Clan Ashikaga
Pour les articles homonymes, voir Clan Ashikaga (Fujiwara) et Ashikaga.
Le clan Ashikaga (足利氏, Ashikaga-shi) est un important clan japonais de samouraïs qui a établi le shogunat Ashikaga et dirigé le Japon pendant plus de deux siècles, de 1336 à 1573[1].
Les Ashikaga descendent d'une branche du clan Minamoto, originaires de la ville de Ashikaga dans la province de Shimotsuke, de nos jours la préfecture de Tochigi.
Pendant près d'un siècle, le clan est divisé en deux branches rivales, les Kantō kubō Ashikaga qui gouvernent depuis Kamakura, et les Ashikaga de Kyoto, les maîtres du Japon. La rivalité se termine avec la défaite des premiers en 1439. Le clan compte de nombreuses branches, dont les clans Hosokawa, Imagawa, Hatakeyama (après 1205), Kira, Shiba et Hachisuka. Après que le chef de famille du clan Minamoto s'est éteint au début de l'époque de Kamakura, les Ashikaga se présentent comme les chefs du clan Minamoto, s'assurant du prestige lié à ce nom.
Il a existé un autre clan Ashikaga sans relation de sang mais issu du clan Fujiwara.
Chefs de clan
[modifier | modifier le code]| 1. Ashikaga Yoshiyasu[2] | 5. Ashikaga Yoriuji |
Shoguns
[modifier | modifier le code]| 1. Ashikaga Takauji | 9. Ashikaga Yoshihisa[12] |
Personnalités notables
[modifier | modifier le code]- Ashikaga Chachamaru[19]
- Ashikaga Masatomo[20]
- Ashikaga Mitsukane[21]
- Ashikaga Mochiuji[22]
- Ashikaga Motouji[23]
- Ashikaga Satouji
- Ashikaga Shigeuji[24]
- Ashikaga Tadafuyu[25]
- Ashikaga Tadayoshi[26]
- Ashikaga Ujimitsu[27]
- Ashikaga Yoshimi[28]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Louis-Frédéric Nussbaum, 2005, « Ashikaga », Japan Encyclopedia, p. 53-57 sur Google Livres. N. B. : Louis Frédéric est le pseudonyme de Louis-Frédéric Nussbaum, voir « Deutsche Nationalbibliothek Authority File »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Nussbaum, « Ashikaga Yoshiyasu », p. 57. sur Google Livres.
- Nussbaum, « Ashikaga Yoshikane », p. 56. sur Google Livres.
- Nussbaum, « Ashikaga Takauji », p. 55. sur Google Livres.
- Nussbaum, « Ashikaga Yoshiakira », p. 55. sur Google Livres.
- Nussbaum, « Ashikaga Yoshimitsu », p. 56. sur Google Livres.
- Nussbaum, « Ashikaga Yoshimochi », p. 56. sur Google Livres.
- Nussbaum, « Ashikaga Yoshikazu », p. 56. sur Google Livres.
- Nussbaum, « Ashikaga Yoshinori », p. 56. sur Google Livres.
- Nussbaum, « Ashikaga Yoshikatsu », p. 56. sur Google Livres.
- Nussbaum, « Ashikaga Yoshimasa », p. 56. sur Google Livres.
- Nussbaum, « Ashikaga Yoshihisa », p. 56. sur Google Livres.
- Nussbaum, « Ashikaga Yoshitane », p. 57. sur Google Livres.
- Nussbaum, « Ashikaga Yoshizumi », p. 57. sur Google Livres.
- Nussbaum, « Ashikaga Yoshiharu », p. 55. sur Google Livres.
- Nussbaum, « Ashikaga Yoshiteru », p. 57. sur Google Livres.
- Nussbaum, « Ashikaga Yoshihide », p. 56. sur Google Livres.
- Nussbaum, « Ashikaga Yoshiaki », p. 55. sur Google Livres.
- Nussbaum, « Ashikaga Chachamaru », p. 54. sur Google Livres.
- Nussbaum, « Ashikaga Masatomo », p. 54. sur Google Livres.
- Nussbaum, « Ashikaga Mitsukane », p. 54. sur Google Livres.
- Nussbaum, « Ashikaga Mochiuji », p. 54. sur Google Livres.
- Nussbaum, « Ashikaga Motouji », p. 54. sur Google Livres.
- Nussbaum, « Ashikaga Shigeuji », pp. 54-55. sur Google Livres.
- Nussbaum, « Ashikaga Tadafuyu », p. 55. sur Google Livres.
- Nussbaum, « Ashikaga Tadayoshi », p. 55. sur Google Livres.
- Nussbaum, « Ashikaga Ujimitsu », p. 55. sur Google Livres.
- Nussbaum, « Ashikaga Yoshimi », p. 56. sur Google Livres.
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ashikaga clan » (voir la liste des auteurs).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Louis Frédéric et Käthe Roth, Japan Encyclopedia, Cambridge, Harvard University Press, (ISBN 0-674-01753-6 et 978-0-674-01753-5, OCLC 58053128, lire en ligne).
- « Ashikaga(-uji) », dans Dictionnaire historique du Japon, vol. 1 : Lettre A, Tokyo, Librairie Kinokuniya : Maison franco-japonaise, (lire en ligne), p. 76-77.
