Genève, Suisse
- 2011, Galerie Édouard Manet, Gennevilliers
- 2009, Ultime Caillou, FRAC Alsace, France
- 2009, En souvenir de vaux et petit, Longepierre, France
- 2009, Anita Molinero, Galerie Alain Gutharc, France
- 2006, Extrusoït, Mamco Genève, Suisse
Références
[modifier | modifier le code]- Michaud 2011.
- Azimi 2009.
- « Anita Molinero. Des ongles noirs sous le vernis », sur lemasc.fr, (consulté le ).
- « La Force de l'Art 02 - Grand Palais », sur Artistikrezo, (consulté le )
- Poiret 2012.
- « La Grosse Bleue, Anita Molinero », sur www.galeriethomasbernard.com (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles de journaux
[modifier | modifier le code]- Emmanuelle Lequeux, « Anita Molinero : "D'émouvants paris" », Le Monde, (lire en ligne).
- Dominique Poiret, « Le T3, un parcours très contemporain », Libération, (lire en ligne).
- Yves Michaud, « Anita Molinero, incendiaire », Libération, (lire en ligne).
- Roxana Azimi, « La « Nouvelle Vague » des plasticiens français », Le Monde, .
- Gérard Lefort, « À Lyon, Anita Molinero expose ses explosions sculptées », Libération, (lire en ligne).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- « Anita Molinero », sur le site documentsdartistes.org/.
- « Anita Molinero », sur le site patrimoineetartcontemporain.com.
- Toxic Dream, documentaire vidéo d'Alessandro Mercuri et Haijun Park (20 min), diffusé sur ParisLike, 2011 (ISSN 2117-4725)
- (en) « Anita Molinero, 1953, FR », sur le site www.artfacts.net.
- « Anita Molinero, Prequel », sur le site du Musée d'Art moderne et contemporain (Genève).
- Jean-Paul Gavard-Perret, « Anita Molinero, La sculpture comme épreuve de force et d'hystérie », sur le site www.arts-up.info.
- « Biennale d'Art contemporain du Havre : rencontre avec Anita Molinero, sculpteur (vidéo). », sur le site www.creativtv.net.