Carbon-Blanc
Carbon-Blanc | |||||
La mairie. | |||||
Logo | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Bordeaux | ||||
Intercommunalité | Bordeaux Métropole | ||||
Maire Mandat | Patrick Labesse 2020-2026 | ||||
Code postal | 33560 | ||||
Code commune | 33096 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Carbonblannais | ||||
Population municipale | 8 300 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 2 150 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 53′ 45″ nord, 0° 30′ 19″ ouest | ||||
Altitude | Min. 10 m Max. 55 m | ||||
Superficie | 3,86 km2 | ||||
Type | Centre urbain intermédiaire | ||||
Unité urbaine | Bordeaux (banlieue) | ||||
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de la Presqu'île | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Gironde Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine | |||||
Liens | |||||
Site web | carbon-blanc.fr | ||||
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Carbon-Blanc est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Commune de l'extrême nord de l'Entre-deux-Mers, dans la presqu'île formée par la confluence entre Dordogne et Garonne, Carbon-Blanc est également située dans le nord de l'aire d'attraction de Bordeaux et dans son unité urbaine.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Ambarès-et-Lagrave, Bassens, Lormont et Sainte-Eulalie.
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 903 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 5,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mérignac à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 924,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Carbon-Blanc est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (92,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (75,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]Réseau autoroutier
[modifier | modifier le code]La ville abrite une gare (Gare de Sainte-Eulalie - Carbon-Blanc) située sur la ligne de Chartres à Bordeaux-Saint-Jean et desservie par les TER Nouvelle-Aquitaine.
Réseau TBM actuel
[modifier | modifier le code]Carbon-Blanc est desservie par les lignes TBM suivantes:
Réseau TBM à compter du 4 septembre 2023[15]
[modifier | modifier le code]Le réseau TBM évoluant au 4 septembre 2023, Carbon-Blanc sera desservie par les lignes TBM suivantes:
Réseau TransGironde
[modifier | modifier le code]Les lignes 201, 202 et 301 partent de la station de tram Buttinière, traversent la commune et desservent Blaye, Saint-Ciers-sur-Gironde, Pleine-Selve, Sante-Eulalie, Izon et Libourne.
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Carbon-Blanc est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1987, 1988, 1999, 2009, 2013 et 2021[18],[16].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[19].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 420 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2 420 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1997, 2003, 2005, 2010, 2011 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[16].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Pour certains, Carbon-Blanc (autrefois " Le Charbon - Blancq ", "Le Cherbon-Blancq", puis "le Carbon-Blanc") est un dérivé de « charbon blanc » (lèpre). La commune devrait ainsi son nom à la léproserie qui y était installée au Moyen Âge, créée par les moines de l'abbaye cistercienne Notre-Dame de Bonlieu.
Pour d'autres, Carbon-Blanc tire son origine de la terre (charbon) blanche argileuse qu'on trouve partout à faible profondeur dans le sous-sol et qui alimentait une tuilerie. Plusieurs lieux de la commune portent d'ailleurs le nom de "Terre Blanche", "Roche Blanche", "les Roches".
Le terme « charbon blanc » était parfois employé dans le Midi toulousain pour désigner la partie centrale de l'épi de maïs, en raison du fait que sa couleur est blanche et que sa légèreté en fait un combustible intéressant, notamment pour bien « faire prendre » le feu lorsqu'on allume la cheminée.
Histoire
[modifier | modifier le code]Carbon-Blanc n'est pas seulement la plus petite commune de la Métropole bordelaise par sa taille (moins de 4 kilomètres carrés), mais c'est aussi une des plus jeunes puisque sa création date de 1853, date à laquelle un décret de Napoléon III en a séparé le territoire de celui de Bassens. Mais son histoire est très ancienne.
Une villa gallo-romaine
Les premières traces d'occupation humaine remontent à l'antiquité romaine. Une villa, dont on a mis au jour les vestiges, occupe alors le bas du versant qui conduit à la vallée du Gua, à l'emplacement de l'actuel foyer municipal.
Heurs et malheurs du Moyen Âge
Détruite par les invasions successives des Wisigoths et des Vikings, il n'en reste que des ruines lorsqu'en 1141 des moines cisterciens créent dans la vallée du Gua, sur des terres appartenant au baron de Montferrand, l'abbaye de Bonlieu et encouragent des habitants à venir s'installer près des ruines de la villa gallo romaine afin de mettre en valeur le territoire. Ainsi naît le premier village de Carbon-Blanc, alors appelé « Territoire des Reliques » (ou « des ruines »)
Mais les guerres incessantes du Moyen Âge, dont la guerre de Cent Ans, réduisent à néant l'œuvre entreprise.
La paix revenue, le baron de Montferrand et l'abbé de Bonlieu font appel, en 1500, à de nouveaux habitants, les encourageant à venir s'installer dans l'ancien « Territoire des Reliques », appelé alors « le Charbon-Blanc ». Pourquoi ce nom ? Peut-être parce que le sous-sol contient une argile blanche pratiquement omniprésente ? Peut-être parce qu’il y a, attenant à l'abbaye de Bonlieu un hôpital, dans lequel grâce à l'eau d'un ruisseau affluent du Gua, on peut être guéri d'une maladie de peau dite du charbon ?
Désormais, le village est connu sous le nom de « le Charbon-Blanc » d'où vient le nom actuel de Carbon-Blanc. Il rassemble quelques habitants près de l'abbaye et d'une chapelle édifiée sous le vocable de Notre-Dame des Bonnes Reliques (car l'église paroissiale Saint-Pierre de Bassens est bien loin).
Prospérité des Temps Modernes
Mais la prospérité de Carbon-Blanc date du XVIIIe siècle. Le grand chemin royal de Paris à Bordeaux, aménagé par la volonté du roi Louis XV, traverse désormais le bourg qui se transforme. La vieille rue publique qui va de l'abbaye de Bonlieu aux derniers vestiges romains (les rues du Moulin et Thérèse d'aujourd'hui) est doublée par le grand chemin royal (l'avenue Austin-Conte), délimitant l'actuelle esplanade Thérèse. Les travaux amènent la destruction de la chapelle, mais les habitants vont pouvoir assister aux offices dans l'abbaye de Bonlieu. On trouve désormais le long des deux rues principales la prison seigneuriale, un relais de poste (le premier sur la route Bordeaux-Paris), une auberge, la grande demeure du notaire, et les maisons plus modestes des artisans et commerçants nécessaires aux habitants et voyageurs, ainsi que celles de quelques bordelais assez modestes (et sans doute originaires de Carbon-Blanc).
En même temps, près de Carbon-Blanc comme sur toute la rive droite de la Garonne des « bourgeois et privilégiés de Bordeaux » se font construire de belles demeures au milieu de leurs vignes : elles leur servent de résidence d'été et leur permettent ainsi d'échapper aux chaleurs de la ville.
Naissance de la commune de Carbon-Blanc au XVIIIe siècle
En 1789, on envisage de créer une commune ayant pour chef-lieu Carbon-Blanc (avec pour église paroissiale la chapelle de l'abbaye de Bonlieu) en prenant des terres sur les deux rives du Gua dans les paroisses de Bassens et Sainte Eulalie. Finalement, on renonce à ce projet et l'abbaye de Bonlieu est vendue aux enchères et en grande partie détruite. La paroisse de Bassens devient la commune de Bassens-Carbon-Blanc. Le bourg de Carbon-Blanc, plus important que celui de Bassens, est choisi comme chef lieu de la commune (et du canton), mais l'église paroissiale reste à Bassens.
Trouvant qu'ils ont trop de chemin à faire pour assister aux offices religieux, les habitants de Carbon-Blanc obtiennent la construction d'une chapelle en 1848 (vouée à saint Paulin), puis la transformation de la chapelle en église paroissiale l'année suivante et, finalement, la création d'une nouvelle commune en 1853.
Ces transformations administratives ne modifient guère la vie des Carbonblanais. Jusqu'au milieu du XXe siècle, ils continuent à vivre modestement de la viticulture et des activités liées au trafic routier sur la Nationale 10. Les grands domaines sont toujours la propriété de quelques familles de la bourgeoisie bordelaise.
Les transformations récentes
Tout change dans les années 1960. Le vignoble est en grande partie détruit par la neige et les gelées de 1957 et 1958. La terre rapportant moins, les propriétaires sont tentés de vendre leurs biens. En même temps, en 1967, la construction du pont d'Aquitaine permet des relations plus faciles avec Bordeaux et incite des habitants de la rive gauche à s'installer sur la rive droite.
Ainsi commencent à se développer les lotissements de maisons individuelles et la construction de quelques immeubles collectifs qui font passer la population de 1149 habitants en 1946 à près de 8000 aujourd'hui.
Plus petite commune de la métropole, Carbon-Blanc est ainsi une des communes où la densité de population est la plus élevée. Mais, tout en étant solidement ancrée dans le grand ensemble urbain métropolitain, elle tient à conserver ses caractères de ville jardin et de centre d'activités et de commerces, héritées de son riche passé.
Sources :
- Jean-Paul Grasset, Philippe Jean et Jean-Louis Pastureau, Le Pays de Montferrand des origines à la Révolution (Groupe Girondin des Études Locales de l'Enseignement Public, 1988) ;
- Yves Castex et Anne-Marie Trémolet, Histoire de Carbon-Blanc (Comité de Jumelage de Carbon-Blanc, 2002).
Politique et administration
[modifier | modifier le code]- Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Bordeaux du département de la Gironde.
Elle était depuis 1801 le chef-lieu du canton de Carbon-Blanc[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
- Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de la Presqu'île[23],[24]
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de la Gironde.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Carbon-Blanc était membre de la communauté urbaine de Bordeaux, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le 1er janvier 1968, en exécution de la loi no 66-1069 du 31 décembre 1966 relative aux communautés urbaines.
Cette communauté urbaine a été transformée en métropole le 1er janvier 2015 par décret du pris en exécution de la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (loi MAPTAM). Cette structure, dont la commune est désormais membre, porte le nom de Bordeaux Métropole.
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]En 1976, Philippe Madrelle (PS) est élu maire et le demeure jusqu'en 2001. Lors des élections municipales de 2001, il se présente en tant que tête de liste et démissionne à la suite de l'élection en laissant la place de maire à Franck Maurras[25].
Franck Maurras (PS) se présente en tant que tête de liste en 2008. Son unique adversaire, Marie-Claude Gougaud (UMP) reçoit alors 22,33 % des suffrages. Le , Franck Maurras annonce sa démission à la presse et avoue avoir détourné des fonds d'une association d'accompagnement à la création d'entreprise « Gironde Initiative »[26].
Le , Nicolas Madrelle, fils de Philippe Madrelle, ancien maire de la ville, jusqu'alors 2e maire-adjoint au conseil municipal, est élu maire de Carbon-Blanc.
Au premier tour des élections municipales de 2014 en Gironde, la liste SE menée par Alain Turby obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 638 voix (51,33 %, 22 conseillers municipaux élus dont un communautaire), devançant largement les listes menées respectivement par[27] :
- le maire sortant Nicolas Madrelle (PS, 1 096 voix, 34,34 %, 5 conseillers municipaux élus) ;
- Annick Becerro (EXG, 457 voix, 14,32 %, 2 conseillers municipaux.
Lors de ce scrutin, qui a mis fin à près de 40 années de majorité de gauche, 37,34 % des électeurs se sont abstenus.
Au second tour des élections municipales de 2020 en Gironde[28], la liste DVG menée par Patrick Labesse obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 379 voix (56,07 %, 23 conseillers municipaux élus dont 1 métropolitain), devançant la liste DIV menée par le maire sortant Alain Turby (1 080 voix, 43,92 %, 6 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 55,97 % des électeurs se sont abstenus[29],[30].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Politique de développement durable
[modifier | modifier le code]La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[42].
Jumelages
[modifier | modifier le code]La commune entretient des accords de coopérations avec[43] :
- Großostheim (Allemagne) depuis 1977 dans l'arrondissement d'Aschaffenbourg, en Bavière
- San Martin de Valdeiglesias (Espagne) depuis 1990
Population et société
[modifier | modifier le code]Les habitants sont appelés les Carbonblannais[44] et les Carbonblannaises.
Démographie
[modifier | modifier le code]En 2021 , la commune de Carbon-Blanc comptait 8300 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2004, 2009, 2014, etc. pour Carbon-Blanc). Les autres chiffres sont des estimations.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Du Rock Mon Pote (Festival de musique Rock) qui se tient chaque année fin mai début juin dans le PARC FAVOLS au centre de la ville.
- Centre culturel Favols (anciens bâtiments du château) qui comprend le cinéma, la médiathèque et l'école de musique de la ville. Une salle polyvalente y est également présente.
- Château Brignon (ancien domaine viticole) où siège une pépinière d’entreprises ainsi qu'un centre de compétences à la formation de chef d’entreprise. Des manifestations sont également organisées dans la grande salle de Brignon (ancien chai).
- Parc Favols où sont organisées de nombreuses manifestations, notamment Carb'on Fête, manifestation organisée tous les ans début septembre et où sont singulièrement venus Natasha St-Pier (2016), Keen'V (2017), Vitaa (2018) ou encore Magic System (2019).
Médias
[modifier | modifier le code]Les scènes intérieures de la série Famille d'accueil ont été tournées dans une résidence du château Brignon à Carbon-Blanc[46].
Des scènes extérieures du film Le règne animal avec Romain Duris ont été tournées dans le centre de Carbon-Blanc[47].
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Paulin : église de style néo-gothique dont la construction est liée à la fondation de la commune de Carbon-Blanc ; c'était au départ une simple chapelle, agrandie en 1852 pour devenir une église paroissiale[48]. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[49].
- Château Brignon (ou du Brugnon) : château qui date du XVIIe siècle et a été augmenté au XIXe ; le terrain était au départ un terrain agricole et le château, acheté par la commune au début du XXIe siècle a d'abord été transformé en centre culturel consacré à la bande dessinée comprenant un atelier de création, une salle d’exposition et un espace de restauration[50]. Depuis 2014, il abrite une école d'entrepreneurs et une pépinière d'entreprises et accueille dans sa salle de réunion de nombreuses manifestations publiques et privées. Une crèche privée a également été ouverte dans une des dépendances
- Moulin de Bellevue : ancien moulin à vent, il a la particularité de comporter une salle en sous sol ; une association a entrepris sa restauration.
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]- Micro-musée dans l'église : mini musée regroupant quelques "trésors" de Carbon-Blanc.
Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]- Parc Favols : à l'origine, ancienne seigneurie dont le nom vient sans doute du latin favoletum qui veut dire « lieu de passage » ; c'est une ancienne seigneurie dont on suit l'histoire depuis la fin du Moyen Âge ; voué à la viticulture aux XIXe et XXe siècles, le domaine a été peu à peu loti à partir des années 1960 ; le département y a construit une nouvelle gendarmerie dans les années 1980 ; et la commune a acheté le château, les communs et les terres l'entourant pour en faire un centre culturel (médiathèque, école de musique, salle de cinéma, salle polyvalente), un centre social (la Maison pour Tous) et un parc de promenade.
- Plaine du Faisan : vaste réserve naturelle au nord de la commune, elle tire son nom de Jacques Faizan, marchand et bourgeois de Bordeaux qui acheta à la fin du XVIe siècle ce terrain où s'élevait autrefois une partie de la forteresse médiévale des barons de Montferrand ; un château détruit à la fin du XXe siècle se trouvait à l'emplacement où a été construit le collège ; des terrains de sports et un parcours de santé ont été aménagés dans une partie de la plaine.
- Parc Candeau.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- André Cassadou (1854-1938), homme politique, député de la Gironde de 1910 à 1914.
- Philippe Madrelle (président du conseil départemental de la Gironde, président du conseil régional de Nouvelle-Aquitaine, sénateur, député, conseiller régional et départemental, maire de Carbon-Blanc)
- Jérôme Fernandez (ancien joueur de handball international français reconverti entraîneur).
Carbon-Blanc autrefois
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Site de la mairie
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Carbon-Blanc », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
- Carbon-Blanc sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Bordeaux, il y a une ville-centre et 72 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Carbon-Blanc sur Géoportail, consulté le 5 décembre 2015.
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Carbon-Blanc et Mérignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bordeaux-Mérignac » (commune de Mérignac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bordeaux-Mérignac » (commune de Mérignac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Bordeaux », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Carbon-Blanc ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bordeaux », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Le réseau TBM à compter du 4 septembre 2023
- « Les risques près de chez moi - commune de Carbon-Blanc », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Carbon-Blanc », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Décret no 2014-192 du 20 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Gironde sur le site de Légifrance
- Carte des cantons et communes de la Gironde avant et après le redécoupage de 2014 sur le site du conseil départemental de la Gironde
- Le maire de Carbon-Blanc piquait dans la caisse, il se dénonce et démissionne, France 3 Aquitaine du 22 septembre 2013.
- Gironde : un maire avoue avoir détourné l'argent d'une association, Sud Ouest.fr du 21 septembre 2013.
- Résultats officiels pour la commune Carbon-Blanc
- Camille Huppenoire, « Municipales à Carbon-Blanc : un duel à l'issue incertaine au second tour : Carbon-Blanc pensait assister à une triangulaire au second tour, ce sera finalement un duel entre le maire sortant Alain Turby (centre-droit) et Patrick Labesse, à la tête d'un collectif ancré à gauche. Le retrait de Valérie Drouhaut pourrait rebattre les cartes », France Bleu Gironde, (lire en ligne, consulté le ).
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 - Résultats par commune - Gironde (33) - Carbon-Blanc », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Carbon-Blanc (33) : la commune de la rive droite repasse à gauche : Alain Turby le maire sortant Communauté d'avenir a été battu de 300 voix par Patrick Labesse à la tête d'une liste rose et verte », sur sudouest.fr, 28 juin 2020 mis à jour le 2/4/2021 (consulté le ).
- « Gironde : Philippe Madrelle explique pourquoi il renonce à un nouveau mandat au Conseil général », Sud Ouest, (lire en ligne).
- Benoît Lasserre, « Un maire de Gironde avoue avoir détourné de l'argent : le PS local sous le choc », Sud Ouest, (lire en ligne).
- Mila Ta Ninga, « Démission du maire de Carbon-Blanc : les habitants attendent des réponses : Le maire socialiste de Carbon-Blanc, Franck Maurras a tout avoué. Il s'est servit dans la caisse de l'association qu'il dirige, s'est dénoncé et a déposé sa démission auprès du préfet de la Gironde. Les raisons sont encore trop floues pour les habitants qui attendent des réponses », France Bleu Gironde, (lire en ligne, consulté le ).
- Franck Maurras, ancien élu de Carbon-Blanc, était poursuivi pour avoir détourné plus de 188 000 euros des comptes de l'association Gironde Initiative, dont il était directeur, « Bordeaux : deux ans de prison avec sursis pour l’ancien maire de Carbon-Blanc », Sud Ouest, (lire en ligne).
- Yannick Delneste, « Carbon-Blanc : élu maire, Nicolas Madrelle perpétue la dynastie : L’ancien édile de Mombrier Nicolas Madrelle a été élu maire hier soir sous l’œil de son père Philippe. Trois conseillers socialistes ont marqué leur désapprobation », Sud Ouest, (lire en ligne).
- « Le fils du président du conseil général de Gironde, Nicolas Madrelle, mis en examen : Nicolas Madrelle, conseiller régional socialiste, éphémère maire de Carbon-Blanc et fils de Philippe Madrelle, le président du Département de la Gironde, est soupçonné d'avoir occupé un emploi fictif en 2009. Il devra s'en expliquer devant la justice », France Bleu, (lire en ligne).
- [PDF] Conseil municipal du 28 mars 2014, procès-verbal de l'élection du maire et de ses adjoints.
- Célia Cléry et David Ponchelet, « Un Réunionnais élu maire de Carbon-Blanc en Gironde », Outre-mer 1re, (lire en ligne).
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- « Compte rendu du conseil municipal du 3 juillet 2020 » [PDF], Les comptes rendus du Conseil municipal, sur carbon-blanc.fr (consulté le ).
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