Auguste Gilbert de Voisins

Auguste Gilbert de Voisins
Auguste Gilbert de Voisins hospitalisé et réformé à Belfort en 1916, avec sa future épouse Louise de Hérédia et Victor Segalen
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Marie Auguste Gilbert de Voisins
Nationalité
Activité
Famille
Père
Georges Philippe Gilbert, Comte Gilbert de Voisins (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Sozonga Ralli (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Louise de Heredia (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Marie Taglioni (grand-mère)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Mouvement
Distinctions

Auguste, 4e comte[1] Gilbert de Voisins, né le à Paramé et mort le à Paris, est un écrivain, essayiste et traducteur français.

Auguste Gilbert de Voisins passe son enfance en Provence, vient à Paris en 1898 et entreprend des voyages en Europe, en Afrique du Nord, puis au Sénégal et au Dahomey.

En 1909, il accompagne Victor Segalen à Pékin, d'où ils partent à cheval pour un voyage de dix mois en Chine occidentale. Tous deux repartent en Chine en 1913, accompagnés de Jean Lartigue, pour une mission archéologique, interrompue par la Première Guerre mondiale.

Auguste Gilbert de Voisins se consacre ensuite à la littérature. Il participe au club des Longues moustaches, puis épouse, en 1915, Louise de Heredia, fille de José-Maria de Heredia, divorcée de Pierre Louÿs dont il avait été l'ami depuis 1897.

Michel Mohrt évoque l'écrivain sous le nom d'Arthur Saint-Arthur dans son roman paru en 1961 : la Prison maritime[2].

Grand prix de littérature de l'Académie française en 1926 pour l’ensemble de son œuvre.

Poésie
  • Les Moments perdus de John Shag, Sansot & Cie, 1906
  • Fantasques, Georges Crès, 1920
Essais
  • Sentiments, Mercure de France, 1905
  • Écrit en Chine, Floury (réimp. 1987)
  • Les Miens, Grasset
  • Premier exposé des résultats archéologiques obtenus dans la Chine occidentale par la Mission. 1914, avec Victor Segalen et Jean Lartigue, 1915
Romans
  • La Petite Angoisse, Mercure de France
  • Pour l'amour du laurier, Ollendorff
  • Le Démon secret, Ollendorff
  • Le Bar de la Fourche, Crès (réimp. 1968)
  • Le Mirage, Albin Michel
  • L'Esprit impur, Crès
  • La Conscience dans le mal, Ferenczy
  • Le Jour naissant, Ollendorff
  • L'Absence et le Retour, Ollendorff
  • Les Grands Voiliers, Ollendorff
  • L'enfant qui prit peur, Ollendorff
  • La Vieille et ses trois, Grasset
Traduction
  • Robert Browning, Poèmes, avec Paul Alfassa, Grasset
  • George Meredith, Amour moderne

Auguste Gilbert de Voisins appartenait à une vieille famille de noblesse parlementaire[1].

D'azur, à la croix engrêlée d'argent, cantonnée de quatre croissants d'or[4].

Distinctions

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Notes et références

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Articles connexes

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Liens externes

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Bibliographie

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Marie Taglioni, Souvenirs. Le manuscrit inédit de la grande danseuse romantique, édition établie, présentée et annotée par Bruno Ligore, Gremese, 2017.
  • « Note biographique », in Gilbert de Voisins, L'enfant qui prit peur, éditions Cosmopolites, « Collection du lecteur » n° 85, p. 7 Document utilisé pour la rédaction de l’article ;
  • Robert Fleury, Pierre Louÿs et Gilbert de Voisins, préface de Pascal Pia, éditions Tête de feuilles, 1973
  • Jean-Baptiste Rietstap, Armorial général, t. 1 et 2, Gouda, G.B. van Goor zonen, 1884-1887 « et ses Compléments », sur www.euraldic.com (consulté le ) ;