Charles Grafton Page

Charles Grafton Page
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WashingtonVoir et modifier les données sur Wikidata
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Harvey L. Page (en)
Harriet Parker Bailey (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Charles Grafton Page (-) était un expérimentateur et inventeur américain, médecin, expert en brevets auprès de la justice et professeur de chimie.

Page a expérimenté des phénomènes physiques en partant de l’observation les phénomènes naturels (« philosophie naturelle » ou « naturalisme », philosophie adoptée par Michael Faraday et Joseph Henry. Il n'a pas participé à la mathématisation de la science physique, alors que ce fut la cause première après la deuxième moitié du XIXe siècle des découvertes en chimie, mécanique, électricité et médecine.

Son idée maîtresse était que « ceux qui détenaient le pouvoir économique par l'entreprise (les lobbyistes) étaient ceux qui ne voulaient pas rétribuer l'inventeur par sa science, pas plus que les élitistes scientifiques[N 1], alors que l'inventeur devait avoir les revenus de brevets »[1].

Biographie et travaux

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Solénoïde de Page parcouru par un courant électrique et self-induction (déjà connue) à la rupture de l'alimentation, sensible pour l'homme avec des aiguilles d'acupuncture dans des « soins médicaux ».

Page est né dans une « famille ordinaire », il fut intéressé par les phénomènes électrique dès son enfance. Il « joua » avec la foudre, et fabriqua avant son adolescence une machine à décharge électrique[2].En 1844, il se maria avec Priscilla Sewall Webster qui avait pour beau-frère le physicien Harvey Lindsly[3].

Page devina l'importance de l'électromagnétisme et, parce qu'il en avait bien appréhendé les principes fondamentaux scientifiques, il se fit l'avocat des inventeurs à l'« office des brevets » américains. Il est surtout connu dans l'histoire des sciences pour sa position dans les télécommunications aux États-Unis alternativement pour[4] ou contre Samuel Morse[5].

Page s'intéressa à la locomotion avec l'électricité comme source d'énergie. Subventionné par l'État à hauteur de 20 000 $, ses travaux se révélèrent un échec, car il fit partie des inventeurs voulant adapter le système bielle-manivelle des machines à vapeur et obtenir la rotation des roues ; il n'avait pas de plus prévu les surtensions dégradant le matériel par arc électrique et les chocs mécaniques. Il a publié de multiples essais dans les Annals of Electricity, Magnetism, and Chemistry de William Sturgeon, imprimées en Angleterre[6].

Son expérience médicale, après ses études au Harvard College[7], lui est venue d'un cabinet de suivi de patients sur lesquels il procéda à des tests sur les effets de l'électricité[8],[9],[10], un usage fréquent à l'époque. Il s'est intéressé au spiritisme.

À cause de la guerre de Sécession ses installations de recherche furent détruites ; ses contributions furent, pensait-il « mésestimées » ; son matériel disparut des musées : à l'époque contemporaine, il est peu mis à l'honneur[11]. Il contesta à la fin de sa vie la paternité de la bobine Ruhmkorff et appela à cette occasion le Congrès à faire acte de nationalisme américain[12].

Notes et références

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  1. Au début du XIXe siècle les théoriciens de l'électricité ne déposaient pas de brevet sur leur découvertes par leur travail, ils recevaient des prix honorifiques que certains d'entre eux pouvaient solliciter

Références

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  1. Post 1976, p. 139.
  2. Lane 1869.
  3. Post 1976, p. 63-65 et 177.
  4. Procès pour la liaison Washington and Baltimore, en 1844 entre [1] Morse et O'Reilly (Columbian Telegraph Electro-Magnetic Telegraph).
  5. Post 1976, p. 164-170.
  6. Post 1976, p. 207-213.
  7. Lane 1869, p. 2-3.
  8. Lane 1869, p. 3.
  9. Cavicchi 2008, p. 893.
  10. Post 1976, p. 44.
  11. Post 1976.
  12. Cavicchi 1999.

Bibliographie

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  • Georges Barthélémy (dir.), Histoires des sciences, Éllipses, , 745 p. (ISBN 978-2-7298-5000-5).
  • (en) Elizabeth Cavicchi, Experimenting with wires, batteries, bulbs and the induction coil: Narratives of teaching and learning physics in the electrical investigations of Laura, David, Jamie, myself and the nineteenth century experimenters – Our developments and instruments, Harvard University, (thèse de doctorat non éditée), .
  • (en) Elizabeth Cavicchi, « Charles Grafton Page’s Experiment with a Spiral Conductor », Technology and Culture, no 49,‎ , p. 884–907.
  • Jonathan Lane, « Charles Grafton Page », American Journal of Science, no 48,‎ , p. 1-17.
  • (en) Robert C. Post, Physics, Patents, and Politics: A Biography of Charles Grafton Page, New York, Science History Publications, , 227 p..

Liens externes

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