Charlesbourg
Charlesbourg | |
Héraldique | |
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Administration | |
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Pays | Canada |
Province | Québec |
Municipalité | Québec |
Statut | Arrondissement |
Quartiers | Notre-Dame-des-Laurentides, Jésuites, Orsainville, Bourg-Royal, Trait-Carré, Saint-Rodrigue |
Constitution | |
Président d'arrondissement | Claude Lavoie |
Démographie | |
Gentilé | Charlesbourgeois(e) |
Population | 81 040 hab. (2016) |
Densité | 1 233 hab./km2 |
Langue(s) parlée(s) | Français |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 52′ nord, 71° 16′ ouest |
Superficie | 6 575 ha = 65,75 km2 |
Localisation | |
Localisation de l'arrondissement dans Québec | |
Liens | |
Site web | [1] |
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Charlesbourg est un des six[1] arrondissements de la ville de Québec. Il est situé au nord de l'arrondissement de La Cité–Limoilou, à l'ouest de l'arrondissement de Beauport et à l'est des arrondissements Les Rivières et La Haute-Saint-Charles.
Histoire
[modifier | modifier le code]Les origines de Charlesbourg tiennent à la concession aux Jésuites de la seigneurie de Notre-Dame-des-Anges en 1626. Cette seigneurie s'étend vers le nord à partir de la rivière Saint-Charles[2], ce qui signifie que sa partie sud constitue l'actuel arrondissement de Limoilou tandis que le reste est l'actuel Charlesbourg. Le territoire initial couvrait également quatre autres seigneuries : Saint-Joseph, des Islets, Saint-Gabriel et Saint-Ignace[3].
C'est en 1665 que le nouvel intendant Jean Talon entreprend d'établir trois villages sur les plateaux situés plus au nord. Cette initiative est la cause de quelques frictions avec les Jésuites, seigneurs du lieu. Le premier de ces villages est constitué par un carré de 25 arpents carrés, au centre duquel un carré de cinq arpents (le trait-carré) est réservé pour l'église, le presbytère et le cimetière. Les maisons des colons sont situées sur le pourtour du trait-carré, et leurs terres de forme trapézoïdale s'étendent en étoile vers l'extérieur. Un second village, limité par manque d'espace à un « demi-cercle », est établi juste au sud à la Petite-Auvergne, et le troisième est établi en 1667 à Bourg-Royal, plus au nord-est. Cette disposition particulière est encore visible du haut des airs et est la marque distinctive de Charlesbourg.
Charlesbourg est d'abord un territoire agricole, en plus de devenir une destination de villégiature pour les habitants de Québec dans la première moitié du XXe siècle. Il s'urbanise dans la seconde moitié des années 1900 pour devenir une banlieue de Québec. En 1976, les municipalités de Charlesbourg-Est, de Notre-Dame-des-Laurentides, d'Orsainville et la cité de Charlesbourg sont fusionnées pour devenir la ville de Charlesbourg. Charlesbourg est à son tour fusionnée avec d'autres municipalités à la ville de Québec en 2002 pour former une nouvelle grande ville. Charlesbourg en devient alors l'un des arrondissements[4].
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Le Trait-Carré,
vue aérienne de 1937
Territoire
[modifier | modifier le code]Le territoire de l'arrondissement est divisé en six quartiers, cependant seuls deux de ceux-ci portent un nom officiel, soit Notre-Dame-des-Laurentides et Des Jésuites[5]. Ce territoire est également divisé en cinq districts électoraux pour le conseil municipal, mais ces quartiers et districts ne correspondent pas, contrairement à ce qui existe dans l'arrondissement de Beauport, par exemple.
Les quatre autres quartiers portent un identifiant numérique et recevront un nom officiel lorsqu'un conseil de quartier sera formé et qu'il aura adopté un nom.
Quartiers
[modifier | modifier le code]- Orsainville, officiellement « Quartier 4-2 »
- Correspond à l'ancienne ville d'Orsainville.
- Bourg-Royal, officiellement « Quartier 4-3 »
- Correspond à l'ancienne municipalité de Charlesbourg-Est.
- Trait-Carré, officiellement « Quartier 4-5 »
- Comprend la partie de l'arrondissement située à l'ouest du boulevard Henri-Bourassa, entre le Corridor des Cheminots au sud et le boulevard Jean-Talon au nord. On y trouve en particulier l'arrondissement historique de Charlesbourg – le trait-carré – avec l'église Saint-Charles-Borromée, classée monument historique en 1959 ainsi que la maison Magella-Paradis et le moulin des Jésuites.
- Saint-Rodrigue, officiellement « Quartier 4-6 »
- Correspond à l'ancienne paroisse Saint-Rodrigue. Il est délimité au N/N-O par le Corridor des Cheminots, une piste cyclable située en partie sur une ancienne voie ferrée. C'est un quartier résidentiel et de services. L'école primaire La Fourmilière date des années 1940, l'église catholique date de 1962. Lieu du centre commercial « Les Galeries Charlesbourg » et le supermarché Loblaws construit sur le site d'une importante cour à bois. Bureaux du Ministère des Ressources naturelles du Québec.
Administration
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]- 1914-1921 : Joseph-Urbain Villeneuve
- 1921-1931 : Francis Byrne
- 1931-1933 : François-Xavier Latulippe
- 1933-1939 : Joseph-Alfred Bédard
- 1939-1945 : Arthur Carmichael
- 1945-1947 : Émile Gauthier
- 1947-1949 : Joseph-Alphonse-Édouard Bédard
- 1949-1951 : Émile Gauthier
- 1951-1953 : Léo Faguy
- 1953-1963 : René Bédard
- 1963-1968 : Hector Verret
- 1968-1974 : Henri Casault
- 1974-1975 : Jean-Claude Thibault
- 1975-1980 : Henri Casault
- 1980-1984 : Pierre Bernier
- 1984-2001 : Ralph Mercier
Liste des présidents d'arrondissement
[modifier | modifier le code]- 2002 - 2005 : Ralph Mercier
- 2006 - 2009 : Jean-Marie Laliberté
- 2009 - 2013 : Odette Simoneau
- 2013 - 2021 : Vincent Dufresne
- 2021 - .... : Claude Lavoie
Hommages toponymiques
[modifier | modifier le code]- Le parc Henri-Casault a été nommé en 1981 dans l'ancienne ville de Charlesbourg, maintenant présent dans la ville de Québec.
- L'avenue Émile-Gauthier a été nommée en son honneur, en 2006, dans la ville de Québec.
- L'avenue Saint-Urbain avait été nommée pour le souvenir de l'ancien maire Urbain Villeneuve. Elle avait été nommée en 1959. En 1964, le toponymie de cette avenue a été changée pour l'avenue des Flandres.
- La rue Carmichael avait été nommée pour le souvenir de cette famille incluant Arthur Carmichael. Elle avait été nommée en 1955 jusqu'en 2006 pour devenir la rue James-Carmichael.
- Le centre communautaire et culturel de Charlesbourg a été renommée centre communautaire et culturel Ralph-Mercier en 2024 en l'honneur de l'ancien maire Ralph Mercier.
Démographie
[modifier | modifier le code]Parcs
[modifier | modifier le code]- Parc de la Montagne-des-Roches
- Parc des Moulins ancien jardin zoologique
- Parc des Verveines
- Domaine Notre-Dame-des-Bois
- Parc Henri-Casault
- Parc De La Terrasse Bon-Air
Personnalités natives de Charlesbourg
[modifier | modifier le code]- Jean-Michel Anctil
- Marie-Soleil Dion
- Steve Barakatt
- Alexandre Barrette[6]
- Pierre-Stanislas Bédard
- Marc Boilard
- Francis Byrne
- Marc Chouinard
- Jean-Philippe Côté
- Noël Dorion
- Nathalie Giguère
- Jean-Marc Jacob
- Jorane
- Richard Marceau
- Pierre Martel
- Jacques Normand
- Bruno Pelletier
- Hélène Pelletier
- Andrée Watters
- Pascale Picard
- Jérémy Gabriel
- Manon Rhéaume
- Pascal Rhéaume
Références
[modifier | modifier le code]- Modification aux arrondissements
- Histoire de la paroisse Saint-Charles-Borromée, sur "Les églises de Québec"
- Légaré, Denyse. et Charlesbourg (Québec, Québec). Division de la culture, du loisir et de la vie communautaire de l'Arrondissement de Charlesbourg, Histoire de raconter : les premières familles de la paroisse de Charlesbourg, Québec, Villes et villages d'art et de patrimoine, , 26 p. (OCLC 938048251, lire en ligne), p. 3-4
- Entre calme et effervescence - Charlesbourg, Ma Ville, Ville de Québec, novembre 2007, vol. 1, no 1., (ISBN 978-2-89552-051-1)
- Article dans le Québec-Hebdo
- Denis Fortin, « Découverte de l'année du Gala des Oliviers », Charlesbourg Express, (lire en ligne, consulté le )