Banka (Cameroun)
Banka | ||||
Administration | ||||
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Pays | Cameroun | |||
Région | Ouest | |||
Département | Haut-Nkam | |||
Démographie | ||||
Population | 12 264 hab.[1] (2005) | |||
Densité | 102 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 5° 10′ 00″ nord, 10° 12′ 00″ est | |||
Altitude | 1 210 m | |||
Superficie | 12 080 ha = 120,8 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Cameroun Géolocalisation sur la carte : Cameroun Géolocalisation sur la carte : région de l'Ouest | ||||
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Banka est une commune du Cameroun située dans la région de l'Ouest et le département du Haut-Nkam.
Historique
[modifier | modifier le code]Banka (nka) signifie lumière; la lumière qui éclaire les gens. Banka est l'une des plus ancienne dynasties de l'Ouest du Cameroun et le plus important du département du Haut-Nkam[2].
Géographie
[modifier | modifier le code]La ville de Banka, part orientale de l'agglomération Bafang-Banka est située sur la route nationale 5 (axe Douala-Bafoussam) à 58 km au sud-ouest du chef-lieu régional Bafoussam.
Population
[modifier | modifier le code]Lors du recensement de 2005, la commune comptait 12 264 habitants[1], dont 8 153 pour Banka Ville.
Chefferie
[modifier | modifier le code]- Représentation de la cour royale.
- Cadres sculptés de portes.
- Sculptures à usages cultuels..
- Sculptures à usages cultuels.
- Trônes.
Dynastie des rois
[modifier | modifier le code]Depuis sa création, la chefferie Banka a connu une succession de 12 rois, à savoir[3] :
- Fo Kwahoum
- Fo Emhi
- Fo Mouaffi
- Fo Yossa
- Fo Kamlok
- Fo Nitcheu I
- Fo Tientcheu I
- Fo Djomgoué
- Fo Tientcheu II
- Fo Kouemo
- Fo Nitcheu II
- Fo Monkam Tiencheu David
- Fo Monkam Toukam Paul Arnaud
Structure administrative de la commune
[modifier | modifier le code]Outre la ville de Banka proprement dite, la commune comprend les villages suivants [1] :
Bagondak
Histoire
[modifier | modifier le code]Maquis
[modifier | modifier le code]Lors de l’attaque meurtrière menée le 29 novembre 1959 par plusieurs centaines de maquisards contre l’hôpital Ad-Lucem de Banka, le père Gilles Heberlé[4],[5], prêtre français de cette paroisse, fut assassiné et sa tête tranchée[6],[7],[8] par le chef maquisard nommé Manga.
Lors d'un interrogatoire d'André Weladji, arrêté à Bafang au cours d’une patrouille menée dans le groupement Baboutcha-Nitcheu le 9 février 1960, il révèle avoir enveloppé le « butin » dans une étoffe blanche avant de le mettre dans un sceau qu’il avait ensuite amené au maquis de Douala-Ville, un maquis des environs de Bafang.
Personnalités liées à la ville
[modifier | modifier le code]- Françoise Puene, femme d'affaires camerounaise.
- Anatole Kameni, homme d'affaires et militant de l'UPC, né à Banka vers 1918.
- Victor Kanga, homme politique, né à Banka en 1931.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Troisième recensement général de la population et de l'habitat (3e RGPH, 2005), Bureau central des recensements et des études de population du Cameroun (BUCREP), 2010.
- « ACCUEIL », sur Bankakingdom (consulté le )
- Haman Mana et Mireille Bisseck, Rois et royaumes Bamiléké, Yaoundé, Les éditions du Schabel, 236 p. (ISBN 978-9956-6-3700-3 et 9956-6-3700-9), p. 64-65
- https://www.cultura.com/catalogsearch/result/index/?book_people_author=1439404&previous_name=Gilles+H%C3%A9berl%C3%A9 http://scj.lu/racines/pages/pgracines/sourie.html
- « SOURIE Télesphore », sur scjef.org (consulté le )
- Daily Retro, « 16 janvier 1960 : attaque de la mission catholique de Banka-Bafang par l’Armée de Libération Nationale Kamerunaise », sur Daily Retro, (consulté le )
- « A HISTORY OF THE HEBERLE FAMILY », sur freepages.rootsweb.com (consulté le )
- « Anarques, détournements: Biya évite la prison aux chefs catholiques, les raisons! », sur www.camerounweb.com, (consulté le )
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- P. Tjeega et H. Elingui, Dictionnaire des villages du Haut-Nkam, Horizon IRD, juillet 1982, 100 p. [lire en ligne]
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Banka, sur le site Communes et villes unies du Cameroun (CVUC)