Porte Caelimontane
Porte Caelimontane Arc de Dolabella et Silanus | ||
Porte Caelimontane reconstruite sous la forme d'un arc de triomphe, vue de l'extérieur | ||
Lieu de construction | Mur Servien, voie Appienne | |
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Date de construction | 1. IVe siècle av. J.-C. 2. 10 apr. J.-C. | |
Ordonné par | 1. Sénat romain 2. Publius Cornelius Dolabella et Caius Junius Silanus | |
Type de bâtiment | 1. Porte fortifiée 2. Arc de triomphe | |
Le plan de Rome ci-dessous est intemporel. | ||
Coordonnées | 41° 53′ 04″ nord, 12° 29′ 39″ est | |
Liste des monuments de la Rome antique | ||
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La Porte Caelimontane (latin : Porta Caelimontana) est une des portes de la Rome antique, dans le mur servien, située entre la Porte Querquétulane et la Porte Capène. Elle est reconstruite au début du Ier siècle et prend la forme d'un arc de triomphe romain : l'arc de Dolabella et Silanus (en latin : Arcus Dolabellae et Silani).
Localisation
[modifier | modifier le code]La porte se trouve sur le Caelius[1], au sommet du Clivus Scauri, à l'angle nord de la caserne des pérégrins[2], sur le tracé de l'aqueduc de l'Aqua Marcia, près de l'actuelle église de Santa Maria in Dominica[3].
Histoire
[modifier | modifier le code]En 10 ap. J.-C., la porte est reconstruite par les consuls Publius Cornelius Dolabella et Caius Junius Silanus[2],[a 1] sous la forme d'un arc de triomphe[4]. L'arc est probablement construit à l'occasion de la restauration du réseau d'aqueducs de la ville décidée par Auguste, comme l'arc de Lentulus et Crispinus, pour soutenir un tronçon de l'aqueduc de l'Aqua Marcia. Il est ensuite réutilisé par Néron lorsqu'il fait construire l'arcus Neroniani, branche de l'aqueduc de l'Aqua Claudia[2].
Description
[modifier | modifier le code]L'arc à une baie est fait de travertin et soutient une branche de l'aqueduc de l'Aqua Marcia[2]. Le passage voûté est large de 4 mètres et haut de 6,56 mètres. Des blocs de tuf de Grotta oscura, typiques des matériaux utilisés pour l'enceinte servienne, ont été retrouvés sous le pilier nord. L'arc est décoré de deux corniches et l'attique porte une inscription donnant l'identité des commanditaires[3].
Transcription de l'inscription[a 1] |
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P. CORNELIVS P.F. DOLABELLA C. IVNIVS C.F. SILANVS FLAMEN MARTIAL(IS) CO(N)S(VLES) EX S.C. FACIVNDVM CVRAVERVNT IDEMQVE PROBAVERVNT |
- Porte Caelimontane vue de l'intérieur.
- L'arc de Dolabella et Silanus et arche de l'aqueduc sur une gravure du Piranèse.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Sources modernes :
- Platner et Ashby 1929, p. 405.
- Platner et Ashby 1929, p. 38.
- Parment et Varinlioğlu 2008.
- Coarelli 1996, p. 325.
- Sources antiques :
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Samuel Ball Platner et Thomas Ashby, A topographical dictionary of Ancient Rome, Londres, Oxford University Press, , 608 p.
- Eva Margareta Steinby (dir.), Lexicon Topographicum Urbis Romae, Edizioni Quasar, 1993-1996
- (it) Filippo Coarelli, « Porta Caelimontana », dans LTUR III, , p. 324
- (it) M. Andreussi, « Murus Servii Tullii », dans LTUR III, , p. 322
- (it) Z. Mari, « Arcus Dolabellae et Silani », dans LTUR I, , p. 91-92
- (en) Todd W. Parment et Günder Varinlioğlu, « Arcus Dolabellae et Silani », Digital Augustan Rome, (lire en ligne)