Canon de 20 mm modèle F2
Canon de 20 mm F2 | |
Caractéristiques de service | |
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Type | Canon automatique |
Service | 1983 (Version navale)[1] |
Utilisateurs | Marine nationale |
Production | |
Année de conception | Fin des années 1970[1] |
Constructeur | Nexter (GIAT) |
Caractéristiques générales | |
Poids du canon et de l'affût | 312 kg (sans les munitions)[1] |
Calibre | 20 × 139 mm |
Cadence de tir | 800 cps/min[1] |
Vitesse initiale | OEIT : 1 050 m/s OXT : 1 250 m/s[1] |
Portée pratique | OEIT : 2 000 m OXT : 1 200 m[1] |
Portée maximale | OEIT : 10 020 m OXT : 6 770 m[1] |
Munitions | 320 obus dans deux chargeurs OIET : 0,120 kg |
Durée de vie | 16 000 tirs[1] |
Hausse | − 10° à + 40° |
Azimut | − 170° à + 170°[1] |
Mécanisme | Rechargement par emprunt de gaz |
Servants | 1 tireur 1 pourvoyeur 1 chef de pièce[2] |
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Le canon de 20 mm modèle F2 est une arme d’autodéfense navale utilisée par la Marine française. Il a été développé à partir du GIAT M693. Il tire des obus de 20 × 139 mm développés à l'origine pour la série de canons Hispano-Suiza HS.820. Il équipe également des véhicules terrestres et aériens de l'armée de terre française.
Histoire
[modifier | modifier le code]La nécessité d'un canon de 20 mm plus récent que l'Oerlikon de 20 mm a commencé à croître sensiblement au cours des années 1980. Les entreprises de la DCN et le GIAT ont été retenus pour concevoir le canon F2 de 20 mm, qui est essentiellement une version marine du canon M693 utilisée par l'Armée française et exportée.
Description
[modifier | modifier le code]Le canon F2 de 20 mm est un canon à affût de tube unique disposant de deux boîtes de 160 obus de chaque côté de la pièce. Un système de commande électrique permet un choix de trois modes de tir: coup unique, rafale de huit coups, ou de tir libre. Le déclencheur électrique est positionné dans la main droite de l'artilleur. Un sélecteur manuel permet au tireur de modifier la source d'alimentation de l'arme lors du tir, rendant le tir mixte possible. Après chaque tir, la douille vide est éjectée par le dessous de l'arme.
Le canon est manœuvré par le corps de l'artilleur, qui est sanglé à l'arme. Le tir est guidé par la même optique de visée que celle du Bofors de 40 mm et de l'Oerlikon de 20 mm.
Il est fabriqué sous licence en Afrique du Sud par Denel Land Systems sous le nom de GI-2 (en).
Utilisation
[modifier | modifier le code]Navale
[modifier | modifier le code]Le canon F2 a été exporté vers la Belgique (dragueurs de mines Tripartite), l'Indonésie (dragueurs de mines Tripartite), le Malawi (Kasunga), les Pays-Bas (dragueurs de mines Tripartite), le Pakistan (dragueurs de mines Tripartite), et l'Arabie Saoudite (classe NAJA 12).
Dans la Marine française, ils sont utilisés sur les navires suivant
- Le porte-avions nucléaire Charles de Gaulle
- Portes-hélicoptères amphibies de classe Mistral
- Frégates de classe Horizon
- Frégates de classe La Fayette
- Frégates de classe Floréal
- Frégates de classe Georges Leygues
- Avisos de classe d'Estienne d'Orves
- Chasseurs de mines de classe Eridan
- Patrouilleur classe l'Audacieuse (P400)
- Dumont D'Urville
- Jacques Cartier
- La Grandière
- - Rapière
- Hallebarde
- Monge
Aérienne
[modifier | modifier le code]Il équipe certains hélicoptères Puma et Gazelle de l'Aviation légère de l'Armée de terre française[3].
Il est l'arme principale de l'hélicoptère d'attaque Denel AH-2 Rooivalk de la force aérienne sud-africaine.
Terrestre
[modifier | modifier le code]Il équipe l'affût antiaérien 53t2, les blindés AMX-10P, les chars AMX-30B et les VAB T20-13[3].
Références
[modifier | modifier le code]- « Le canon de 20mm modèle F2 », sur Net-Marine
- « Canon 20 mm », sur www.defense.gouv.fr, (consulté le )