Archon (Aisne)

Archon
Archon (Aisne)
L'église paroissiale, bretèche vue de la place.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Vervins
Intercommunalité Communauté de communes des Portes de la Thiérache
Maire
Mandat
Nicolas Dufourg
2020-2026
Code postal 02360
Code commune 02021
Démographie
Gentilé Archonais
Population
municipale
79 hab. (2021 en évolution de −9,2 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 44′ 32″ nord, 4° 07′ 09″ est
Altitude Min. 146 m
Max. 225 m
Superficie 6,37 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Vervins
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Archon
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Archon
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Voir sur la carte topographique de l'Aisne
Archon
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Archon

Archon est une commune française située dans le département de l'Aisne en région Hauts-de-France.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la rivière Brune, le cours d'eau 01 des Ognies[1], le cours d'eau 02 du Vivier[2], le fossé 01 de la commune d'Archon[3] et le fossé 31 de la commune d'Archon[4],[5],[Carte 1].

La Brune, d'une longueur de 37 km, prend sa source dans la commune de Brunehamel et se jette dans le Vilpion à Thiernu, après avoir traversé 20 communes[6].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique d'Archon[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 892 mm, avec 13,7 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Banogne-Recouvrance à 19 km à vol d'oiseau[9], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 773,4 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Au , Archon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14] et hors attraction des villes[15],[16].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,9 %), prairies (40,7 %), zones urbanisées (5,3 %)[17].

L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Archium en 1124, Archon[18] et Archon en Thiérache en 1464[19], Arson en 1640, Arsou et Oignies en 1735, Archon-et-Oignies en 1745, Archon et Ogny en 1792[20].

Ce toponyme a pour signification : « Petite arche de pont, pont aux petites arches »[18].

Église fortifiée d'Archon et ses deux tours.

On y a retrouvé des silex taillés du moustérien et des poteries romaines. Au XIIIe siècle, la seigneurie fut cédée aux abbayes Saint-Rémi de Reims et Saint-Vincent de Laon et au chapitre de Rozoy.

Le village a de belles maisons et des granges anciennes construites en bois et torchis. Archon possède un château privé et restauré, le château d'Ogny, édifice du XVIe/XVIIe siècle avec un logis carré flanqué de deux tours aux angles opposés, un portail carré, deux tours carrées. L'ancien moulin d'Ogny est devenu une ferme. L'église Saint-Martin est fortifiée. La façade est protégée par deux tours rondes de chaque côté de la porte et reliées par une passerelle, meurtrières et bretèche.
Patrie de Jean d'Ongnies abbé de La Valroy en 1394, de Pierre Antoine Menu (1769-1844) né à Archon le 2 novembre 1769 chevalier de la Légion d'honneur, et de Marcel Cury (1891-1984) historien local auteur du Glossaire d'Archon, Rozoy sur Serre et Parfondeval.

Archives : Les deux plus anciens actes d'état civil d'Archon, témoignent de baptêmes en l'église Saint-Martin, fin octobre 1660. Le premier est celui d'une fille, Jeanne LENGRENE, le second de Jacques CURY fils de Simon CURY et Claude MENNESSON. De 1660 à 1668, nous ne trouvons que des actes de baptême.

Apparaîtront ensuite les mariages. Le premier cité le 3 juillet 1668, est le mariage de deux veufs, Michel DUGARD et Marguerite LENGRENE, dont sont témoins Jean LENGRENE et Claude CHOLLET manouvriers et Louis de LABARRE.

Les inhumations enfin dès janvier 1669. Antoinette BOUCHE est inhumée le 23 janvier, mais nous ne savons pas la date précise du décès ni son âge. Les témoins cités, ses enfants Jacques et François JUMELET, permettent de savoir qu'Antoinette est adulte et l'épouse d'un certain JUMELET.

Les actes de décès et de mariages seront parfois plus riches en informations, permettant de remonter au début du XVIIe siècle, voire fin XVIe siècle. Ainsi le 20 février 1670 est inhumé Jean ROBINET âgé d'environ 85 ans, né donc vers 1585 sous le règne d'Henri III.

L'étude de ces documents aide à mieux tracer l'histoire des populations d'Archon sur 400 ans, donc à mieux comprendre les évolutions économiques et démographiques du village. Cette étude est en cours, elle s'appuie sur l'analyse des données suivantes :

a) L'évolution des naissances, mariages et décès de 1660 à 2010 (on a remarqué une très forte croissance de la population sous le Premier Empire, une chute très brutale de 1850 à 1900).

b) L'apparition et la disparition des patronymes : GRIMPRET, CURY, MENU, MARCHAND, LEFEVRE sont présents depuis au moins le milieu du XVIIe siècle, VILAIN depuis le début du XVIIIe siècle jusqu'à nos jours. LENGRENE, MENNESSON, FOULON, TAUTE… ne sont plus portés à Archon depuis longtemps.

c) Apparitions, disparitions d'activités (tisserand, laboureur, maréchal-ferrant, maître d'école, boulanger).

Carte de Cassini

[modifier | modifier le code]
Carte de Cassini du secteur
(vers 1750).
Le château d'Ognies blotti dans la vallée du ruisseau Le Rû d'ognies.

La carte de Cassini montre qu'au XVIIIe siècle, Archon est une paroisse située sur la rive droite du "Rû d'Ognies". Au nord est représentée la Ferme du Noir Bled (la ferme du Blé noir) qui doit être aujourd'hui le Gaec de la Petite Prée. Au nord-est sont représentés le hameau de Narion (Hameau de Navillon actuellement), le Château d'Ognies et le moulin.

État civil

Registres d'actes, 1660-1699 ; 1700-1749 ; 1750-1769 ; 1770-1789 ; 1790-1800 ; 1801-1819 (manque 1808) ; 1820-1835 ; 1836-1842 (reconstitué) ; 1843-1862 ; 1863-1892 (manque 1873-1882) ; lacune 1893-1918 (excepté 1913 qui est reconstitué) ; 1919-1956 ; 1957-1976. Tables, 1802-1952.

Actes retrouvés fin 2010 : actes 1789 – 1790, 1791, naissances 1793, an II, décès an III, naissances an V, décès an VIII, naissances an X, 2 naissances 1807, année 1808, 2 décès 1819, année 1835.

Population, économie sociale, statistique Recensements : an IV (hommes de plus de 12 ans) 1836-1906, 1926, 1931, 1936, 1954, 1962.

Par arrêté préfectoral du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Laon pour intégrer l'arrondissement de Vervins[21].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Plaque Hommage aux soldats de la Guerre 14-18.

Découpage territorial

[modifier | modifier le code]

La commune d'Archon est membre de la communauté de communes des Portes de la Thiérache, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Rozoy-sur-Serre. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[22].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Vervins, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[14]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vervins pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[14], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[23].

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs[24]
Période Identité Étiquette Qualité
1965 1983 Roger Fleury    
1983 1989 Michel Dufourg    
1989 mars 2008 Alain Dufourg DVD  
mars 2008[25] mai 2020 Jean-Luc Villain MoDem Agriculteur
Réélu pour le mandat 2014-2020[26]
mai 2020 En cours
(au 11 juillet 2020)
Nicolas Dufourg    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].

En 2021, la commune comptait 79 habitants[Note 2], en évolution de −9,2 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
329370384398388388389376362
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
323298278258234231221205228
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
230222224175187178162157143
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1541461281188783928589
2021 - - - - - - - -
79--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Le cadran de 1820 et la citation de l'instituteur Prévost : « La gloire du monde passe comme l'ombre ».

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Pierre Antoine Menu (1769 - 1844) Soldat de l'an II à 24 ans. Après avoir combattu 22 ans dans toute l'Europe, il prendra sa retraite en Thiérache, à Beaumé, capitaine d'infanterie et chevalier de la Légion d'honneur[31].

Né au village d'Archon le 2 novembre 1769, dans une famille de tisserands. Du 22 avril 1793 au 1er septembre 1815, Pierre Antoine fait toute sa carrière militaire au 84e régiment d'infanterie de ligne. Blessé d'un coup de feu sous le téton droit le 26/7/1812 à Koukoviaczi près de Vitepsk, Bataille d'Ostrovno, il ne quitte l'armée qu'à la chute de l'Empire. Mort à Beaumé, le 15 janvier 1844. La stèle de sa sépulture existe toujours[32].

Marcel Cury (1891 - 1984) agriculteur et historien, auteur avec le Dr Georges Railliet du Glossaire d'Archon, Rozoy sur Serre et Parfondeval et de nombreux articles parus notamment dans Linguistique Picarde[33].

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • « Les églises fortifiées de la Thiérache » - Guide de découvertes / Sites de Mémoire, balades et circuits - Coll. Guide « Pays côté Histoire » - p. 27 (éd. Chamina, 2006, format 14 x 21 cm, 48 pages, (prix de vente 2007 : 6 euros) - (ISBN 2-84466-110-6))
  • « Glossaire d'Archon, Rozoy sur Serre et Parfondeval » - de Marcel Cury et Georges Railliet. Musée de Picardie, Amiens, 1965. Avec une carte dépliante de la région de nageoire en volume. Collection de la Société de Linguistique Picarde III. Publié with Le Concours du CNRS. Broché, 107 pages coupées non, format 16,5 x 25 cm.
  • « Le Canton de Rozoy-sur-Serre: histoire, géographie, biographie, statistique » - de Isidore Philoximène Mien-Péon, Typographie et Lithographie de Jules Mourreau, Saint-Quentin 1865.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique d'Archon » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Sandre, « le cours d'eau 01 des Ognies »
  2. Sandre, « le cours d'eau 02 du Vivier »
  3. Sandre, « le fossé 01 de la commune d'Archon »
  4. Sandre, « le fossé 31 de la commune d'Archon »
  5. « Fiche communale d'Archon », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
  6. Sandre, « la Brune »
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Archon et Banogne-Recouvrance », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Banogne-recouvrance » (commune de Banogne-Recouvrance) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Banogne-recouvrance » (commune de Banogne-Recouvrance) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. a b et c Insee, « Métadonnées de la commune ».
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a et b Ernest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 1370
  19. Dans les registres du bailli de Vermandois.
  20. Revue internationale d'onomastique - Page 270
  21. « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements de l'Aisne - Recueil n°195 des actes administratifs du 21 décembre 2016 des Hauts-de-France », sur prefectures-regions.gouv.fr, (consulté le ).
  22. « communauté de communes des Portes de la Thiérache - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  24. Archives Municipales et Départementales.
  25. Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
  26. « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le ).
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. Légion d'Honneur cote LH/1828/37(Archives Nationales)
  32. Inscrite à l'Inventaire du Patrimoine culturel de Picardie et à l'Inventaire général du Patrimoine culturel (Ministère de la Culture)
  33. Revue trimestrielle de la Société de linguistique picarde, Musée de Picardie, Amiens