Arnoseris minima

Arnoseris

Arnoseris minima
Description de cette image, également commentée ci-après
Arnoséris naine
Classification TaxRef (INPN)
Règne Plantae
Sous-règne Viridaeplantae
Infra-règne Streptophyta
Classe Equisetopsida
Clade Tracheophyta
Clade Spermatophyta
Sous-classe Magnoliidae
Super-ordre Asteranae
Ordre Asterales
Famille Asteraceae
Sous-famille Cichorioideae
Tribu Cichorieae
Sous-tribu Cichoriinae

Genre

Arnoseris
Gaertn., 1791[1]

Espèce

Arnoseris minima
(L.) Schweigg. & Körte, 1811[1]

Synonymes

  • Arnoseris clavata Bubani, 1899[1]
  • Arnoseris pusilla Gaertn., 1791[1]
  • Hyoseris exigua Salisb., 1796[1]
  • Hyoseris minima L., 1753[1]
  • Lapsana gracilis Lam., 1779[1]
  • Lapsana minima (L.) All., 1785[1]
  • Lapsana pusilla Willd., 1803[1]

Arnoseris minima, l'Arnoséris, Arnoséris naine, Arnoséris minime, Porcelle des moutons ou Chicorée de mouton[2], est une espèce de plantes herbacées annuelles de la famille des Asteraceae et du genre Arnoseris. C'est la seule espèce de son genre (monotypique).

Description

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Appareil végétatif

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Rosette.

L'arnoséris naine est une plante annuelle de 10–30 cm de hauteur, glabrescente. Les feuilles sont toutes en rosette basale, simples, nombreuses, oblongues, plus ou moins dentées, atténuées à la base en court pétiole, obtuses ou aiguës. Il y a un risque de confusion, à l'état végétatif, avec les rosettes d'Hypochaeris glabra[3].

Appareil reproducteur

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La hampe florale est souvent unique, non feuillée, striée, simple ou ramifiée au sommet, régulièrement renflée-fistuleuse vers le sommet. Les capitules sont solitaires, terminaux, larges de 7–10 mm ; l'involucre est subglobuleux, pubescent, à 15–20 bractées lancéolées, acuminées, sur un rang, se recourbant en voûte à maturité, doublé d'un calicule à bractées très petites ; le réceptacle est nu, alvéolé. Les fleurs sont de couleur jaune citron. Les fruits sont des akènes de 1,5–2,25 mm, obovales, à dix côtes dont cinq peu marquées, dépourvus d'aigrette ; le pappus se réduit à une courte couronne de cinq lobes obtus. La floraison a lieu de juin à août[3].

Habitat et écologie

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Aspect général sur sol sablonneux.

La plante est thérophyte. C'est une plante pionnière des milieux secs. C'est une espèce mésoxérophile à xérophile que l'on trouve sur sol sableux. C'est une acidiphile des moissons (Seigle, Avoine, Triticale), mais elle est aussi présente sur les coteaux et les pelouses arides, les chemins sablonneux et les cultures sur sable. Les habitats concernés sont les pelouses pionnières des dunes continentales (Corynephorion canescentis) et les moissons sur sols sablonneux (Scleranthion annui)[3].

Répartition

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Illustration botanique.

La plante est originaire d'Europe occidentale et centrale. En France, elle est présente surtout dans les régions siliceuses, de l'étage planitiaire au montagnard supérieur (1 000 m) ; elle est quasi absente du sud-est et de la région méditerranéenne. L'espèce est également présente en Bourgogne et çà et là en région Centre[3].

Menaces et conservation

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Généralement assez rare, l'Arnoséris naine est souvent en régression, notamment dans les régions de plaine intensément cultivées. L'espèce est quasi éteinte en Île-de-France. Elle est menacée par la disparition de certains types de moissons sous l'influence des amendements et des engrais[3]. Bien qu'en France elle soit en préoccupation mineure (LC) sur l'ensemble du territoire, elle est menacée à l'échelle de nombreuses régions ; elle est notamment en danger critique d'extinction (CR) en Basse-Normandie, Franche-Comté, Lorraine et a disparu de plusieurs régions[1].

Notes et références

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  1. a b c d e f g h i et j MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 20 avril 2021
  2. Base de données des plantes vasculaires du Canada (VASCAN), « Arnoseris minima (Linnaeus) Schweigger & Körte », sur data.canadensys.net (consulté le ).
  3. a b c d et e M. DESCHAMPS, « Arnoseris minima (L.) Schweigg. & Körte, 1811 », sur Conservatoire botanique national du Bassin parisien, Muséum national d'Histoire naturelle [Ed]. 2006.,

Bibliographie

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  • ABBAYES (des) H., CLAUSTRES G., CORILLION R., DUPONT P., 1971. Flore et végétation du Massif armoricain - Tome 1 : flore vasculaire. Presses Universitaires de Bretagne, Saint-Brieuc. LXXV + 1226 p.
  • ANTONETTI P., BRUGEL E., KESSLER F., BARBE J.-P. & TORT M., 2006. Atlas de la flore d'Auvergne - Conservatoire botanique national du Massif central. 984 p.
  • BARDAT J., BIORET F., BOTINEAU M., BOULLET V., DELPECH R., GEHU J.-M., HAURY J., LACOSTE A., RAMEAU J.-C., ROYER J.-M., ROUX G. & TOUFFET J. , 2004. Prodrome des végétations de France. Publications Scientifiques du Muséum national d'Histoire naturelle, Paris. Patrimoines naturels, 61 : 171 p.
  • CORILLION R., 1982. Flore et végétation de la Vallée de la Loire (cours occidental : de l'Orléanais à l'estuaire). Tome 1 : Textes. Imprimerie JOUVE, Paris. 736 p.
  • COSTE H., 1900, nouveau tirage 1990. Flore descriptive et illustrée de la France, de la Corse et des contrées limitrophes. Tome II. Librairie scientifique et technique Albert Blanchard, Paris. 627 p.
  • Lambinon J. et al., Nouvelle flore de la Belgique, du G.-D. de Luxembourg, du Nord de la France et des régions voisines (Ptéridophytes et Spermatophytes), Meise, Jardin botanique national de Belgique, 6e éd., 2012, 1195 p. (ISBN 978-90-72619-88-4)

Liens externes

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