Chaptelat
Chaptelat | |||||
Mairie de Chaptelat. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Haute-Vienne | ||||
Arrondissement | LimogesCanton de Couzeix | ||||
Maire | Julie Lenfant | ||||
Code postal | 87270 | ||||
Code commune | 87038 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Catalacois, Catalacoises | ||||
Population municipale | 2 095 hab. (2021 ) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 54′ 32″ nord, 1° 15′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 324 m Max. 481 m | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Limoges (banlieue) | ||||
Aire d'attraction | Limoges (commune de la couronne) | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine | |||||
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Chaptelat (Chaptalac en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants s'appellent les Catalacois et les Catalacoises[1].
Géographie
[modifier | modifier le code]C'est une commune de la banlieue nord de Limoges, sur laquelle l'Aurence prend sa source.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Chaptelat est limitrophe de cinq autres communes.
Climat
[modifier | modifier le code]Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 044 mm, avec 13,6 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Limoges à 6,58 km à vol d'oiseau[5], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 018,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Chaptelat est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Limoges[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant dix communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (76,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,6 %), prairies (35,3 %), forêts (17,5 %), zones urbanisées (7,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,1 %), terres arables (0,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Chaptelat est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[17]. 47,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[18].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Risque particulier
[modifier | modifier le code]Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Chaptelat est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[19].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Elle est connue comme le berceau de saint Éloi. À Chaptelat, tout parle de saint Éloi. Il y naquit en 588. Il fut orfèvre et ministre de Dagobert. Il fonda l’abbaye de Solignac avant de devenir évêque de Noyon. Il mourut en 660. Il est toujours vénéré dans de nombreuses villes d’Europe et jusqu’au Canada et en Afrique. Saint patron des métiers du métal, il est fêté le 1er décembre par les orpailleurs, les orfèvres, les émailleurs, les maréchaux-ferrants, les mécaniciens, les numismates et par bien d’autres encore. Il est plus particulièrement honoré à Chaptelat, tous les sept ans, à l’occasion de l’ostension de ses reliques. Les dernières ont eu lieu le 7 juin 2009, les précédentes ayant été célébrées le premier mai 2002. Le 10 juin 1944, une unité de la Das Reich,autre que celle du massacre d'Oradour-sur-Glane, pilla et incendia le château de Morcheval.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Les armes de la commune se blasonnent ainsi : Parti : au 1) d’azur au fer à cheval d’or ajourée du champ soutenu d’un besant aussi d’or, au 2) d’or à la crosse contournée d’azur ; le tout sommé d’un chef d’argent chargé de quatre mouchetures d’hermine de sable et d’une filière de gueules. |
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2021, la commune comptait 2 095 habitants[Note 5], en évolution de +0,43 % par rapport à 2015 (Haute-Vienne : −1,09 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Éloi de Chaptelat[28] du XIIe siècle, remaniée au XVe siècle serait, selon la légende, construite à l’emplacement de la maison natale de saint Éloi.
- La fontaine Saint-Eloi[29] dans le parc du château de Sourue (propriété privée).
- L'ancienne école normale qui forma des centaines d'instituteurs, à l'initiative de l'abbé Rousseau, curé de la paroisse, de 1846 à 1886.
- Le site de Mazérétas (point de vue 484 m).- Les aurières antiques.- La rivière aurifère l'Aurence.
- Un ferme école construite en 1808 et qui a servi aussi d'orphelinat et de prison[30].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Saint Éloi, natif de la paroisse de Chaptelat. Il fut orfèvre puis maître émailleur.
- Louis Mazeron, homme politique français né le 9 octobre 1847 à Auzances (Creuse) et décédé le 7 septembre 1910 à Chaptelat.
- Marcel, André dit André Foussat est né le 29 août 1911 à Chaptelat ; prisonnier de guerre en Allemagne, il s'évade en 1942 grâce à une petite boussole qu'il aurait fabriquée.
Résistant pendant la guerre, il est responsable cantonal des MUR (avec Jean Moulin) et propagandiste clandestin de la confédération générale agricole. Après la Libération, il devient maire de Chaptelat - réélu en 1947 et en 1953 - et conseiller général de Nieul, mandat qui lui sera renouvelé en 1951 et en 1958. Il décède le 13 janvier 1969 à Chaptelat.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie
- L'agenda du maire
- « Chaptelat sur le site de l'Institut géographique national »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Limoges comprend une ville-centre et neuf communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Nom des habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Chaptelat et Limoges », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Limoges-Bellegarde » (commune de Limoges) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Limoges-Bellegarde » (commune de Limoges) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Limoges », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Chaptelat ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Limoges », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Chaptelat », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
- « Les maires de la commune » (consulté le ).
- Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires (doc pdf)
- Le S ancien ressemblant à un F, l'erreur commune est de l'appeler Feneque
- Dénoncé le 13 nivôse de l'an II (1793)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Mérimée : Église Paroissiale Saint Eloi », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Mérimée : Fontaine de Dévotion Saint Eloi », sur culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Mérimée : Ferme, Ecole », sur culture.gouv.fr (consulté le ).