Barry III

Barry III
Fonction
Ministre de la Justice et des Droits de l'homme
Biographie
Naissance

Bantighel (Pita)
Décès
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Parti politique

Ibrahima Barry, communément appelé Barry III, né en 1923 à Bantignel (Pita) et mort le 25 janvier 1971 à Conakry, un homme politique guinéen. Il était le chef du parti Démocratie socialiste de Guinée (DSG)[1].

Barry III est issu d'une famille aristocratique du clan Seeriyaabhe[1].

Diplômé de l'École normale William-Ponty, devenu avocat en France [2],[3], il représente en particulier la jeune génération éduquée des secteurs d'élite de la société peule.

Barry était également franc-maçon [4].

Carrière politique

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Barry était le candidat du DSG aux élections législatives de 1954 [2]. Il a obtenu 16 098 voix (6,3% des voix en Guinée)[5].

Barry avait repris le poste de leader du mouvement socialiste après Yaciné Diallo [6].

Avant les élections de 1956, le Parti démocrate de Guinée (PDG) a proposé à Barry d'être l'un de leurs trois candidats aux élections législatives avec Sékou Touré cependant il a rejeté l'offre[7].

La même année, Barry III est candidat à la mairie de Conakry où il est battu par Sékou Touré[8].

En 1957, Barry devient le secrétaire général du Mouvement socialiste africain (MSA[9]).

Barry est nommé ministre dans le premier gouvernement de la Guinée indépendante[10].

Après la fusion de DSG dans le Parti du regroupement africain (PRA), Barry devient le secrétaire général de la branche guinéenne du PRA[11]. En novembre 1958, l'ARP guinéenne est dissoute et Barry III ordonne à ses partisans de rejoindre le PDG[12].

Arrestation et exécution

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Barry est arrêté en décembre 1970, puis détenu au camp Alpha Yahya. Le 25 janvier 1971, lors de la purge qui suit l'opération Mer Verte, il est pendu en public au pont Tombo à Conakry [1].

Barry III était parfois surnommé « Syliyoré » (« petit éléphant » en soussou), une référence aux similitudes entre son programme politique et celui de Sékou Touré (qui était communément surnommé Syli, « élephant » en soussou[1]).

Références

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  1. a b c et d Camp Boiro Memorial. Barry Ibrahima dit Barry III (1923-1971)
  2. a et b Schmidt, Elizabeth. Cold War and Decolonization in Guinea, 1946-1958. Western African studies. Athens: Ohio University Press, 2007. p. 70
  3. Camara, Mohamed Saliou. His Master's Voice: Mass Communication and Single-Party Politics in Guinea Under Sékou Touré. Trenton, NJ [u.a.]: Africa World Press, 2005. p. 53
  4. Le Monde diplomatique. A strange inheritance
  5. Schmidt, Elizabeth. Cold War and Decolonization in Guinea, 1946-1958. Western African studies. Athens: Ohio University Press, 2007. p. 73
  6. Schmidt, Elizabeth. Cold War and Decolonization in Guinea, 1946-1958. Western African studies. Athens: Ohio University Press, 2007. p. 94
  7. Schmidt, Elizabeth. Cold War and Decolonization in Guinea, 1946-1958. Western African studies. Athens: Ohio University Press, 2007. p. 98
  8. Schmidt, Elizabeth. Cold War and Decolonization in Guinea, 1946-1958. Western African studies. Athens: Ohio University Press, 2007. p. 115
  9. Schmidt, Elizabeth. Cold War and Decolonization in Guinea, 1946-1958. Western African studies. Athens: Ohio University Press, 2007. p. 136
  10. Schmidt, Elizabeth. Cold War and Decolonization in Guinea, 1946-1958. Western African studies. Athens: Ohio University Press, 2007. p. 172
  11. Coleman, James Smoot, and Carl Gustav Rosberg. Political Parties and National Integration in Tropical Africa. Berkeley: University of California Press, 1964. p. 195
  12. Schmidt, Elizabeth. Cold War and Decolonization in Guinea, 1946-1958. Western African studies. Athens: Ohio University Press, 2007. p. 272

Bibliographie

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  • (en) Mohamed Saliou Camara, Thomas O'Toole, Janice E. Baker, « Barry, Ibrahima (Barry III) (?-1971) », in Historical Dictionary of Guinea, Scarecrow Press, 2013 (5e éd.), p. 50 (ISBN 9780810879690)