Bogny-sur-Meuse
Bogny-sur-Meuse | |
Vue depuis le site de l'Ermitage. | |
Blason | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Ardennes |
Arrondissement | Charleville-Mézières |
Intercommunalité | Communauté de communes Vallées et Plateau d'Ardenne |
Maire Mandat | Kevin Gengoux 2020-2026 |
Code postal | 08120 |
Code commune | 08081 |
Démographie | |
Gentilé | Bognysiens, Bognysiennes |
Population municipale | 5 006 hab. (2021 ) |
Densité | 216 hab./km2 |
Population agglomération | 5 643 hab. (2021) |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 51′ 03″ nord, 4° 46′ 04″ est |
Altitude | Min. 132 m Max. 396 m |
Superficie | 23,16 km2 |
Type | Petite ville |
Unité urbaine | Bogny-sur-Meuse (ville-centre) |
Aire d'attraction | Charleville-Mézières (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bogny-sur-Meuse (bureau centralisateur) |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | bognysurmeuse.fr |
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Bogny-sur-Meuse est une commune française, située dans le département des Ardennes en région Grand Est. Issue de la fusion des communes de Château-Regnault, Braux et Levrezy au , Bogny-sur-Meuse est connue pour ses sites liés à la légende médiévale des quatre fils Aymon, comme l'Hermitage, la statue du cheval Bayard et les quatre pics symbolisant les quatre frères. Dans le Massif ardennais, la commune s'étend en longueur le long des rives de la Meuse.
Géographie
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Charleville-Mézières, Damouzy, Haulmé, Joigny-sur-Meuse, Monthermé, Neufmanil, Nouzonville, Sécheval et Tournavaux.
Localisation
[modifier | modifier le code]Sécheval | Monthermé | Tournavaux | ||
Deville | N | Haulmé | ||
O Bogny-sur-Meuse E | ||||
S | ||||
Meillier-Fontaine | Nouzonville Charleville-Mézières | Joigny-sur-Meuse |
Bogny-sur-Meuse se situe au sein du Massif ardennais, dans une zone forestière vallonnée, traversée par la Meuse.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Meuse, le canal de l'Est Branche-Nord, le ruisseau du Pre Allard, le ruisseau des Eparus, le ruisseau de la Soque et le ruisseau de Hutin[1],[Carte 1].
La Meuse, d'une longueur de 486 km, est un fleuve européen qui prend sa source en France, dans la commune du Châtelet-sur-Meuse, à 409 mètres d'altitude, et se jette dans la mer du Nord après un cours long d'approximativement 950 kilomètres traversant la France, la Belgique et les Pays-Bas[2]. Elle traverse la commune du sud vers le nord sur une longueur d'environ 7,4 km.
Le canal de l'Est Branche-Nord, d'une longueur de 141 km, est un chenal et un cours d'eau naturel navigable qui relie Givet à Troussey, où il rejoint le canal de la Marne au Rhin[3]. Il se superpose, dans la commune, à la Meuse.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 934 mm, avec 13,7 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Charleville-Méz. », sur la commune de Charleville-Mézières à 10 km à vol d'oiseau[6], est de 9,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 928,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,5 °C, atteinte le [Note 1],[7],[8].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Bogny-sur-Meuse est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bogny-sur-Meuse, une agglomération intra-départementale dont elle est ville-centre[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Charleville-Mézières, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (79,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (78,4 %), zones urbanisées (10,9 %), eaux continentales[Note 3] (4,2 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), prairies (2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Géologie
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Bogny-sur-Meuse est situé à la limite de substrats du Cambrien et du Dévonien. La ligne de partage orientée nord-ouest - sud-est passe par l'Ermitage, les carrières des Pleines Roches au-dessus du château Marcadet, le ruisseau de la Retorse à Tournavaux et le Corpia.
Au nord de cette limite, c'est le Cambrien représenté par les étages du Devillien supérieur et du Revinien inférieur (entre 540 et 500 millions d'années). Les roches qui composent ces étages sont des quartzites clairs, parfois blancs, des schistes verts et des phyllades ou schistes gris et verts.
Au sud, le Dévonien est représenté par des schistes, phyllades et quartzites gris. Les schistes ou phyllades de Levrézy sont souvent calcareux.
La limite est constituée par du poudingue : conglomérat de galets plus ou moins roulés qui ont été entraînés par des coulées boueuses dans la mer dévonienne. Cette formation dite de Fépin correspond à la transgression marine du Dévonien inférieur (Siluro-Dévonien). Elle est âgée d'environ 435 millions d'années.
Toutes ces roches ont été transformées par métamorphisme et plissées au cours de deux orogenèses (calédonienne, puis hercynienne).
Au Quaternaire, le cours de la Meuse s'est imposé dans le relief. Des terrasses alluviales aux Grands Ducs, aux Perrières, sur le plateau des Janves ou aux Beaux Sarts témoignent de la présence du fleuve au Mindel, il y a plus de 600 000 ans.
Une structure géologique appelée les Quatre fils Aymon a inspiré un monument. Depuis les hauteurs des Quatre Fils Aymon, on remarque un méandre abandonné dessiné par les ruisseaux des Eparus et de la Soque, avec au centre le sommet des Beaux Sarts.
Toponymie
[modifier | modifier le code]La Meuse est un fleuve européen qui prend sa source en France et se jette dans la mer du Nord après un cours long d'approximativement 950 kilomètres traversant la France, la Belgique et les Pays-Bas, elle traverse la commune du sud vers le nord sur une longueur d'environ 7,4 km.
Le nom de Braux vient du terme de langue d'oïl bro, qui désigne un marc (de raisin, de bière), mais aussi les boues, et qui est d’origine gauloise[17].
Histoire
[modifier | modifier le code]Bogny-sur-Meuse résulte de la fusion de trois villages : Château-Regnault-Bogny, Braux et Levrézy. Cette fusion s'est opérée en 1967.
Jusqu'en 1629, Château-Regnault appartenait à une principauté indépendante, la principauté de Château-Regnault.
Sur l'emplacement actuel du monument de la statue du cheval Bayard se dressait la forteresse de Château-Regnault. Lors de l'érection du monument en 1933, quelques trouvailles ont été faites : monnaies, épées, pointes de flèches, vaisselle, et quelques os d'animaux. D'autres trouvailles ont été faites à diverses périodes de l'histoire (XIXe siècle, XXe siècle) sur ce même site, montrant une occupation antérieure à l'époque médiévale de ce nid d'aigle, d'une surface pourtant assez réduite.
Les derniers souverains de cette principauté furent François de Bourbon, prince de Conti et Louise Marguerite de Lorraine. Le prince de Conti était un prince du sang royal, son cousin germain n'était autre que le roi Henri IV. De son côté, la princesse était la fille du précédent souverain de Château-Regnault, Henri le Balafré. Le règne du prince dura jusqu'en 1614. Devenue veuve, son épouse conserva la principauté jusqu'à la date de 1629, où elle la céda au roi Louis XIII.
Au XIXe siècle, une activité métallurgique se développe sur les rives de la Meuse, avec notamment la fabrication de boulons et des ateliers appelés familièrement des boutiques. Elle se substitue à une fabrication quasi-artisanale, dans des échoppes de cloutiers. La grosse boutique, des entrepreneurs Maré et Joseph, anciens cloutiers eux-mêmes, devient assez rapidement la boulonnerie la plus importante du département. Son activité cesse presque entièrement durant la Deuxième Guerre mondiale. L'usine ferme ses portes en 1953. Concernant les autres entreprises mitoyennes, une bonne partie a aujourd'hui fermé ses portes, mais quelques-unes subsistent et maintiennent cette tradition ouvrière et ce savoir-faire métallurgique.
En mars 2020, la commune connait un cas de coronavirus qui devient symboliquement le premier du département[18].
Exode des habitants
[modifier | modifier le code]Au cours de la Seconde Guerre mondiale, entre le 10 et 15 mai 1940[19], les habitants de Bogny-sur-Meuse sont dirigés vers Saint-Gilles-Croix-de-Vie, Sallertaine et Challans.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Bogny-sur-Meuse a adhéré à la charte du parc naturel régional des Ardennes, à sa création en décembre 2011[26].
Économie et population
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].
En 2021, la commune comptait 5 006 habitants[Note 4], en évolution de −4,47 % par rapport à 2015 (Ardennes : −3,2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Au 24 octobre 2018, la commune abrite le siège de 67 entreprises[31]. La commune a été le lieu aux XVIIIe et XIXe siècles d'une fabrication quasi-artisanale, dans des échoppes de cloutiers. Cette activité s'est transformée au XIXe siècle, avec la révolution industrielle en France, en une activité métallurgique, dans des ateliers appelés familièrement des boutiques. Une de ces entreprises, la Grosse boutique est ainsi devenue la boulonnerie la plus importante du département. Cette usine a fermé ses portes en 1953. Quelques ateliers autres ont subsisté. Ils ont maintenu une tradition ouvrière et un savoir-faire métallurgique. Implantée depuis le début des années 1990 au sein de la zone industrielle de Braux, une entreprise familiale de forge et d'estampage, les Ateliers des Janves (A.D.J.), s'impose progressivement comme le premier fabricant autonome de bielles en France et le deuxième en Europe[32]. Le 4 septembre 2018, elle est placée en redressement judiciaire[33],[34]. En novembre 2018, le tribunal de commerce de Paris a donné son accord à la reprise des Ateliers des Janves par le groupe Walor. Ce même groupe reprend également Ardennes Machining Industries à Vouziers dans le sud du département. Le groupe Walor est un sous-traitant de l'industrie automobile, spécialiste de la forge, de l'usinage, du décolletage et de l'assemblage de pièces métallurgiques. Cette reprise d'activité permet le maintien des emplois concernés[35],[36].
En 2002, le groupe Hermès a mis en place à Bogny-sur-Meuse un atelier, appelé la Maroquinerie des Ardennes. Hermès bénéficie d'une prime à l'aménagement du territoire, pour cette implantation dans une commune ayant alors 17 % de taux de chômage[37],[38].
Bogny-sur-Meuse fait partie de la zone franche ardennaise qui incite les entreprises à s'y implanter par des conditions avantageuses qui leur sont faites[39].
La commune possède une halte fluviale et diverses zones industrielles :
- Zone artisanale de Braux,
- Quartier de Braux,
- Quartier de Levrezy,
- Quartier de Château-Regnault.
Enseignement
[modifier | modifier le code]- Crèche ;
- Périscolaire ;
- Maternelles ;
- Primaire ;
- Collège.
Lycée le plus proche à Charleville-Mézières (20 km).
Transports
[modifier | modifier le code]La commune est desservie par la ligne ferroviaire de Charleville-Mézières à Givet, elle est sur la partie navigable de la Meuse et se trouve sur la D 1 et sur une ligne de bus de la Régie Départementale des Transports des Ardennes, de Charleville-Mézières à Sorendal.
Santé
[modifier | modifier le code]- Cabinet médical
- Cabinet infirmier
- Cabinet de dentiste
- Masseur kinésithérapeute
- Deux pharmacies
- Maison de retraite
- Sage Femme
Hôpital le plus proche : hôpital Manchester à Charleville-Mézières, à vingt kilomètres.
Sports et équipements
[modifier | modifier le code]- Salle de sport polyvalente
- Terrain de foot-ball
- Tennis
- Athlétisme
- Danse
- Judo club
- Boulodrome
- Handball
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Les points de vue sur la Meuse et sur les rochers de l'Ermitage, de La Roche Fendue et des quatre fils Aymon permettent d'apprécier la vallée de la Meuse.
Un centre d'exposition des minéraux et fossiles des Ardennes complète l'information du visiteur sur l'histoire géologique de cette région.
- À l’emplacement de la statue Bayard, sur une pointe, les ruines d'une forteresse médiévale, la forteresse de Château-Regnault, dominent la vallée de la Meuse. Il ne reste aujourd'hui pratiquement plus de trace de l'édifice. On peut cependant encore observer quelques escaliers taillés à même le schiste, une citerne près du monument et un reste de tour concave taillée elle aussi dans le schiste.
- La collégiale Saint-Vivent à Braux est une des plus anciennes églises de la vallée de la Meuse, fondée à l'époque carolingienne IXe siècle. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques en 1963[40].
- L'hôtel de ville construit 1969 et qui est labellisé architecture contemporaine remarquable (ACR) depuis 2023[41].
- Église Notre-Dame (Levrézy).
- Chapelle au cimetière (chemin du cimetière) à Levrézy.
- Église Saint-Pierre-aux-Liens (Château-Regnault).
- La maison dite Château Marcadet est inscrite au titre des monuments historiques en 2000[42].
- La maroquinerie des Ardennes labellisée « Architecture contemporaine remarquable » en 2023[43].
-
Les Quatre fils Aymon et le cheval Bayard. -
Collégiale Saint-Vivent de Braux. -
Maison dite Château Marcadet. - Musée des minéraux et fossiles.
Au-delà de l'histoire médiévale, l'histoire industrielle de la cité a également laissé des traces.
En particulier, l'ancien site de la Grosse Boutique évoque l'apogée de la boulonnerie avec notamment :
- l'ancienne coopérative rue Jourdes, aujourd'hui transformée en boucherie,
- la cense à roma, une ferme qui approvisionnait en produits du terroir les patrons de la grosse boutique, située entre les ruisseaux des Eparus et de la Soque
- l'ensemble de maisons appartenant aux patrons constituant le bas de la rue Bernisseaux,
- l'ancienne crèche, rue Bernisseau,
- les habitations ouvrières, rue de l'Echelle.
Un centre culturel et musée de la métallurgie ardennaise a pris place, réhabilitant des locaux industriels.
- Musée des minéraux et fossiles
Lieux d'intérêt
[modifier | modifier le code]Évènements
[modifier | modifier le code]Le Aymon Folk Festival fête sa quinzième édition en 2012. C'est un festival de musique folk se déroulant sur le site de la platelle des 4 Fils Aymon. Avec une programmation centrée au début sur la mouvance celtique des débuts, qui s'est depuis ouverte à d’autres musiques du monde.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Jean-Baptiste Migeon (1768-1845), né à Braux, député de 1827 à 1830 (opposition), maire de Mézières.
- Albert Gérard (1861-1943), maître de forges et homme politique, sénateur des Ardennes de 1903 à 1930.
- Jean Rogissart (1894-1961), écrivain né à Braux.
- Maurice Blin (1922-2016), ancien sénateur de la Ve République, né à Levrézy.
- Eric Sleziak, sculpteur de Woinic établi à Bogny[44].
- Annie Fortems, pionnière du football féminin, née à Chateau-Regnault en 1955.
- Angelo Pavone, résistant, mort en action le 2 septembre 1944 à Château-Regnault[45].
- Maurice Louis (1895-1943), ouvrier de la métallurgie puis de l'alimentation, maire de Château-Regnault (1938-1940), mort en déportation à Oranienburg[46].
Héraldique
[modifier | modifier le code]Galerie photos
[modifier | modifier le code]-
Statue du cheval Bayard. -
Mairie. -
Vallée de Meuse.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique de Bogny-sur-Meuse » sur Géoportail (consulté le 15 mai 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Fiche communale de Bogny-sur-Meuse », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
- Sandre, « la Meuse »
- Sandre, « le canal de l'Est Branche-Nord »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bogny-sur-Meuse et Charleville-Mézières », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Charleville-Méz. », sur la commune de Charleville-Mézières - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Charleville-Méz. », sur la commune de Charleville-Mézières - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Bogny-sur-Meuse », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Charleville-Mézières », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Volume I : Formations préceltiques, celtiques, romanes. Notice 3863, p. 252
- « Coronavirus : à 88 ans, le premier Ardennais contaminé témoigne », sur Journal L'Ardennais, (consulté le ).
- « Monthermé en 1939-1945 », sur ajpn.org.
- Notice biographique sur Le Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français
- Notice biographique sur Le Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français
- Notice biographique sur Le Maitron, dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français
- http://www.lunion.fr/620516/article/2015-12-16/erik-pilardeau-a-claque-la-porte-du-ps
- F. A., « Mot d’ordre du 1er conseil municipal : « au travail ! » », La Semaine des Ardennes, no 239, , p. 7
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- Création du PNR des Ardennes
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Créer des listes personnalisées d'entreprises avec Verif.com », sur verif.com (consulté le ).
- ISSS Webmaster, « Forge estampage. Ateliers des Janves », sur estampage.eu (consulté le ).
- L'Usine Nouvelle, « Les Ateliers des Janves en redressement judiciaire - Quotidien des Usines », usinenouvelle.com/, (lire en ligne, consulté le )
- « Bogny-sur-Meuse : les Ateliers des Janves en redressement judiciaire, malgré un marché automobile bien portant », France Bleu, (lire en ligne, consulté le )
- Pascal Remy, « Walor reprend les Ateliers de Janves et Ardennes Machining Industries », L'Usine nouvelle, (lire en ligne)
- AFP, « Ardennes: Ateliers des Janves repris par Walor, les 320 emplois sauvegardés », Le Point, (lire en ligne)
- Yves-Marie Lucot, « Hermès développe son site maroquinier de Bogny-sur-Meuse », Les Échos, (lire en ligne)
- Pascal Remy, « Hermès créera une deuxième maroquinerie dans les Ardennes à Tournes », L'Usine nouvelle, (lire en ligne)
- « Site officiel de la commune », sur Bognysurmeuse.fr.
- Notice no PA00078349, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « POP : la plateforme ouverte du patrimoine : Hôtel de ville », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- Notice no PA08000005, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Notice Pop »
- Sébastien Lebourcq, Petit Futé Ardennes, Petit Futé, coll. « Département guide », , 238 p. (ISBN 9782746921931, lire en ligne), p. 94.
- https://maitron.fr/spip.php?article185922
- https://maitron.fr/spip.php?article140679
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Bogny-sur-Meuse : Du passé vers l'avenir, ouvrage collectif, Charleville-Mézières : Éditions Terres Ardennaises, n° spécial, 2007, 160 p.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Gare de Bogny-sur-Meuse
- Liste des communes des Ardennes
- Anciennes communes des Ardennes
- Voie verte Trans-Ardennes
- Principauté de Château-Regnault
- Château-Regnault (forteresse)
- Collégiale Saint-Vivent de Braux
- Grosse boutique
- Atelier des Janves
Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Site officiel de la commune », sur Bognysurmeuse.fr
- Bogny-sur-Meuse sur le site de l'Institut géographique national