Chaland (bateau)
Le chaland est un type de grand bateau à fond plat, souvent non ponté, employé sur les rivières, les canaux et les rades et servant au transport de cargaisons, ainsi qu'au transbordement, à la manière d'une allège.
Historique
[modifier | modifier le code]À l'époque gallo-romaine, les chalands descendaient les fleuves grâce à une voile d'appoint et les remontaient grâce au halage humain et peut-être animal (d'où la présence d'un mât de halage renforcé par un banc d'étambrai), étant dirigés par une pelle de gouvernail (rame-gouvernail) placée dans l'axe de la poupe. Leurs levées d'extrémité permettaient de charger ou décharger frontalement les cargaisons[1].
- Maquette reconstituant un chaland romain.
Types
[modifier | modifier le code]On distingue, en rivière, plusieurs types de chalands. La plupart sont d'origine purement fluviale, comme le grand chaland de Loire qui peut atteindre 30 m de long et engendrera le chaland nantais, ou le chaland de Vire, plus petit, à la forme en amande caractéristique. D'autres sont des adaptations fluviales de types maritimes, comme le chaland de la Rance. Le plus petit est une simple barque : le chaland de Brière.
De nos jours est aussi appelé « chaland » un grand bateau automoteur de rivière : chaland de Seine, chaland rhénan, etc.
- Chaland ostréicole.
- Chaland pétrolier
- Le LCU est un chaland de débarquement militaire employé lors du Jour J. Ici en opérations pour gérer les conséquences de l'ouragan Katrina sur la Nouvelle-Orléans.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- François de Izarra, Pedro Sánchez Gómez, Le fleuve et les hommes en Gaule romaine, Editions Errance, , p. 174
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Béat Arnold, Batellerie gallo-romaine sur le lac de Neuchâtel, Saint-Blaise, Ed. du Ruau,