Corneille palmiste
Corvus palmarum
Règne | Animalia |
---|---|
Embranchement | Chordata |
Sous-embr. | Vertebrata |
Classe | Aves |
Ordre | Passeriformes |
Famille | Corvidae |
Genre | Corvus |
Répartition géographique
La Corneille palmiste (Corvus palmarum) est une espèce d'oiseaux passereaux de la famille des Corvidae. Elle se rencontre sur l'île d'Hispaniola.
Répartition et habitat
[modifier | modifier le code]Elle fréquente les forêts de pins et les maquis arides, souvent à des altitudes élevées (1300-1900 m), mais aussi les forêts de ravins et de plaine, ainsi que les plaines arides[1].
Description
[modifier | modifier le code]Elle mesure 34 à 38 cm[1], approximativement la taille de la Corneille de rivage, mais plus massive, avec l'aile plus arrondie et un bec proportionnellement plus grand, recouvert par des vibrisses nasales plus longues[2].
Son plumage est noir, avec des reflets pourpres et bleus en plumage neuf, plus terne et brun en plumage usé[2]. L'iris est brun, le bec et les pattes noires.
Les deux sexes sont identiques, même si le mâle est en moyenne plus grand que la femelle[3]. Les jeunes sont d'un noir plus mat[3].
Écologie et comportement
[modifier | modifier le code]Alimentation
[modifier | modifier le code]Omnivore, elle se nourrit d'invertébrés (notamment des coléoptères, des chenilles, des cigales et des escargots), de petits vertébrés et de fruits[1]. Elle n'est pas connue pour être charognarde, mais les études manquent sur son alimentation[1]. Elle recherche sa nourriture en couple ou en petit groupe de quatre à six oiseaux[3]. Elle a également été trouvée en troupes comptant jusqu'à vingt oiseaux, probablement des non reproducteurs[3].
Reproduction
[modifier | modifier le code]Sa reproduction est mal connue. Elle est présumée nicher de manière solitaire et territoriale[1]. Les nids sont formés d'une plate-forme de bâtons recouverts d'herbes sèches et d'autres matériaux souples[1]. Ils se trouvent dans les grands arbres, en particulier dans les bosquets de palmiers et de pins, à près de 10 mètres du sol[3]. La ponte est de quatre à six œufs, mais les informations manquent sur l'incubation et les jeunes au nid[1].
Voix
[modifier | modifier le code]Ses cris et appels sont mal connus. Ils sont décrits comme se rapprochant de ceux de la Corneille de rivage et de la Corneille d'Amérique[1].
Taxonomie
[modifier | modifier le code]Elle a été décrite par le naturaliste allemand Paul-Guillaume de Wurtemberg en 1835. Corvus minutus (Grundlach, 1852), qui vit à Cuba, est parfois considérée comme une sous-espèce de C. palmarum[1].
Références
[modifier | modifier le code]- del Hoyo et al. 2009, p. 628.
- Goodwin 1976, p. 98.
- Madge et Burn 1994, p. 156.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Josep del Hoyo, Andrew Elliott, David Christie, Handbook of the Birds of the World, vol. 14: Bush-shrikes to Old World Sparrow, Barcelone, Lynx Edicions, (ISBN 978-84-96553-50-7), p. 628
- (en) Derek Goodwind, Crows of the World, Ithaca, NY, Cornell University Press, (ISBN 0-8014-1057-6), p. 98
- (en) Steve Madge et Hilary Burn, Crows and Jays. A Guide to the Crows, Jays and Magpies of the World, Londres, Christopher Helm, (réimpr. 2012) (ISBN 978-1-4081-5738-1), pl.28 et p.156-157
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Référence UICN : espèce Corvus palmarum (consulté le )
- (fr) Référence Oiseaux.net : Corvus palmarum (+ répartition)
- (fr + en) Référence Avibase : Corvus palmarum (Wurtemberg, 1835) (+ répartition) (consulté le )