Arnac-Pompadour
Arnac-Pompadour | |||||
Château de Pompadour. | |||||
Blason | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Corrèze | ||||
Arrondissement | Brive-la-Gaillarde | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Lubersac-Pompadour | ||||
Maire Mandat | Alain Tisseuil 2020-2026 | ||||
Code postal | 19230 | ||||
Code commune | 19011 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pompadour (nom de famille initialement, pas de "s" pour les habitants) | ||||
Population municipale | 1 160 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 77 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 23′ 50″ nord, 1° 22′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 279 m Max. 475 m | ||||
Superficie | 15,09 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton d'Uzerche | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Corrèze Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine | |||||
Liens | |||||
Site web | www.pompadour.net | ||||
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Arnac-Pompadour (Arnac e Pompador en occitan) est une commune française située dans le département de la Corrèze en région de Nouvelle-Aquitaine.
En Limousin et sur les panneaux indicateurs, la commune est habituellement appelée simplement Pompadour, bien que l'agglomération de Pompadour soit partagée entre les communes d'Arnac-Pompadour et de Saint-Sornin-Lavolps.
Le nom de Pompadour devint mondialement célèbre grâce à la favorite de Louis XV, Madame Le Normant d'Étiolles à qui le roi fit don du château de Pompadour et du titre de marquise qui lui était associé.
La ville voit son nom régulièrement associé au monde du cheval et des courses hippiques.
Géographie
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 160 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lubersac à 5 km à vol d'oiseau[4], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 130,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Arnac-Pompadour est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (75,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (60,1 %), zones agricoles hétérogènes (16,7 %), forêts (13,8 %), zones urbanisées (7,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[12].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Transport routier
[modifier | modifier le code]Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune d'Arnac-Pompadour est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[13]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[14].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 17,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 707 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 18 sont en aléa moyen ou fort, soit 3 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 2].
Concernant les feux de forêt, aucun plan de prévention des risques incendie de forêt (PPRIF) n’a été établi en Corrèze, néanmoins le code de l’urbanisme impose la prise en compte des risques dans les documents d’urbanisme. Le périmètre des servitudes d'utilité publique et des zones d'obligation légale de débroussaillement pour les particuliers est quant à lui défini pour la commune dans une carte dédiée[16].
Histoire
[modifier | modifier le code]Le château date du XIe siècle, édifié par Guy de Lastours.
Entre la moitié du XIIe à la moitié du XIIIe siècle, les Hélie de Ségur s'installent à Pompadour, au château des Lastours dont ils deviennent membres de la familia, et prennent le nom d'Hélie de Pompadour. Du XIIIe aux XIVe et XVe siècles, ils s'emparent progressivement de la seigneurie de Pompadour, usant de stratégie matrimoniale, copiant les armes des Lastours (d'azur à trois tours d'argent ; leur château éponyme est à Lastours) et récupérant les droits des Pierre-Buffière en 1298 : Geoffroi Hélie est dit damoiseau de Pompadour en 1335, Ramnulphe s'intitule seigneur de Pompadour à la mi-XIVe siècle, et Jean abandonne le patronyme Hélie à la mi-XVe siècle[17].
Les premiers Hélie, chevaliers du château de Pompadour depuis la 2e moitié du XIIe siècle, ne sont pas parfaitement connus, ni surtout leurs conjointes. Sous toute réserve, et semble-t-il de père en fils (mais il peut y avoir des inversions dans les premières générations, et des générations manquantes)[18],[19],[20] :
- Geoffroi Ier Hélie de Ségur, fl. au XIIe siècle sous Louis VII, un des chevaliers castraux de Pompadour ; il aurait marié une Pompadour (des Lastours ?) après 1160
- Geoffroi II Hélie de Pompadour (1re moitié du XIIIe siècle), qu'on dit marié à Sibylle de Lastours (La Chesnaye dit : x 1250 Sibylle, fille du vicomte Aimeri VIII de Rochechouart ; il donne aussi pour père à Geoffroy II : Ranulfe (Ier), fils de Geoffroy Ier, et pour mère Marie d'Estaing, les deux mariés en 1205 ; cette génération supplémentaire, si elle est avérée, décalerait d'un cran la numérotation des Ranulfe qui suivent)
- Geoffroi III Hélie de Pompadour (2e moitié du XIIIe siècle), peut-être époux d'Isabelle de Chazeron (Chazeron en Combraille ?), ou d'une Flamenc de Bruzac (famille périgourdine) ?
- Ranulfe/Ramnulphe/Arnoul/Renoul Ier Hélie de Pompadour (2e moitié du XIIIe siècle, † vers 1316), x Souveraine, dame de Monceaux à Viam (dite fille de Mathe de Comborn (Serait-ce Mathe de la Marche, fille d’Imbert/Humbert, et femme de Guichard II de Comborn ? Ou bien plutôt Souveraine, fille d’Archambaud VII de Comborn, le neveu de Guichard II ?)
- Geoffroi IV Hélie de Pompadour (1re moitié du XIVe siècle), dit damoiseau de Pompadour en 1335, x Philippe de La Garde (prénom alors épicène), fille de Jean de La Garde, sgr. de Grandmont/de Grammont (famille limousine : cf. Ludovic de Magny : Nobiliaire universel, 1860, vol. VI, p. 268 : de La Garde), dont :
- Souveraine Hélie, x Jourdain de Moncocu (sans doute de la famille de Moncocu à Ambazac, intime des Rochechouart et titulaire de la seigneurie de Lavauguyon : cf. Bulletin de la société archéologique et historique du Limousin, 2009 : Montcocu), et/ou Souveraine, dame de Feletz à Ste-Trie ?, x 1366 Ranulfe de Pérusse des Cars < d'où Audo(u)in III, x Marguerite Hélie ci-dessous < d'où Audouin IV de Pérusse des Cars... ; et :
- Ranulfe II Hélie de Pompadour, 1er seigneur vicomte de Pompadour, sire de Bret et de St-Cyr-la-Roche, sgr. de Cromières (les Hélie de Pompadour possèdent Cromières de 1345 à 1515/1519, puis les de Selve : cf. Jean de Selve),
- x 2° 1364 Constance, fille de Guillaume de la Marche de Château-Bouché. Dont : Ranulfe (III) du Château-Bouché : Postérité, auteur d'une branche ; Geoffroi Hélie, évêque de St-Pons puis de Carcassonne († le 1er janvier 1445)
- x 1° 1355 Galienne († 1361), fille de Guy II de Chanac et d'Eustachie de Comborn, elle-même fille de Bernard III de Comborn et Blanche de Ventadour. Dont : Souveraine Hélie, x Guy Brun de Montbrun (à Dournazac) ; et :
- Jean Ier Hélie de Pompadour († v. 1424 ; né du 1°), aussi sgr. de Cromières
- x 2° 1394 Alix, fille de Jean de Cosnac et Mathe de Born d'Hautefort. Du 2° : Edouard Hélie, qu'on dit gouverneur de Carcassonne et souche de la branche des seigneurs de Villesèque des Corbières ; et sa sœur Ma(r)the Hélie, x Guy de Brilhac : Postérité ;
- x 1° 1374 Madeleine/Jeanne, fille du vicomte Bernard Ier de Ventadour et de Marguerite de Beaumont-Brienne, l'arrière-petite-fille de Louis de Brienne. Du 1° : Hélie (vers 1379-1477), évêque de Viviers en 1454 ; Péronnelle, x Jean de La Vaure, sgr. de Grandlieu ; Marguerite Hélie, x son cousin Audouin III de Pérusse des Cars ci-dessus, d'où < Audouin IV, < père de Gautier II de Pérusse des Cars, x Marie, fille de Louis de Montbron de Fontaine-Chalendray et de Radegonde, fille de Jean Ier de Rochechouart-Mortemart < Père de François, x 1516 Isabelle, fille de Charles de Bourbon-Carency et de Catherine, fille de Bertrand de Tourzel d'Alègre, dont < Suzanne de Pérusse des Cars, femme de Geoffroi V de Pompadour ci-dessous ; et :
- Golfier Ier Hélie de Pompadour († 1441 ; né du 1°) (ou Gulfier, Gouffier, ou Martial Golfier),
- x 1° Jeanne de Roffignac : d’où Galienne, x 1443 Julien de Beaupoil (de Saint-Aulaire),
- x 2° 1426/1427 Isabelle, fille de Guichard V de Comborn et de Louise, fille de Louis d’Anduze de La Voulte, dont : Geoffroy de Pompadour (1430-1514), évêque d’Angoulême, de Périgueux et du Puy, Grand aumônier de France, 1er président de la Cour des Aides et de la Chambre des Comptes de Paris ; Antoine de Pompadour († 1496), chanoine de Paris, archidiacre de Poitiers, évêque de Condom en 1486 ; Robert de Pompadour, doyen de Limoges, Grand archidiacre de Poitiers, (abbé de Terrasson en 1502/1505 ?) ; Catherine de Pompadour, x Alain de Royères de Brignac, baron de Beaudéduit (le Bois déduit à Eybouleuf et St-Léonard-de-Noblat : cf. Mairie d'Eybouleuf) ; Souveraine de Pompadour, x Jean de Razès, et :
- Jean II de Pompadour (1427-1502 ; né du 2°), baron de Treignac, Bret et St-Cyr-la-Roche, x 1453 Marguerite de Chauveron, dame du Ris et de Laurière, fille de Louis (de) Chauveron et de Marie Tranchelion, d’où :
- Antoine Ier de Pompadour († 1524), chevalier de St-Michel, conseiller du roi, 1er vicomte de Comborn et de Pompadour (il obtient Comborn et le titre vicomtal en 1508-1513, avec Treignac et Rochefort, mais doit partager la vicomté de Comborn avec les Pierre-Buffière qui obtiennent notamment Comborn), x 1489 Catherine de La Tour, fille d'Annet/Agnet IV de La Tour d'Oliergues et d'Anne Roger de Beaufort, vicomtesse de Turenne, dont :
- Marguerite de Pompadour (1491-1524), x 1511 Guillaume-Armand II (Armand XV Guillaume), vicomte de Polignac : Postérité ; Marguerite Isabeau de Pompadour, x 1° Bertrand de Lustrac de Gavaudun, et 2° François Bouchard d’Aubeterre : Sans postérité, elle lègue ses biens au maréchal de St-André, son beau-frère ; Françoise de Pompadour (1496-1548), x Antoine II de Lustrac de Fronsac, d'où : Marguerite de Lustrac († 1597), x 1° le maréchal de St-André, puis 2° Geoffroy de Caumont, d'où Anne de Caumont, marquise de Fronsac (1574-1642), mère de Léonor de Longueville, duc de Fronsac ; Louise de Pompadour, x 1526 Joachim de Chabannes-Curton, comte de Rochefort, sénéchal de Toulouse : Postérité ; et :
- François Ier de Pompadour (1490-1534), baron de Treignac, Bret, St-Cyr-la-Roche, du Ris et de Laurière, chevalier de St-Michel, x 1° 1510 Anne de La Rochefoucauld (~1485-1524), fille de François et Louise de Crussol, et x 2° 1528 Isabeau Picart, fille de Louis Picard d'Estelan, chambellan de Louis XII, dont :
- du 1° ou du 2° : Louise de Pompadour, x Jacques de Durfort de Boissières ; du 2° : Madeleine de Pompadour, x 1550 Tanneguy Le Veneur de Tillières († 1592) : Postérité ; et Françoise de Pompadour, x 1552 Claude de Maure (1517-1564) : d'où Charles de Maure (1555-tué en duel en 1575), marié à Diane de Pérusse des Cars, dame de La Vauguyon et princesse de Carency, fille de Jean et petite-nièce de Diane de Poitiers : leur fille Louise de Maure est la grand-mère paternelle de madame de Montespan ; du 1° : François de Pompadour († 1568), protonotaire, abbé d’Uzerche ; Jean de Pompadour, abbé de La Peyrouse en 1555 ; et :
- Geoffroi V de Pompadour (1513-avant ou vers 1569 ; né du 1°), x 1536 Suzanne, fille de François de Pérusse des Cars de La Vauguyon et d'Isabelle-Louise de Bourbon-Carency ci-dessus (Jean Ier Hélie de Pompadour). Parents de :
- Françoise de Pompadour, x 1561 Foucault d’Aubusson de Beauregard : Postérité ; Isabeau de Pompadour, x 1572 Gaspard Foucault de St-Germain-Beaupré (en Périgord) : Postérité ; et :
- Jean III de Pompadour (du parti royal - aux côtés d'Anjou, Monluc - tué au siège de Mussidan contre les Huguenots, le 28 avril 1569, âgé d’environ 26 ans, sans alliance) ; et son frère cadet :
- Louis Ier de Pompadour († 1591), vicomte après son frère Jean, ligueur acharné, x 1570 Perronne/Peyronne, fille de Gabriel de la Guiche de Chaumont et d’Anne Soreau de St-Gérand, tante du maréchal de St-Gérand et sœur de Philibert de la Guiche, Grand-maître de l’Artillerie (et remariée, veuve de Louis de Pompadour, à Gabriel de Pierre-Buffière de Lostanges). Dont :
- Jean (IV), baron de Laurière, lieutenant-général en Limousin après son frère Léonard-Philibert, x Charlotte, fille de François II de Fumel et Jeanne de Caumont-Lauzun, dont :
- le 1er marquis de Laurière et du Bourdet, tué au siège de Thionville en 1639 ; le baron de Nontron (la baronnie de Nontron avait été acquise par les Pompadour en 1600) ; Charlotte de Pompadour-Laurière, x 1° François Bruneau de la Rabatelière : Postérité, et 2° Gabriel de Châteaubriant des Roches-Baritaut, ancien abbé de Lezat, fils d'autre Gabriel de Châteaubriant (lui-même fils de Philippe et frère de Marguerite ci-après) ; et :
- Philibert de Pompadour, 2e marquis de Laurière et du Ris, sénéchal et gouverneur du Périgord, x 1645 Catherine († 1677), fille de Léon III de Ste-Maure-Montauzier et de Marguerite de Châteaubriant, fille de Philippe de Châteaubriant des Roches-Baritaut de Grassay, et veuve d’Antoine de Lenoncourt de Blainville. Dont :
- Julie de Pompadour-Laurière (vers 1650-1741), x 1676 Jean de Talleyrand (1640-1731), prince de Chalais et marquis d’Excideuil, fils de Charles de Talleyrand et Charlotte de Pompadour ci-dessous (Léonard-Philibert) : Postérité ;
- et Léonard de Pompadour, 3e marquis de Laurière, dit le marquis de Pompadour, menin du Grand Dauphin après Dangeau, compromis dans la conspiration de Cellamare (1718 ; cf. Les Mémoires de Saint-Simon, t. XVII, chap. IV, ) ; Perclus de dettes (notamment de jeu), Léonard vend sa terre de Laurière au financier Abraham Peyrenc de Moras († 1732) le 12 juillet 1725 ; x Gabrielle, fille du maréchal Philippe de Montaut, duc de Navailles, duc de Lavedan, puis duc de Montaut à Villebois-Lavalette, et de Suzanne de Baudéan-Parabère. Parents de :
- Françoise de Pompadour-Laurière, duchesse de Lavalette (1694-1777), x Philippe-Egon de Courcillon (1684-1719), d’où : Marie-Sophie de Courcillon (1713-1756), x Charles-François d'Albert, duc de Picquigny, 5e duc de Chaulnes, fils de Louis-Auguste d'Albert d'Ailly, dont : Marie-Thérèse d’Albert (1730-1736) ;
- (autres enfants de Louis de Pompadour) : Suzanne de Pompadour, x 1590 Jean-Carle de Carbonnières, sgr. de la Chapelle-Biron en Quercy : Postérité ; Jeanne de Pompadour, x 1593 Jean de Souillac, sgr. de Montmège (Geneanet Pierfit : famille de Souillac) ; Louise de Pompadour, x 1605 René de Courail/de Coral, sgr. de Mimole et du Mazet en Haut-Limousin (Ludovic de Magny : Nobiliaire universel, vol. 4, 1857 : de Coral, p. 7) ; et :
- Jean (IV), baron de Laurière, lieutenant-général en Limousin après son frère Léonard-Philibert, x Charlotte, fille de François II de Fumel et Jeanne de Caumont-Lauzun, dont :
- Léonard-Philibert Ier de Pompadour (1585-1634)[21], chevalier des Ordres du roi en 1633, lieutenant-général en Limousin après Henri de Schomberg, x 1° 1610 Marguerite la Jeune de Lorges de Montgommery (morte en couches en 1611 : son fils Charles ne lui survit qu’une heure), 2° 1612 Marguerite de Rohan-Guéméné, veuve de Charles d’Espinay-Durtal-Mathefelon, et 3° 1618 Marie Fabri (1601-1662, fille de Jean Fabri et sœur de Madeleine Fabri, la femme du chancelier Séguier). D’où (du 3°) :
- Pierre de Pompadour († 1710), baron de Treignac, abbé de Vigeois, dit l'abbé de Pompadour ; François de Pompadour († 1639), chevalier de Malte ; autre François de Pompadour († à 13 ans en 1647), dit le vicomte de Pompadour ; Charlotte de Pompadour, x 1637 Charles de Talleyrand, prince de Chalais, marquis d’Excideuil : Postérité (dont Jean de Talleyrand ci-dessus : Branche de Laurière) ; Marie de Pompadour, x 1649 François Bouchard d’Aubeterre d’Esparbez de Lussan : Postérité ; Marguerite de Pompadour, x 1650 René de Préteval de Saint-Paër, marquis de Clère et Panilleuse : Postérité ; Jeanne de Pompadour, x 1654 Henri de St-Martial, sgr. de Puydeval, marquis de Conros ; Esther de Pompadour, mademoiselle de Treignac, religieuse, abbesse de St-Bernard de Tulle (les Bernardines) († 1705) ; et :
- Jean IV de Pompadour (né vers 1622-1684), 1er marquis de Pompadour (plutôt que son père en 1613/1614 : car Léonard-Philibert et Marie Fabri sont toujours dits vicomte et vicomtesse de Pompadour, pas marquis), chevalier des Ordres du roi en 1660, lieutenant-général en Limousin après son oncle Jean de Laurière, vicomte de Rochechouart (Jean V) du chef de sa femme, x 1640 Marie Ire de Rochechouart-Pontville, vicomtesse de Rochechouart, fille du vicomte Jean IV de Rochechouart et de Françoise Stuer de Caussade, dont :
- Marie de Pompadour († 1723), vicomtesse de Rochechouart (Marie II) après son frère Jean, x 1674 François d’Espinay-Saint-Luc († 1694) :
- d’où Marie III Anne Henriette d’Espinay-Saint-Luc (née vers 1674-† 1731), vicomtesse de Rochechouart, x 1715 François de Rochechouart-Pontville, baron du Bâtiment et vicomte de Rochechouart (François III) : Sans postérité ;
- Jean-François de Pompadour († 1684), 2e marquis de Pompadour (Jean V), et vicomte de Rochechouart (Jean VI) : Sans postérité de sa femme de Monteclerc.
- Marie-Françoise de Pompadour (1648-1726), dernière marquise héréditaire de Pompadour après son frère Jean-François, (vicomtesse de Rochechouart), vicomtesse de Treignac, baronne de Bret, St-Cyr, la Rivière et Freissinet/Freyssinet, x 1687 François-Marie de Gontaut (1654-juillet 1727), marquis d'Hautefort (et de Pompadour par sa femme), vicomte de Ségur, comte de Montignac, baron de Thenon et de Juillac, lieutenant général : Sans postérité.
- Par testament, Marie-Françoise de Pompadour lègue en 1725-1726 sa terre de Pompadour à sa protégée Augustine de Choiseul (1697-1728 ; mademoiselle de St-Cyr), et à défaut par substitution éventuelle, au prince de Conti Louis-Armand (1695-1727) ; en 1728, au décès sans alliance ni postérité d'Augustine de Choiseul, Louis-Armand de Conti étant mort entretemps, héritent donc : sa veuve Louise-Élisabeth de Bourbon-Condé (1693-1775 ; elle assurera la réception de Madame de Pompadour pour sa présentation officielle à la Cour en septembre 1745) et leurs fils, le nouveau prince de Conti Louis-François (1717-1776) et son frère cadet Charles, comte d'Alais (disparu dès 1730). En fait, Louis-François de Conti reçoit l'essentiel de Pompadour, qu'il doit céder au roi Louis XV en juin 1745 contre 200 000 livres, une somme fournie par Pâris de Monmartel (Jean Nicolle : Madame de Pompadour et la société de son temps). Le Bien-Aimé donne alors à sa favorite Jeanne-Antoinette Poisson, épouse Le Normant d'Etioles (1721-1764), en juillet 1745, avec le titre de marquise (cependant, madame de Pompadour ne se rendra jamais dans son marquisat limousin). Viennent alors des transactions fictives : vente le 24 mai 1760 au financier Jean-Joseph de Laborde (1724-guillotiné en avril 1794), lié à la marquise de Pompadour et au ministre Choiseul, qui cède dès 1761 audit duc de Choiseul, ami de madame de Pompadour, qui échange la même année avec le roi contre Amboise, le 25 mars 1761 : Louis XV et la Couronne retrouvent ainsi Pompadour ([21], p. 365, par Gustave Clément-Simon ; et : David Feutry : Le duc de Choiseul, chez Perrin, à Paris, 2023).
Le château fut considérablement agrandi au cours des XVe siècle-XVIe siècle, au moment de l'apogée de la maison Hélie de Pompadour, Antoine Hélie de Pompadour se faisant céder en 1508-1513 la puissante vicomté de Comborn par le dernier vicomte Amanieu, dont il était le créancier et le cousin issu de germain : les maîtres de Pompadour arborent désormais le titre de vicomte de Comborn et de Pompadour. En 1640, Jean IV obtient par mariage la vicomté de Rochechouart ; de plus, la vicomté se Pompadour est élevée au rang de marquisat en sa faveur (plutôt que pour son père Léonard-Philibert en 1613).
Après l'extinction de la famille au début du XVIIIe siècle, l'héritage, comprenant le château, les terres et le titre, fit l'objet d'une longue bataille judiciaire entre le prince de Conti et le marquis de La Vallière. Finalement aucun des deux n'obtint gain de cause puisque Louis XV préempta le château le 15 juin 1745 au nom de la Couronne. Il en fit presque aussitôt don, dès le 24 juin 1745, à sa favorite, Mme d'Etiolles (1721-1764), qui prit dès lors le titre de marquise de Pompadour.
En 1760, quelques années avant sa mort, elle se sépara du château qui retomba dans le domaine royal. Louis XV y établit l'année suivante, sur la base du haras privé que la marquise avait créé en 1751, un haras royal, prospère jusqu'à la Révolution. Fermé avec la chute de l'Ancien Régime, il fut rétabli par le Directoire en 1795, et devint un Haras national en 1872.
Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom d'Arnac-la-Prairie[22].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]Ses habitants sont appelés les Pompadour (sans « s » étant donné qu'il s'agit à l'origine du nom d'une famille)[24]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[26]. En 2021, la commune comptait 1 160 habitants[Note 1], en évolution de +2,2 % par rapport à 2015 (Corrèze : −0,86 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Château de Pompadour, inscrit en 1926 au titre des monuments historiques[28]. Le château abrite le Haras national de Pompadour et fut aussi le siège des Haras nationaux.
- L'église Saint-Pierre-et-Saint-Pardoux du XIe siècle, classée en 1846 au titre des monuments historiques[29].
- La chapelle Saint-Blaise[30] dont la décoration intérieure a été confiée à l'artiste André Brasilier qui a travaillé près de cinq ans pour réaliser une peinture murale monumentale de plus de 300 m2.
- L'hippodrome de Pompadour est connu car la ville du cheval organise chaque dimanche pendant la saison d'été des courses dans cette enceinte en plein air qui fait face au château de la ville. Il abrite également en son sein un parcours international de cross.
- Le village du Club Méditerranée de Pompadour, sur la commune de Beyssac et de St Sornin Lavolps, accueillait de nombreux vacanciers français et européens. Il disposait d'une capacité d'hébergement de plus de 450 places et de nombreux équipements sportifs (19 terrains de tennis, trois manèges dont deux olympiques, cinq carrières, un terrain de rugby/football...). Cet établissement était connu depuis les années 1970 pour être le fer de lance de l'activité équitation du Club Med. il a fermé ses portes en août 2014.
- Le château de Pompadour (façade sud).
- L'église Saint-Pierre-et-Saint-Pardoux.
- La chapelle Saint-Blaise.
- Visibilité globale exceptionnelle du cross de Pompadour au milieu de l'hippodrome.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Joseph Brunet, né à Arnac-Pompadour le et décédé à La Bourgade, commune de Saint-Hilaire-Bonneval (Haute-Vienne) le , a été un magistrat et un homme politique français. À la fin de sa carrière, Il fut nommé liquidateur du canal de Panama, mais malade il démissionne.Il fut ministre de l'Instruction publique et des Cultes dans le ministère de Broglie-Fourtou (du au ).
- Jules Comby, né le 28 avril 1853 à Arnac-Pompadour et mort le 18 mars 1947. Pédiatre et médecin français. Il a publié de nombreux ouvrages médicaux sur ses recherches.
- Pierre Villepreux, rugbyman, né dans la commune.
- Le groupe de musique Trois cafés gourmands est originaire de la commune.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur à trois tours d'argent maçonnées de sable. | |
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Détails | La commune d'Arnac-Pompadour possède le même blason que la commune de Mer (Loir-et-Cher). Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Philatélie
[modifier | modifier le code]- Un timbre postal, d'une valeur de 3,00 francs (0,46 €), représentant le château d'Arnac-Pompadour a été émis le 10 juillet 1999[31]. Timbre créé à l'initiative de l'association des collectionneurs de Pompadour et de sa Région.
- Un timbre postal, 20 g lettre prioritaire, représentant le château d'Arnac-Pompadour a été émis en 2012. Il fait partie du carnet « Châteaux et demeures historiques de nos régions 2012 ».
- Un timbre postal, d'une valeur de 0,66 €, représentant la marquise de Pompadour, a été émis le 4 juillet 2014. Timbre créé à l'initiative de l'association des collectionneurs de Pompadour et de sa Région.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste des communes de la Corrèze
- Anciennes communes de la Corrèze
- Liste des monuments historiques de la Corrèze
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie
- Arnac-Pompadour sur le site de l'Institut géographique national
- Arnac-Pompadour sur le site de l'Insee
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
[modifier | modifier le code]- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Arnac-Pompadour et Lubersac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lubersac » (commune de Lubersac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Lubersac » (commune de Lubersac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune d'Arnac-Pompadour », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Risque de feu de forêt près de chez moi, sur la commune d'Arnac-Pompadour », sur Géorisques (consulté le )
- Aux XIe – XIIe siècles, les Hélie sont d'abord des chevaliers castraux, des familiers (membres de la familia) de la cour féodale des châteaux d'Ayen puis de Ségur, dont les sires sont apparentés aux vicomtes de Limoges. On les connaît alors sous les noms d'Hélie d'Ayen ou Hélie de Ségur. Une branche se fixe en Périgord, à Colonges/Coulonges puis à Chabrignac. Puis entre la mi-XIIe et la mi-XIIIe siècle, les Hélie s'installent à Pompadour chez les Lastours, où ils accèdent à la seigneurie après des mariages (par exemple on dit, sous toute réserve, qu'après la mi-XIIe siècle, Geoffroy Ier Hélie aurait épousé une Pompadour (des Lastours), et que dans la 1re moitié du XIIIe siècle leur fils Geoffroy II Hélie de Pompadour aurait marié Sybille de Lastours). (voir le site FranceArchives : Hélie de Pompadour).
- « Pompadour, p. 1029-1030 », sur Grand Dictionnaire historique de Louis Moréri, t. V, chez Denys Mariette, à Paris, 1725
- « Pompadour, p. 54-61 », sur Dictionnaire de la Noblesse, par François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois, t. XVI, chez Schlesinger frères, à Paris, 1870
- « Pompadour (les Geoffroy et les Ranufle) », sur Fougerouze
- « La vie seigneuriale sous Louis XIII : Léonard-Philibert de Pompadour et Marie Fabri, p. 364-440, par Gustave Clément-Simon », sur Revue des questions historiques, t. 61 (ou 17 de la Nouvelle série), à Paris, 1897
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- « Le nom des habitants du 19 - Corrèze - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Inscription du château de Pompadour », notice no PA00099655, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Classement de l'église Saint-Pierre et Saint-Pardoux », notice no PA00099656, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- (en) « L'Hôtel du Lac - l'Hôtel du Lac », sur l'Hôtel du Lac (consulté le ).
- Le timbre de 1999 sur le site Wikitimbres.fr