Bataille de Jolo
Date | 9 avril 1945 - mi-juin 1945 |
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Lieu | Philippines, Jolo |
Issue | Victoire alliée décisive |
États-Unis Philippines | Empire du Japon |
3 000 hommes Inconnues, quelques milliers de guérilleros | 3 500 hommes |
37 morts, 191 blessés Inconnues | au moins 2600 morts, 87 capturés |
Batailles
Japon :
- Raid de Doolittle
- Bombardements stratégiques sur le Japon (Tokyo
- Yokosuka
- Kure
- Hiroshima et Nagasaki)
- Raids aériens japonais des îles Mariannes
- Campagne des archipels Ogasawara et Ryūkyū
- Opération Famine
- Bombardements navals alliés sur le Japon
- Baie de Sagami
- Invasion de Sakhaline
- Invasion des îles Kouriles
- Opération Downfall
- Reddition du Japon
- Invasion de l'Indochine (1940)
- Océan Indien (1940-45)
- Guerre franco-thaïlandaise
- Invasion de la Thaïlande
- Campagne de Malaisie
- Hong Kong
- Singapour
- Campagne de Birmanie
- Opération Kita
- Indochine (1945)
- Détroit de Malacca
- Opération Jurist
- Opération Tiderace
- Opération Zipper
- Bombardements stratégiques (1944-45)
Campagnes d'Afrique, du Moyen-Orient et de Méditerranée
La bataille de Jolo s'inscrit dans la libération des Philippines pendant la guerre du Pacifique, et plus précisément dans la bataille de Mindanao et de l'archipel de Sulu ayant opposé les États-Unis et la résistance philippine aux forces d'occupation de l'empire du Japon sur ces îles.
Contexte
[modifier | modifier le code]En parallèle aux opérations dans la péninsule de Zamboanga sur Mindanao, le 163e régiment d'infanterie fut chargé de la conquête de l'archipel de Sulu. Débarquant successivement sur les différentes îles en faisant partie, ils en prennent rapidement possession; celle de Tawi-Tawi fut enlevée le ; la majorité n'étant pas ou peu défendues, à l'exception notable de Jolo dont plus de 3500 soldats de l'armée impériale étaient chargés de la défense.
Déroulement
[modifier | modifier le code]La bataille commença le avec le débarquement des forces de l'US Army près de Jolo City au nord-ouest de l'île. Bombardée de façon intensive par l'USAAF, elle est déjà largement conquise une semaine plus tard. Avec déjà plus d'un tiers de la garnison japonaise en place détruite à ce moment, les survivants se sont retranchés sur le mont Daho (811 mètres d'altitude) où ils ont construit des positions défensives camouflées et creusées dans la montagne. Ployant sous la puissance de feu dévastatrice de l'artillerie, de la marine et de l'aviation américaine, ils en furent chassés le par des unités de la 41e division d'infanterie et se replièrent vers l'ouest de l'île[1].
Les combats qui s'ensuivirent pour la pacification de l'île durèrent jusqu'à la fin avec la participation de très combatifs guérilleros philippins locaux, actifs sur l'île depuis des mois, fournissant par ailleurs de précieux renseignements aux unités américaines. Durant toute la bataille, les Américains n'eurent à déplorer que 37 morts et 191 blessés, tandis qu'on compta au minimum plus de 2 600 morts côté japonais (dont seulement 87 ont été capturés ou se sont rendus). À cause du pilonnage incessant, un nombre indéterminé d'entre eux ont été ensevelis ou emmurés vivants dans les abris ou les caves qu'ils avaient construits dans la montagne.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Kidston 2004, p. 150 à 171.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Martin Kidston, From Poplar To Papua: Montana's 163rd Infantry Regiment In The Pacific In World War 2, Farcountry Press, , 190 p. (ISBN 978-1560373230)
- (en) Robert Ross Smith, United States Army in World War II-The War in the Pacific : Triumph in the Philippines, Department of the Army, , 658 p. (lire en ligne), Part Seven : The Southern Philippines