Chaudenay (Saône-et-Loire)
Chaudenay | |||||
Le château de Mimande. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Saône-et-Loire | ||||
Arrondissement | Chalon-sur-Saône | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud | ||||
Maire Mandat | Catherine Pappas 2020-2026 | ||||
Code postal | 71150 | ||||
Code commune | 71119 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Chaudenaysiens | ||||
Population municipale | 1 134 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 139 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 55′ 00″ nord, 4° 47′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 196 m Max. 230 m | ||||
Superficie | 8,17 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Chalon-sur-Saône (commune de la couronne) | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Chagny | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté | |||||
Liens | |||||
Site web | www.chaudenay.fr | ||||
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Chaudenay est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté, d'environ un millier d'habitants.
Ce petit village se situe en plein cœur de la vallée de la Dheune et appartient à la région chalonnaise et beaunoise.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Située en plein cœur de la Bourgogne et de la Saône-et-Loire. Entourée par les communes de Ébaty, Chagny et Demigny, Chaudenay est située à 12 km au sud-ouest de Beaune et 17 km au nord-ouest de Chalon-sur-Saône, les plus grandes villes des environs.
Chaudenay est une commune que l'on peut diviser en quatre grandes parties ; en effet, on distingue Mimande, Créteuil et Tigny, « trois périphéries intégrées » rattachées au « vieux centre historique », rue de l'Église.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Corpeau (Côte-d'Or) | Ébaty (Côte-d'Or) | Corcelles-les-Arts (Côte-d'Or) | ||
N | ||||
O Chaudenay E | ||||
S | ||||
Chagny | Demigny |
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Chaudenay, située à 204 mètres d'altitude, se trouve sur le plateau chagnotain.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Cette petite commune est traversée par la Dheune (affluent de la Saône).
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 784 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Rochepot », sur la commune de La Rochepot à 10 km à vol d'oiseau[3], est de 10,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 849,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Accès et transports
[modifier | modifier le code]Il n'y a pas de navettes de bus pour aller à la ville de Beaune où à la ville de Chalon-sur-Saône. Il y a des bus qui font des trajets entre Chaudenay et Chagny régulièrement et quotidiennement.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Chaudenay est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,2 %), prairies (19,8 %), zones agricoles hétérogènes (13,2 %), zones urbanisées (10,3 %), forêts (2,5 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1229, l'official d'Autun prononce une sentence entre l'abbaye de Saint-Martin d'Autun et le seigneur de Chaudenay[13].
De la fin du XIXe siècle-début du XXe siècle jusque dans les années 1950 - années 1960, Chaudenay était vraisemblablement un village très actif. De nombreux sabotiers, menuisiers, épiciers, artisans se côtoyaient dans ce petit village (avec environ 700 habitants à l'époque), mais aujourd'hui ce n'est plus le cas.
Depuis le , Chaudenay fait partie de la communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud.
Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D’azur à la croix ancrée d’or. | |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Toponymie
[modifier | modifier le code]Chaudenay s'appelait à l'époque romaine Caldoneum puis devint Chaudenay au Moyen Âge. Le village prit le nom de Chaudenai-sur-Dheune pendant la période s'étalant du Moyen Âge au XVIIIe siècle puis devint Chandenay sous la Révolution française (1793) et redevint Chaudenay (son nom actuel) en 1801.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[16].
En 2021, la commune comptait 1 134 habitants[Note 3], en évolution de +2,25 % par rapport à 2015 (Saône-et-Loire : −1,1 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Saint-Véran, du XIIIe siècle, inspirée de Cîteaux et dont le décor intérieur remarquable est inscrit à l'inventaire des monuments historiques ; il comprend une dalle funéraire, un retable de l'école flamande, un calvaire bas relief en pierre, un bénitier en marbre rouge et une grille de communion du XVIIIe siècle. Inscription par arrêté du . En dehors de quelques percements réalisés au XVe siècle, l'église est d'une grande homogénéité et date du XIIIe siècle. Elle possède un plan massé à nef et bas-côtés de trois travées, poursuivis par un chœur à chevet plat d'une travée et deux chapelles latérales. L'ensemble est couvert de voûtes sur croisées d'ogives. Petite curiosité : elle possède un « vitrail du souvenir », composé sur le thème de la Première Guerre mondiale (le Christ, avec le Sacré-cœur sur la poitrine, tend les mains vers un poilu blessé)[19]. Dans le clocher se trouvent plusieurs cloches, dont une - la plus grosse - qui a été fondue à la fin de l'Empire (1811)[20].
- Manoir du XIIe siècle avec pigeonnier.
- Croix rogatoire classée à Créteuil, du XVe siècle. Inscription par arrêté du .
- Pont Saint-Éloi à Mimande.
- Château de Mimande du XVIIIe siècle (non visitable).
- Maison de Xavier Forneret (non visitable).
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Xavier Forneret (1809-1884), écrivain romantique.
- Charles de Vaublanc (1721-1804), seigneur de Mimande, maréchal de camp.
Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Chaudenay et La Rochepot », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « La Rochepot », sur la commune de La Rochepot - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « La Rochepot », sur la commune de La Rochepot - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Chaudenay ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Cartulaire de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun, charte n)XLIV. Texte en ligne
- Le Journal de Saône-et-Loire, édition du vendredi 22 janvier 2016, édition Chalon, Chagny et région, Chaudenay : Catherine Pappas élue maire, p. 10
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Les vitraux du souvenir », article de Claude Elly paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 176 de décembre 2013, pages 2 à 4.
- Père Christophe Lagrange, Histoire de cloches : l'art campanaire à partir de cloches en Saône-et-Loire, fascicule de 46 pages paru en novembre 2016.