Armand Călinescu
Armand Călinescu | |
Armand Călinescu en 1939. | |
Fonctions | |
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Président du Conseil des ministres de Roumanie | |
– (6 mois et 14 jours) | |
Monarque | Carol II |
Prédécesseur | Miron Cristea |
Successeur | Gheorghe Argeșanu (intérim) Constantin Argetoianu |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Pitești (royaume de Roumanie) |
Date de décès | (à 46 ans) |
Lieu de décès | Bucarest (royaume de Roumanie) |
Sépulture | Monastère de Curtea de Argeș |
Nationalité | Roumaine |
Parti politique | Parti national paysan |
Conjoint | Adela Călinescu (1895-1983) |
Diplômé de | Université de Paris Université de Bucarest |
Profession | Juriste Philosophe Économiste |
Religion | Orthodoxe |
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Présidents du Conseil des ministres de Roumanie | |
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Armand Călinescu, né le à Pitești et mort le à Bucarest, est un économiste et homme politique roumain.
Biographie
[modifier | modifier le code]Après des études de droit et philosophie à l'université de Bucarest, il obtient un doctorat en sciences politiques et économiques à Paris.
Membre du Parti national paysan, il est élu député entre 1926 et 1937.
Son attitude intransigeante face aux « légionnaires » de la Garde de fer conduit en 1933 à la chute du gouvernement Vaida-Voevod, dont il fait partie. Il intègre ensuite le gouvernement mené par Octavian Goga comme ministre des Affaires intérieures.
En 1938, il est à l'origine de l'arrestation du chef des « légionnaires » : Corneliu Codreanu, ensuite condamné à 10 ans de travaux forcés aux mines de sel pour « collusion avec une puissance étrangère » (l'Allemagne nazie). Călinescu combat par les armes ce mouvement fasciste et antisémite, fait tirer sur ses rassemblements, et commandite l'exécution, sans jugement, de leur chef durant sa détention.
Călinescu est membre fondateur, en décembre 1938, du parti royaliste le « Front de la renaissance nationale » de Carol II. Après avoir été brièvement ministre de la Santé, ministre de l'Éducation nationale et ministre de la Défense nationale, le roi le nomme président du Conseil des ministres du royaume de Roumanie le .
Armand Călinescu poursuit la politique de ses prédécesseurs consistant à un rapprochement avec la France et la Grande-Bretagne et en septembre 1939, il autorise le gouvernement, l'or polonais et les restes de l'armée, à embarquer à Constanța sur les bateaux du Service maritime roumain et sur le navire britannique HMS Eocene du Cdt. Robert E. Brett[1], pour rejoindre à Alexandrie, en Égypte britannique, ce qui deviendra l'Armée polonaise de l'Ouest, qui combattra ensuite en France, puis au Royaume-Uni. Le gouvernement polonais évita ainsi la capitulation de la Pologne et permit aux combattants polonais de continuer la lutte contre l'Allemagne.
Les « légionnaires » dénoncent l'existence d'un plan d'Armand Călinescu, approuvé par la Grande-Bretagne, de destruction des champs pétrolifères de Ploiești en cas d'attaque allemande sur la Roumanie. Armand Călinescu est assassiné le 21 septembre 1939, à Bucarest, par des « légionnaires », comme « vengeance pour les persécutions » qu'ils avaient subies, dont la mort de leur fondateur.
Notes
[modifier | modifier le code]- George M. Taber, Chasing gold, Pegasus Books, New-York 2014, (ISBN 9781605989754), [1]