Avenue Van-Dyck

8e arrt
Avenue Van-Dyck
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Avenue Van-Dyck vue du parc Monceau.
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Situation
Arrondissement 8e
Quartier Europe
Début Place du Général-Brocard
Fin Parc Monceau
Morphologie
Longueur 85 m
Largeur 26 m
Historique
Création 1867
Dénomination 1868
Géocodification
Ville de Paris 9643
DGI 9585
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Avenue Van-Dyck
Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 8e arrondissement de Paris)
Avenue Van-Dyck
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L’avenue Van-Dyck est une voie du 8e arrondissement de Paris.

Situation et accès

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Elle commence place du Général-Brocard, à l'intersection de la rue de Courcelles, de la rue Alfred-de-Vigny et de l'avenue Hoche et se termine au parc Monceau[1].

Ce site est desservi par la station de métro Courcelles, où circulent les trains de la ligne 2.

Origine du nom

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Autoportrait au tournesol, Antoine van Dick.

Elle tire son nom en souvenir du célèbre peintre flamand Antoine Van Dyck (1599-1641).

L'avenue Van-Dyck a été ouverte en 1861 et a reçu sa dénomination actuelle par un décret du [1].

En octobre 1896, à l'occasion de leur visite en France, le tsar russe Nicolas II et son épouse Alexandra se rendent à l'église de la rue Daru. Située sur le trajet (le carrosse passe par le parc Monceau), l'avenue Van-Dyck est décrite comme « noire de monde », alors que certains parmi la foule grimpent aux grilles du parc pour apercevoir le couple impérial[2].

En juin 1966, un homme d’affaires et dirigeant d’un club de football, Gilbert Zenatti, échappe à un attentat à la grenade alors qu’il prend le volant de sa voiture garée dans l’avenue[3].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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  • No 6 : hôtel de Joseph Reinach (1856-1921)[1]. Il fut ensuite la résidence du maharajah de Baroda, Sayajî Râo III Gâekwâr (1863-1939), personnage fastueux, qui roulait dans une Rolls-Royce mauve et, selon André Becq de Fouquières « avait pensé faire pressentir les administrateurs de la ville de Paris afin qu'on lui vendît le parc Monceau — et par la même occasion l'ensemble des hôtels qui le bordent[5] ! ». L'édifice accueille de nos jours les classes maternelles et primaires de l'École internationale bilingue.

Dans la littérature

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  • Selon ses Carnets d’enquêtes, l’écrivain Émile Zola (1840-1902) s’est inspiré de l’hôtel Menier, situé au no 5 de l'avenue, pour imaginer l’hôtel particulier de La Curée, roman paru en 1871[6].
  • L'hôtel Menier a également servi de modèle à Philippe Hériat pour son roman La Famille Boussardelle (1944)[7].

Bibliographie

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  • André Becq de Fouquières, Mon Paris et ses Parisiens. Le quartier Monceau, Paris, Pierre Horay, 1954, vol. IIDocument utilisé pour la rédaction de l’article.
  • Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, 1910Document utilisé pour la rédaction de l’article.
  • « Histoire et architecture de l’hôtel Menier », Immeubles d’exception à Paris, volume 2, CoolLibri, 2024 (ISBN 979-10-426-1201-6).

Notes et références

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Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  1. a b c et d Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, septième édition, 1963, t. 2 (« L-Z »), « Avenue Van-Dyck », p. 594.
  2. « Le Pays : journal des volontés de la France », sur Gallica, (consulté le ), page 2.
  3. « M. Zenatti échappe à un attentat près du parc Monceau », Le Monde, 30 juin 1966.
  4. Sites et monuments, Paris, 1971, sur gallica.bnf.fr.
  5. Becq de Fouquières, op. cit., p. 189.
  6. François Loyer, Histoire de l’architecture française. De la Révolution à nos jours, Éditions du Patrimoine, 2006 (ISBN 978-2-8562-0395-8).
  7. Andrée Jacob, « Trois hôtels sous la menace des démolisseurs », Le Monde, 17 février 1972.

Articles connexes

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Liens externes

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