Antoine Paccard
Antoine Paccard, le à Quintal (duché de Savoie) et mort le à Lyon, est le fondateur de la fonderie de cloches Paccard[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Né à Quintal (Haute-Savoie), il exerce le métier de laboureur[1].
Le , il épouse Françoise Gruffy en l'église de Quintal, native du même village, dont il aura huit enfants.
Le , il est élu maire de sa commune[1].
Au printemps de l'année 1796, devant doter le clocher de l'église d'une cloche qui avait été détruite lors de la Terreur, il fait appel à un maître fondeur itinérant, Jean Baptiste Pitton, originaire de Carouge[2]. Proposant son aide au fondeur de cloche, il apprend le métier en observant le professionnel. Il décide alors de se lancer dans cette industrie. Il fabrique son premier four à Quintal et l'exploitera avec ses enfants, puis ses descendants prendront la relève, l'atelier sera utilisé par les frères Beauquis, beaux-frères de Jean Pierre Paccard (fils d'Antoine).
Il partira vers 1816 sur Lyon afin d'apporter son art à la famille Frerejean[1].
Il décède à Lyon le .
Sources et références
[modifier | modifier le code]- Jean-Marie Mayeur, Christian Sorrel et Yves-Marie Hilaire, La Savoie, t. 8, Paris, Éditions Beauchesne, coll. Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, 1996, 2003, 441 p. (ISBN 978-2-7010-1330-5), p. 315-316.
- Françoise Dantzer, Les Bauges : Terre d'art sacré, La Fontaine de Siloé, , 251 p. (ISBN 978-2-84206-272-9), p. 53.