Catherine Bouroche
Naissance | |
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Décès | (à 73 ans) 16e arrondissement de Paris |
Sépulture | Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Bouroche (d) |
Nom de naissance | Catherine Marie Françoise Bouroche |
Nationalité | Française |
Formation | |
Activité |
Catherine Bouroche, née le à Casteljaloux en Lot-et-Garonne et morte le à Paris 16e[1], est une sculptrice française.
Elle est enterrée au cimetière du Père-Lachaise (62e division).
Parcours professionnel
[modifier | modifier le code]- 1965 - Diplômée de l’École nationale supérieure des arts appliqués et des métiers d'art de Paris.
- 1968 – S’installe dans son atelier rue Pradier, dans le 19e arrondissement de Paris.
- 1975 – Premières œuvres en résine polyester
- 1975-1977 – Œuvres monumentales pour des établissements scolaires
- 1992 – Premiers travaux incluant le plexiglas
- 1992 – Début des travaux sur les nuages
- 1970 – 2009 - Divers salons : Jeune sculpture, Salon de Mai [1], Salon de Montrouge, Grands et Jeunes d’aujourd’hui, Groupe 109 [2].
- jusqu'en 2003 – Professeur puis chef d’atelier aux Ateliers du Carrousel (Musée des arts décoratifs) à Paris
- jusqu'en 2003 – Professeur à École supérieure d'arts graphiques Penninghen à Paris
Œuvre
[modifier | modifier le code]Catherine Bouroche a trouvé sa voie avec le travail sur la dualité des rapports entre formes géométriques et formes organiques. Les idées force sont la contrainte, l’enfermement, la libération, le jeu. Peu à peu les formes organiques des débuts ont changé. La rencontre avec plexiglas au milieu des années 1990, a suscité l’apparition des nuages, formes organiques éthérées et ludiques. Plus que des nuages, ce sont aussi des formes anthropomorphes (études sur l’anatomie des nuages). L’humour a sa place dans la subtilité de la démarche avec des nuages qui se jouent des structures contraignantes pour s'en libérer. Toutes ces formes sont abordées dans leur rapport avec l’espace (terre, ciel, mer) et l’architecture (portes, fenêtres, lucarnes). Le travail de Bouroche, toujours tiré dans sa phase initiale, de l'argile malléable, s’exprime finalement dans des matériaux et des formats très variés. De la petite pièce en terre cuite de moins de 20 cm de hauteur à l’œuvre monumentale de plusieurs mètres, du bronze à la résine polyester, en passant par la terre cuite engobée et le plexiglas. Il se décline aussi sous forme de dessins, prolongement très fidèle des créations en trois dimensions.
Commandes publiques et privées
[modifier | modifier le code]- 2008 - Goven (Ille-et-Vilaine) Deux « portes » monumentales pour la ZAC[2]
- 1975/1977 – Commandes d’œuvres monumentales par l’État dans le cadre du 1 % pour des établissements scolaires :
- Collège Maryse Bastié (Reims) (Marne)
- Pré-en-Pail (Mayenne)
- Nemours (Seine-et-Marne)
- Caudry (Nord)
Achat par l'État
[modifier | modifier le code]- 1983 – Fonds national d'art contemporain : La proie
Principales expositions personnelles récentes
[modifier | modifier le code]- 2011 - Galerie Toutes latitudes, Vincennes. (Catalogue)
- 2006 - Galerie Toutes latitudes, Vincennes.
- 2003 - MAC 2000, Paris.
- 1999 - OPAC de Reims.
- 1998 - Galerie Delfi Form, Zwolle (Pays-Bas).
- 1997 - Galerie S 21, Paris.
- 1996 - Galerie Babel, Landsmeer-Amsterdam.
Principales expositions collectives
[modifier | modifier le code]- 2009 – 2e Biennale de la sculpture à Yerres (Essonne) [3]
- 2009 - Le Salon des lauréats à Viroflay (Yvelines) [4]
- 2007 - Octobre à Gagny avec la Peau de l’ours, Gagny (Seine-Saint-Denis)
- 2006 - Les cinq ans de la Galerie Toutes latitudes à Vincennes (Val de Marne)
- 2002 - « Le printemps de la sculpture », Chantilly (Oise).
- 2001 - « Quatre artistes français à Tempelhof », Berlin.
- 1994 - Exposition internationale de sculpture, Plumelec (Morbihan).
- 1994 - Musée Nicolas Poussin, Les Andelys (Eure).
- 1992 - Galerie Gérard Laubie, Paris.
- 1985 - Fondation Gulbenkian, Lisbonne.
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- 2011 - Lydia Harambourg, préface de catalogue
- 2009 - Lydia Harambourg, page de catalogue : 2e Biennale de sculpture à Yerres. [5]
- 1998 - Bernard Noël, préface de catalogue : Le Vif et le discret. [6]
- 1998 - Catherine Valabregue, Guide des ateliers d’artistes à Paris, Paris, Alternatives. [7]
- 1993 - Mona Thomas, Catherine Bouroche, Les Lettres françaises. [8]
- 1993 - Les Composites dans l’art, Catherine Bouroche, Paris, CPC.
- 1987 - Yvonne Brunhammer, préface de catalogue. [9]
- Le Delarge (lire en ligne)
Critiques
[modifier | modifier le code]2011 - La Gazette de Drouot N° 34 - Une histoire de nuages - Le magazine des expositions.
Liens externes
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- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Site personnel
- Rencontres d'artistes