Charles René Zeiller
Président de la Société botanique de France | |
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Vice-président du Conseil général des mines | |
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Professeur adjoint École nationale supérieure des mines de Paris | |
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Président de la Société botanique de France | |
Ingénieur général des mines (d) | |
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Président de la Société botanique de France | |
Président de la Société géologique de France | |
Ingénieur en chef des mines (d) | |
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Chargé de cours (en) École nationale supérieure des mines de Paris | |
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Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nationalité | |
Formation | École polytechnique (- École nationale supérieure des mines de Paris (à partir du ) |
Activités | Botaniste, paléobotaniste, ptéridologue, ingénieur des mines, professeur d'université, horticulteur |
Enfant |
A travaillé pour | |
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Membre de | |
Taille | 1,73 m |
Cheveux | |
Distinctions | |
Abréviation en botanique | Zeiller |
Charles René Zeiller, né le à Nancy et mort le à Paris, est un ingénieur et paléobotaniste français.
Biographie
[modifier | modifier le code]Major de la promotion 1865 de Polytechnique, Charles René Zeiller entre en 1867 à l'École des mines de Paris dont il sort également premier[1]. Ingénieur des Mines, chargé du contrôle du Chemin de fer d'Orléans, il est par la suite affecté à Paris, au laboratoire de l'École des mines. À partir de ce moment, il partage sa vie entre sa carrière administrative et sa carrière scientifique[2]. Dès 1878, il est chargé de conférences de paléontologie végétale à l'École des mines de Paris, puis nommé conservateur de la collection de paléontologie de l'École. En 1909, il est nommé professeur adjoint de paléontologie, chargé de la chaire de paléontologie végétale.
Il est le père de l'historien Jacques Zeiller.
Honneurs
[modifier | modifier le code]En plus de ses fonctions à l'École des mines, il est président de la Société géologique de France en 1893 et président de la Société botanique de France en 1899, 1904 et 1912. Il est par la suite élu membre de l'Académie des sciences, section de botanique en 1901, puis décoré en 1914 du rang de commandeur de la Légion d'honneur.
Travaux scientifiques
[modifier | modifier le code]Il publie de nombreux articles, particulièrement sur la flore houillère[2]. Ses observations l'amènent à décrire de nouvelles espèces et genres fossiles[1] (Selaginellites par exemple). Il émet également l'hypothèse de l'existence de deux grandes provinces végétales[3] au Carbonifère. Ses travaux paléobotaniques recoupent les découvertes faites dans le domaine de la tectonique des plaques sur le rapprochement des deux supercontinents Laurussia et Protogondwana, précédant la formation de la Pangée.
Publications
[modifier | modifier le code]- Mémoire sur les roches éruptives et les filons métallifères du district de Schemnitz (Hongrie), Dunod (Paris), 1873, texte disponible en ligne sur IRIS
- Végétaux fossiles du terrain houiller de la France, Imprimerie nationale (Paris), 1880, texte disponible en ligne sur IRIS
- Mémoires de la Société géologique du Nord. Tome 01-3, Société géologique du Nord (Lille), 1882, texte disponible en ligne sur IRIS
- Bassin houiller de Valenciennes : description de la flore fossile. Atlas, Quantin (Paris), 1886, texte disponible en ligne sur IRIS
- Bassin houiller de Valenciennes : description de la flore fossile. Texte, Quantin (Paris), 1888, texte disponible en ligne sur IRIS
- Études sur le terrain houiller de Commentry. Livre 2ème, Flore fossile. 1ère partie, Imprimerie Théolier et Cie. (Saint-Etienne), 1888, texte disponible en ligne sur IRIS
- Études sur le terrain houiller de Commentry. Livre 2ème, Flore fossile. Appendice, 2ème et 3ème partie, Imprimerie Théolier et Cie. (Saint-Etienne), 1890, texte disponible en ligne sur IRIS
- Éléments de paléobotanique, 1900, texte disponible en ligne sur IRIS
- Flore fossile des gîtes de charbon du Tonkin : Atlas, France. Service des topographies souterraines, Impr. nationale (Paris), 1902, texte disponible en ligne sur IRIS
- Flore fossile des gîtes de charbon du Tonkin : Texte, France. Service des topographies souterraines, Impr. nationale (Paris), 1903, texte disponible en ligne sur IRIS
- Étude sur le Lepidostrobus Brownii (Unger) Schimper, Gauthier-Villars (Paris), 1914, texte disponible en ligne sur IRIS
Sources
[modifier | modifier le code]- Brummitt, R. K.; C. E. Powell. 1992. Authors of Plant Names. Royal Botanic Gardens, Kew. (ISBN 1-84246-085-4)
- Philippe Jaussaud & Édouard R. Brygoo. 2004. Du Jardin au Muséum en 516 biographies. Muséum national d'histoire naturelle, Paris : 630 p.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Alfred Carpentier, « René Zeiller (1847-1915). Son œuvre paléobotanique », Bulletin de la Société Botanique de France, vol. 75 (Cinquième série - tome IV), , p. 46-67 (lire en ligne, consulté le )
- Henri Douvillé, « René Zeiller, Notice nécrologique », Bulletin de la Société géologique de France, 4e série, vol. 17, , p. 302
- René Zeiller, « Les provinces botaniques de la fin des temps primaires », Revue générale des sciences pures et appliquées, vol. 8, , p. 5-11 (lire en ligne, consulté le )
Liens externes
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- Ressources relatives à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Base Léonore
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