Charles Delioux

Charles Delioux
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Jean Charles Delioux de Savignac, dit Charles Delioux, est un pianiste et compositeur français né le à Lorient et mort le à Paris.

Jean Charles Delioux de Savignac naît le à Lorient[1],[2],[3].

Fils d'un commissaire de la Marine, il commence l'apprentissage de la musique avec son père[3].

Enfant prodige, Delioux se perfectionne auprès de Pierre Joseph Guillaume Zimmerman, se produit en 1839 aux Tuileries devant Louis-Philippe et la famille royale, puis à la cour d'Angleterre, avant d'entrer au Conservatoire de Paris en 1845, où il travaille l'harmonie avec Auguste Barbereau et le contrepoint, la fugue et la composition avec Fromental Halévy[1],[3].

Au Conservatoire, il obtient un premier accessit de contrepoint et fugue en 1845[2]. En 1847, il est admis au concours du prix de Rome mais échoue. Il sort du Conservatoire en 1849 et se consacre dès lors à l'enseignement et à la composition. En 1851, il fait représenter au Gymnase l'opéra-comique Yvonne et Loïc[1],[4].

Pour Marmontel, Charles Delioux « a toujours concilié les libres allures et l'indépendance nécessaire au talent, avec la tenue irréprochable et la distinction mondaine, sans lesquelles le mérite reste trop facilement déclassé. De là l'autorité spéciale qu'il a possédée dès la première heure dans la carrière de l'enseignement[1] ». Alexis de Castillon compte au nombre de ses élèves[1].

Comme compositeur, Delioux est l'auteur de plus d'une centaine de pièces pour son instrument, des exercices, des études et des transcriptions, notamment, des œuvres de « goût, […] style et [d']élégance de la forme »[5], et de plusieurs mélodies[5],[2],[1]. Officier de l'instruction publique[2], ses ouvrages d'enseignement et transcriptions d'œuvres classiques sont en usage au Conservatoire[3]. Pour Marmontel, ses compositions « se distinguent par la franchise des idées, la netteté d'exposition, l'élégant contour des mélodies et la distinction des harmonies[3] ».

Charles Delioux meurt le à Paris (17e arrondissement de Paris)[6],[3].

Parmi ses œuvres, figurent[7] :

Pièces pour piano

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  • Recueil de 3 pièces (Tourment - Marche funèbre - Caprice) ;
  • Souvenirs d'Italie ;
  • Le Retour du chevalier ;
  • Marche guerrière ;
  • Brillante ballade ;
  • Notre-Dame d'Auray ;
  • Carnaval espagnol ;
  • Impressions de voyage (1. Chanson aragonaise, 2. Chanson toscane) ;
  • Pensées musicales (12 pièces).

Opéra-Comique

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  • Le Géant, paroles de Victor Hugo ;
  • Chanson de Ronsard ;
  • Aubade à Molière ;
  • Les Filles de Cadix ;
  • Le Retour ;
  • Le Rhin allemand, paroles d'Alfred de Musset.

Ouvrages didactiques

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  • Cours complet d'exercices ;
  • Études de mécanismes (en 2 volumes) ;
  • Quatre recueils de transcriptions classiques ;
  • Paraphrase sur le Chœur des pèlerins de Tannhäuser.

Références

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  1. a b c d e et f Fauquet 2003, p. 371.
  2. a b c et d Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 736
  3. a b c d e et f de Bellaing 1992, p. 90.
  4. a et b Félix Clément et Pierre Larousse, Dictionnaire lyrique ou Histoire des opéras, Paris, Administration du Grand Dictionnaire universel, 1867-1880 (lire en ligne), p. 710
  5. a et b François-Joseph Fétis (Supplément et complément publ. sous la dir. de M. Arthur Pougin), Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, t. I, Paris, Firmin-Didot, 1878-1880 (lire en ligne), p. 253-254
  6. « Charles Delioux (1825-1915) », sur data.bnf.fr (consulté le )
  7. de Bellaing 1992, p. 90-91.

Bibliographie

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Liens externes

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