Bernard Paumier
Bernard Paumier | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (2 ans, 10 mois et 16 jours) | |
Élection | 2 janvier 1956 |
Circonscription | Loir-et-Cher |
Législature | IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | COM |
– (5 ans, 7 mois et 27 jours) | |
Élection | 21 octobre 1945 |
Réélection | 2 juin 1946 10 novembre 1946 |
Circonscription | Loir-et-Cher |
Législature | Ire Constituante IIe Constituante Ire (Quatrième République) |
Groupe politique | COM |
Maire de Chémery | |
– (18 ans) | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Selles-sur-Cher (Loir-et-Cher) |
Date de décès | (à 85 ans) |
Lieu de décès | Saint-Aignan (Loir-et-Cher) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PCF |
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Bernard Paumier, né le à Selles-sur-Cher et mort le à Saint-Aignan-sur-Cher, est un homme politique français. Membre du Parti communiste français, il est député du Loir-et-Cher de 1945 à 1951 et de 1956 à 1958.
Biographie
[modifier | modifier le code]Né dans une famille de vignerons, Bernard Paumier travaille dans l'exploitation familiale après avoir obtenu le certificat d'études primaires. Il adhère aux Jeunesses communistes en 1927. Il est le candidat du PCF aux élections législatives de 1936, dans la deuxième circonscription de Loir-et-Cher. Il devient permanent du parti l'année suivante, affecté à la section agraire, aux côtés de Waldeck-Rochet avec lequel il participe au lancement du journal La Terre[1].
Il participe à la Résistance comme « dirigeant national paysan »[2]. En juin 1941, absent de son domicile, il échappe à l'arrestation, mais pas son jeune frère Clotaire Paumier (né en 1924) qui, d'abord interné au camp de Royallieu à Compiègne, est déporté à Auschwitz[3] dans le convoi du 6 juillet 1942[4].
En 1944, Bernard Paumier est membre de la commission agricole du Conseil national de la Résistance et participe aux travaux de l'Assemblée consultative.
Il est élu député de Loir-et-Cher en octobre 1945, puis en juin 1946. Membre de la commission des finances et du contrôle budgétaire, il intervient en particulier sur les questions agricoles et viticoles.
Il perd son siège en juin 1951, mais le retrouve de 1956 à 1958.
De 1959 à 1966, il est secrétaire administratif du comité central d’entreprise de la SNECMA[1].
En 1965, Bernard Paumier est élu maire de Chémery, puis réélu en 1971 et 1977.
Bernard Paumier était le frère du militant communiste et résistant Robert Paumier.
Distinction
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- Biographie de la IVe République, « Notice Bernard, Albert Paumier », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
- Antoine Prost, La Résistance, une histoire sociale, Éditions de l'Atelier, 1997, p. 135. L'auteur précise que Bernard Paumier, aidé à l'époque par Georges Cogniot, « élabore indifféremment les textes de la direction du PCF et du Comité paysan du F.N. »
- Où il meurt en novembre 1943 à l'âge de 19 ans. Il a été déclaré « Mort pour la France » en 1947 et le titre de « déporté politique » lui a été attribué.
- « Notice Clotaire, Marcel, PAUMIER – 45954 », sur memoirevive.org (consulté le ).
Lien externe
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la vie publique :