Ardes
Ardes | |||||
L'entrée du village. | |||||
Héraldique | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Issoire | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire | ||||
Maire Mandat | Jacques Therme 2020-2026 | ||||
Code postal | 63420 | ||||
Code commune | 63009 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Ardoisiens | ||||
Population municipale | 605 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 36 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 24′ 16″ nord, 3° 07′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 485 m Max. 1 039 m | ||||
Superficie | 16,59 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Issoire (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Brassac-les-Mines | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes | |||||
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Ardes est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région d'Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Ardes est implanté sur les contreforts orientaux du Cézallier dont il est le principal bourg. Le village est également divisé en deux parties : le gros du bourg se situe sur un petit plateau dominant la vallée de la Couze tandis qu'une autre partie est située en contrebas le long de la rivière. Les toits du village sont rouges, les tuiles ayant remplacé les lauzes. En un siècle et demi, le village a perdu 80 % de sa population mais depuis quelque temps, la démographie repart à la hausse : nouveaux élèves à l'école, nouvelle épicerie, nouvelle boulangerie. La vie reprend dans ce village qui comme tant d'autres dans le Cézallier a été déserté. L'espoir d'une nouvelle vie se lit sur les façades refaites à neuf de certaines maisons.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 705 mm, avec 8,1 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Anzat-le-Luguet_sapc », sur la commune d'Anzat-le-Luguet à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 7,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 207,2 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Il est situé le long de la rivière Couze d'Ardes ce qui lui vaut parfois l'appellation d'Ardes-sur-Couze.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Ardes est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7]. Elle est située hors unité urbaine[8]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Issoire, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[8]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (72,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (75,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28,9 %), prairies (18,7 %), terres arables (3,7 %), zones urbanisées (3,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,5 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom officiel de la commune est et reste Ardes. On note toutefois l'utilisation fréquente, même au sein des administrations, d'une appellation d'usage Ardes-sur-Couze.
Son nom vient du mot ardua qui désigne en gaulois un lieu en hauteur[12].
Histoire
[modifier | modifier le code]Autrefois propriété de la famille de Mercœur. L'élevage ovin a joué un rôle majeur dans l'économie du village qui a donné son nom à une race locale, l'ardes[13].
Le canton a subi un fort exode au XIXe siècle.
Ardes est un ancien bourg de tanneurs.
Les Hospitaliers
[modifier | modifier le code]La Rivière l'Évêque est une ancienne propriété de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, membre de leur commanderie de Montchamp jusqu'à la Révolution française. Initialement, un don d'Étienne VI de Mercœur, évêque de Clermont aux Augustins de Saint Laurent d'Oulx échangé en 1240 avec les Hospitaliers contre l'Hôpital de Chaumont[14],[15]
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Découpage territorial
[modifier | modifier le code]Ardes a été, jusqu'en mars 2015, chef-lieu de canton. À l'issue du redécoupage des cantons du département, la commune est rattachée au canton de Brassac-les-Mines[16].
Elle a également été le siège de la communauté de communes Ardes Communauté. Celle-ci a fusionné avec sept autres communautés de communes du Pays d'Issoire pour former, le , la communauté d'agglomération Agglo Pays d'Issoire.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Les habitants sont nommés les Ardoisiens[20]. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2021, la commune comptait 605 habitants[Note 3], en évolution de +17,25 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]L'eau fortement minéralisée du groupe Danone, Arvie, était produite à Ardes, à 8 millions de litres en 2008. Danone Eaux France a décidé de se désengager de l'exploitation et de la commercialisation de cette eau, la jugeant « trop salée, trop minéralisée », sans impact sur l'emploi puisque certains salariés sont affectés sur l'usine de Volvic selon son directeur[25]. Cette source a été rachetée en 2010 par une entreprise désormais placée en liquidation judiciaire, Eurokin[26]. Rachetée en 2012 par Qaf Limited, un groupe agroalimentaire de Singapour, l'usine a repris son activité sous l'eau nom de « société des eaux du Cézallier ». L'eau est désormais commercialisée sous le nom de « Ardesy ».[réf. nécessaire]
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Dizaint[27].
- Croix d'Ardes[28].
- Dominant le bourg et la vallée de Rentières, « le doigt de Mercœur », tour ruinée, vestige du château de l'autrefois puissante famille de Mercœur.
- Dans le bourg, quelques vestiges d'un autre château, détruit en 1633 sur ordre de Richelieu.
- Église de Rivière-l'Evêque
- Un parc animalier: Le Parc animalier d'Auvergne[29].
- Le musée des Vieux-Métiers.
Personnalité liée à la commune
[modifier | modifier le code]- Saint Odilon est né à Ardes en 962.
Héraldique
[modifier | modifier le code]D'or à trois fasces ondées d'azur |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Réélu en [17].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Ardes et Anzat-le-Luguet », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Anzat-le-Luguet_sapc », sur la commune d'Anzat-le-Luguet - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Anzat-le-Luguet_sapc », sur la commune d'Anzat-le-Luguet - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Issoire », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise. Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, Éditions Errance, , 385 p., p. 52
- Meyer C., « mouton Ardes », sur dico-sciences-animales.cirad.fr, Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, (consulté le ).
- G. Fournier, « Notes historiques sur Ardes et sa paroisse », Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, , p. 432 (présentation en ligne).
- Hippolyte Bouffet, « Les Templiers et les Hospitaliers en Haute Auvergne », Revue de haute Auvergne, , p. 120, lire en ligne sur GallicaErreur de date, lire 1240 et non 1244. « Calvimonte » : Il s'agit de Chaumont (Italie) en Dauphiné, initialement du diocèse de Turin puis de celui d'Embrun où la prévôté de Saint-Laurent d'Oulx était très implantée..
- Décret no 2014-210 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Puy-de-Dôme.
- « Bernard Veissière conserve son fauteuil », La Montagne, .
- « Liste des Maires du Puy-de-Dôme »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
- Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 22 (édition du Puy-de-Dôme).
- « Puy-de-Dôme », sur habitants.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Éric Barbier, « Ardes-sur-Couze passe au régime sec », La Montagne, , p. 3.
- Olivier Choruszko, « La bouteille bleue d'Arvie a bu le bouillon… », La Montagne, .
- Girard, A la découverte d'églises méconnues : Ardes et Apchat, le Gonfanon no 20, Argha.
- Notice no PA00091864, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Parc animalier d'Ardes sur Couze, sur viafrance.com.