Bataille de Fairhaven
| Date | |
|---|---|
| Lieu | baie de Buzzards au large de Fairhaven (Massachusetts) |
| Issue | Victoire des Patriots. |
.svg){kind=small} Treize colonies | .svg){kind=small} Royaume de Grande-Bretagne |
| • Daniel Egery • Nathaniel Pope | • John Linzee (Lindsey) |
| Le Success et 30 miliciens | Le HMS Falcon et 110 marins |
| Aucune | 1 mort 2 blessés 13 prisonniers |
Guerre d'indépendance des États-Unis
Batailles
| Coordonnées | 41° 34′ nord, 70° 46′ ouest | |
|---|---|---|
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 |
La bataille de Fairhaven est le premier engagement naval de la guerre d'indépendance des États-Unis. Elle se déroule le dans la baie de Buzzards au large de Fairhaven (Massachusetts) (anciennement Dartmouth, Massachusetts) et permet à la milice des Patriots de récupérer deux navires précédemment capturés par le HMS Falcon. Les patriots font également prisonnier un équipage de 13 hommes de la Royal Navy, les premiers prisonniers de guerre de la marine[1].
Contexte
[modifier | modifier le code]Le , la guerre d'indépendance américaine débute avec les batailles de Lexington et Concord dans la province britannique de Massachusetts Bay. Après la bataille, la milice qui s'était rassemblée pour s'opposer aux Britanniques commencent à assiéger la ville de Boston[2].
Le , le HMS Falcon capture deux navires patriots dont les propriétaires, Jesse Barlow et Simeon Wing (le navire de ce dernier commandé par son fils Thomas) viennent de Sandwich (Massachusetts)[n. 1].
Engagement
[modifier | modifier le code]Le capitaine Daniel Egery et le capitaine Nathaniel Pope de Fairhaven commandent un groupe de 30 patriots a bord du sloop Success au large de Fairhaven[n. 2]. Cette milice comprend également Benjamin Spooner, Noah Stoddard (en) et Barnabas Hammond[3]. Ils récupèrent deux navires patriots précédemment capturés par le HMS Falcon, un navire britannique de 14 canons et 110 hommes, commandé par le capitaine John Linzee (Lindsey)[n. 3]. Les Américains font prisonnier 13 marins britanniques, les premiers prisonniers navals de la guerre ; deux d'entre eux sont blessés et l'un d'eux est décédé[3],[n. 4],[5],[6],[7].
Les corsaires de Fairhaven continuent à harceler et à capturer d'autres navires britanniques tout au long de la guerre.[citation nécessaire]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Battle of Fairhaven » (voir la liste des auteurs).
Notes
[modifier | modifier le code]- Le capitaine Thomas Wing (1754-1835) continue de servir pendant la guerre. Jesse Barlow (1749-1815) devient capitaine dans une compagnie de volontaires de 1775 à 1778 stationné à Staten Island, New York.
- Le Success est un sloop de 40 tonnes.
- En , le capitaine Daniel Egery, originaire de Dartmouth, est lieutenant dans la 2e compagnie de Dartmouth du capitaine Benjamin Terry, du 2e régiment du comté de Bristol du colonel Thomas Gilbert. Avant la bataille au large de Fairhaven, il était capitaine d'une compagnie de Minutemen à Lexington. Après la bataille de Fairhaven, le , il est engagé comme capitaine dans le régiment du colonel Timothy Danielson et brièvement rattaché au régiment du colonel David Brewer[4].
- Voir le manuscrit du capitaine Nathaniel Pope et l'Histoire d'Ellis pour les récits de cette rébellion.
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Daniel Ricketson, The History of New Bedford, (lire en ligne), p. 292-293.
- (en) James S. Leamon, Revolution Downeast : The War for American Independence in Maine, University of Massachusetts Press, , 320 p. (ISBN 978-0-87023-959-5), p. 74-76.
- (en) George Tripp Tripp, « The Town of Fairhaven in Four Wars », Old Dartmouth Historical Sketch, Old Dartmouth Historical Society, no 6, (lire en ligne, consulté le )
- The Massachusetts Magazine, volume 10.
- (en) « Recapture of Falcon’s Prizes: The First Naval Encounter of the War, 14 May 1775 ».
- (en) « First Naval Skimmish of the American Revolution » (consulté le ).
- (en) D. Hamilton Hurd, History of Bristol County, Massachusetts, Philadelphie, J. W. Lewis, (lire en ligne), p. 269.
