Coupe du monde de football 2022

Mondial 2022

Coupe du monde de football 2022
Description de l'image 2022 FIFA World Cup.svg.
Généralités
Sport Football
Organisateur(s) FIFA
Éditions 22e
Lieu(x) Drapeau du Qatar Qatar
Date du
au
Participants 32 équipes
210 en phases qualificatives
Matchs joués 64 rencontres
Site(s) 8 stades
Site web officiel Site officiel

Palmarès
Tenant du titre France (2)
Vainqueur Argentine (3)
Finaliste France
Troisième Croatie
Buts 172 (2,69 par match)
Meilleur joueur Lionel Messi
Meilleur(s) buteur(s) Kylian Mbappé (8 buts)

Navigation

La Coupe du monde de football 2022 est la 22e édition de ce tournoi quadriennal. Organisée par la FIFA, elle se déroule au Qatar du au , jour de la fête nationale. Le tournoi n’est pas organisé lors des mois habituels, juin et juillet, en raison du climat et des trop fortes chaleurs régnant dans le pays organisateur à cette période. C'est le septième et dernier Mondial comptant 32 participants (depuis 1998). Il est remporté le 18 décembre par l'Argentine qui s'impose en finale aux tirs au but (3-3 après prolongation) face à la France. L'Albiceleste gagne ainsi sa troisième Coupe du monde après 1978 et 1986.

Cette coupe du monde fait l'objet d'un certain nombre de controverses. Son attribution au Qatar est contestée en raison de soupçons de corruptions à la FIFA. Dépourvu d'infrastructures sportives adaptées, l'État qatari doit engager de grands travaux de construction qui soulèvent de fortes critiques. Plus de 37 ouvriers étrangers trouvent la mort sur les chantiers du Mondial 2022 selon les sources gouvernementales, un chiffre que de nombreuses organisations et journalistes estiment fortement sous-évalué avec un nombre allant jusqu'à 6 500 morts[1].

Seule des trente-deux sélections nationales masculines qualifiées à faire sa première apparition dans la Coupe du monde, le Qatar (qui était qualifié d'office en tant que pays hôte) est éliminé au premier tour après avoir perdu ses trois rencontres. Championne d'Europe en titre, l'Italie est absente après son élimination en barrages face à la Macédoine du Nord. L'invasion de l'Ukraine par le pays en entraîne l'exclusion de la Russie alors engagée dans ces mêmes barrages.

Le premier tour de la phase finale de la compétition est marqué par les qualifications du Japon aux dépens de l'Allemagne, et du Maroc, premier d'un groupe qui voit la Belgique (troisième en 2018) quitter prématurément le tournoi. Plusieurs victoires de prestige sont à signaler : l'Arabie saoudite sur l'Argentine (2-1), la Tunisie face à la France (1-0) et le Cameroun contre le Brésil (1-0), toutes trois ne permettant cependant pas à ces équipes de se qualifier pour les huitièmes de finale.

Finaliste de la précédente édition, la Croatie passe les huitièmes de finale aux tirs au but contre le Japon avant d'éliminer le Brésil de la même manière en quart de finale. Guidée par Lionel Messi, l'Argentine domine l'Australie (2-1) en huitièmes puis, au tour suivant, résiste à une égalisation de dernière minute des Pays-Bas (2-2 à la fin du temps règlementaire) en sortant vainqueur de la séance de tirs au but. Dans l'autre partie du tableau, la France (tenante du titre) atteint le dernier carré après une large victoire sur la Pologne (3-1) et un succès difficile contre l'Angleterre (2-1). Elle y est opposée au Maroc qui, après avoir éliminé l'Espagne aux tirs au but, puis le Portugal au tour suivant (1-0), devient la première équipe africaine à atteindre les demi-finales d'une Coupe du monde. L'Argentine bat la Croatie 3-0 et la France la rejoint en finale en prenant le meilleur sur le Maroc 2-0.

En finale, l'Argentine, dominatrice, prend un avantage de deux buts en première mi-temps et semble avoir le match bien en main, lorsqu'à dix minutes de la fin du temps règlementaire, Kylian Mbappé marque deux buts en quatre-vingt-dix-sept secondes pour ramener la France à égalité. La rencontre s'emballe et s'équilibre, chaque équipe ayant l'occasion de faire la différence. En deuxième période de prolongation, l'Argentine reprend l'avantage par Lionel Messi, mais la France égalise à nouveau sur un penalty de son attaquant parisien. Le score final est de 3 à 3, et pour la troisième fois de l'histoire, une Coupe du monde se joue aux tirs au but. L'Argentine fait un sans-faute au cours de la séance (4-2) et remporte son troisième titre mondial. Lionel Messi, auteur de deux des trois buts argentins, est le capitaine qui soulève le trophée. Il gagne aussi le Ballon d'Or du meilleur joueur du tournoi, tandis que ses coéquipiers Enzo Fernandez et Emiliano Martínez sont également distingués (respectivement meilleur jeune et meilleur gardien de but). Kylian Mbappé, auteur d'un triplé rarissime en finale, remporte le Soulier d'Or du meilleur buteur (8 buts).

Préparation de l'événement

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Désignation du pays organisateur

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Nombre de voix obtenues
Fédérations candidates 1er tour 2e tour 3e tour 4e tour
Qatar 11 10 11 14
États-Unis 3 5 6 8
Corée du Sud 4 5 5 -
Japon 3 2 - -
Australie 1 - - -
Total des votes 22 22 22 22

Cinq pays sont candidats pour l'organisation de la Coupe du monde 2022 : l'Australie, le Japon, le Qatar, la Corée du Sud et les États-Unis.

Le Qatar est officiellement désigné comme pays hôte le . En choisissant ce petit pays du Moyen-Orient, la FIFA continue à diversifier la géographie des pays organisateurs, après avoir opté pour l'Asie en 2002 (Japon-Corée du Sud), l'Europe en 2006 (Allemagne), l'Afrique en 2010 (Afrique du Sud), l'Amérique du Sud en 2014 (Brésil), puis à nouveau l'Europe et l'Asie en 2018 (Russie)[2].

État pétrolier, mais surtout premier exportateur mondial de gaz naturel liquéfié, l'émirat mise tout sur sa puissance financière et son positionnement géographique, au centre d'un marché télévisuel qu'il estime à près de 3,2 milliards de téléspectateurs.

Suspicion de corruption

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Logo de la candidature du Qatar.

Une enquête est ouverte par la FIFA sur les conditions d'attribution des Mondiaux 2018 en Russie et 2022 au Qatar à la suite des accusations de corruption des membres de la Fédération qui ont voté le pour le Qatar et la Russie[3]. Le , au lendemain de l'attribution de la compétition au Qatar, des accusations de corruption sont lancées par le Sunday Times puis par la BBC. The Sun fait sa une en affichant « Truqué ! », The Times écrit quant à lui que « le système de désignation des pays hôtes de la Coupe du monde est atrocement corrompu. »

En , le président de la CONCACAF (du football aux Amériques), Jack Warner, ainsi que le président de l'AFC (du football en Asie), le Qatarien Mohammed Bin Hammam, sont arrêtés à la suite des déclarations à la justice américaine de Chuck Blazer, secrétaire général de la CONCACAF. Warner est accusé d'avoir organisé, à la demande de Bin Hammam, une réunion avec les autres membres de la CONCACAF, au cours de laquelle Bin Hammam aurait donné 40 000 dollars en l'échange de leur voix lors de l'élection du futur président de la FIFA. C'est à la suite de cette affaire que le FBI va enquêter sur les affaires de corruption à la FIFA et donc sur l'attribution de l'organisation de la Coupe du Monde 2022[4].

Ce choix du Qatar est vivement critiqué, notamment par le président américain Barack Obama, indiquant qu'il s'agit selon lui d'une « mauvaise décision »[5]. L'État du Qatar est aussi le pays organisateur le moins peuplé à ce jour, après l'Uruguay en 1930[6]. De plus, il n'a jamais participé à une Coupe du monde de football et est classé 101e au classement FIFA de . Bien qu'ayant vocation à être démontés à la fin de la compétition et remontés dans des pays en développement, les stades sont aussi sujet à controverse à cause de leur impact environnemental. Ils seront en effet totalement fermés et climatisés, la température moyenne au Qatar pouvant atteindre les 50 °C en été. Les critiques de corruption justifiant le choix qatarien se répandent dans la presse dès 2010[7]. L'Américaine Pheadra Almajid, qui était attachée de presse du comité de candidature qatarien, affirme que le président du comité qatari a versé à trois membres africains du comité exécutif de la FIFA (chargé de l'attribution de l'organisation de la Coupe du monde) 1,5 million de dollars chacun, en échange de leurs votes pour la candidature du Qatar, lors du congrès de la CAF en [4]. Ce congrès aurait de plus été financé, à hauteur de 1,8 million de dollars, par le comité de candidature qatarien, selon le rapport Garcia publié en 2014[4].

En , la polémique rebondit en France avec la publication dans le bi-hebdomadaire France Football d'une enquête intitulée « Qatargate »[8] reprenant les propos de Guido Tognoni comparant la FIFA à « une petite mafia »[9]. Le journaliste Éric Champel, qui a suivi l'affaire pour France Football, pointe les failles du système et déclare que « l'éthique a été plusieurs fois bafouée par le Qatar dans la façon dont il a obtenu la Coupe du Monde 2022 »[4]. En , dans une interview accordée à la télévision suisse, Sepp Blatter reconnaît que le fait d'avoir accordé au Qatar l'organisation du Mondial 2022 était une erreur en précisant que « c'était la volonté politique, aussi bien en France, qu'en Allemagne. […] De grandes entreprises françaises et allemandes interviennent au Qatar, vous savez[10]. »

En 2013, l'hebdomadaire France Football et le mensuel So Foot évoquent une réunion secrète à l'Élysée qui aurait été organisée le , soit une dizaine de jours avant le vote de la FIFA, entre Nicolas Sarkozy, alors président de la République, Tamim ben Hamad Al Thani, prince du Qatar, Michel Platini, président de l'UEFA, ainsi que Sébastien Bazin, représentant de Colony Capital, alors propriétaire du Paris Saint-Germain[11]. Le cheikh Hamad Ben Jassem, Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Claude Guéant, secrétaire général de l'Élysée, tout comme Sophie Dion, conseillère de Nicolas Sarkozy chargée des sports, font également partie des protagonistes de ce déjeuner selon la justice française[12]. Le journal France Football écrit :

« Au cours de cette réunion, il a tour à tour été question du rachat du Paris Saint-Germain par les Qatariens (devenu effectif en juin 2011)[13], d'une montée de leur actionnariat au sein du groupe Lagardère, de la création d'une chaîne de sport (la future BeIn Sports) pour concurrencer Canal+ — que Sarkozy voulait fragiliser —, le tout en échange d'une promesse : que Platini (président de l'UEFA) ne donne pas sa voix aux États-Unis, comme il l'avait envisagé, mais au Qatar[3]. »

Sepp Blatter, président du comité d'éthique sur les conditions d'attribution, déclare à l'hebdomadaire allemand Die Zeit :

« Des chefs de gouvernement européens ont conseillé à leurs membres qui pouvaient voter de se prononcer pour le Qatar, parce qu'ils étaient liés à ce pays par des intérêts économiques importants[14]. »

Il accuse en particulier le gouvernement français. Il évoque « un arrangement diplomatique » qui aurait dû aboutir à l'attribution des éditions 2018 et 2022 à la Russie et aux États-Unis. Selon lui, « l'interférence gouvernementale de [Nicolas] Sarkozy » aurait annulé cet arrangement. Nicolas Sarkozy a nié être intervenu dans ce processus[12].

Michel Platini démentira certaines informations, et en minimisera d'autres. On évoque également des tensions entre Sepp Blatter et Michel Platini, tous deux candidats probables au poste de président de la FIFA en 2015[15].

Fin 2013, le quotidien L'Équipe affirme que la FIFA pourrait retirer l'organisation du mondial au Qatar, pour la confier finalement aux États-Unis[16] sans refaire un nouveau vote, ce qui enfreindrait le règlement de la FIFA qui stipule que si un membre votant est corrompu, alors les attributions des deux coupes du monde 2018 et 2022 devront être remises en cause puisque les mêmes membres ont voté pour l'attribution des coupes du monde 2018 et 2022.

En , le Sunday Times précise être en possession de milliers d'emails et d'autres documents qui attestent des versements d'argent présumés effectués par le Qatarien Mohammed Bin Hammam, alors membre du Comité exécutif de la FIFA et radié à vie en 2012 pour corruption[17]. Ce que ce dernier dément, parlant lui de simples cadeaux tels que des montres de luxe.

Le président russe Vladimir Poutine remettant symboliquement les droits d'organisation de la Coupe du monde 2022 à l'émir du Qatar Tamim bin Hamad Al Thani, en juin 2018.

Michael J. Garcia (en), ancien procureur fédéral américain nommé en à la tête de la chambre d'instruction de la Commission d'éthique de la FIFA, est chargé d'enquêter sur l'attribution des Coupes du monde 2018 et 2022. En , le juriste Hans-Joachim Eckert (de), président de la chambre de jugement de la Commission d'éthique, relève dans le rapport Garcia des « comportements douteux » mais pas de quoi remettre en cause le processus d'attribution du Mondial au Qatar. Garcia qui voulait voir son rapport publié dans son intégralité, dénonce une présentation « erronée et incomplète » de son enquête et fait appel. En , l'appel de Garcia est rejeté, il démissionne[18].

En , le Conseil de l'Europe demande à la FIFA la désignation d'un nouveau pays hôte pour la compétition[19].

En , le média mexicain Record estime que la FIFA pourrait retirer l'organisation du Mondial au Qatar en raison des répercussions potentielles de la crise diplomatique de entre l'émirat et ses voisins[20].

Dans le cadre de l'enquête menée par le Parquet national financier sur « des faits présumés de corruption active et passive de personne n’exerçant pas de fonction publique » à l'occasion de l'attribution de cette Coupe du monde, Michel Platini et Sophie Dion sont placés en garde à vue le [12] tandis que l'ancien secrétaire général de l’Élysée sous la présidence Sarkozy, Claude Guéant, est auditionné sous le statut de « suspect libre »[21].

Le format en question

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En 2018, la FIFA envisage la possibilité d'anticiper le passage du tournoi à 48 équipes prévu pour 2026 et de l'appliquer en 2022[22],[23]. Mais elle renonce à cette idée dès le printemps 2019 en raison de trop grandes difficultés à surmonter pour modifier et adapter une organisation initialement prévue pour accueillir 32 équipes et non 48[24].

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Logo alternatif de la Coupe du monde 2022.

Le logo officiel de la compétition est révélé par la FIFA le . Son design :

« incarne les valeurs d'un événement qui connecte et unit le monde entier, en plus de rassembler des éléments qui évoquent la culture arabe et le football. Les ondulations de l'emblème font allusion aux dunes des déserts de sable si caractéristiques du pays hôte, tandis que sa forme est à la fois celle du chiffre huit — comme le nombre d'enceintes qui accueilleront la compétition — et celle du symbole de l'infini, qui vient souligner les innombrables interconnexions qu'implique la compétition. Reprenant les contours du trophée de la Coupe du Monde, l’emblème de la compétition s’inspire en son sommet du foulard traditionnellement porté au Qatar[25]. »

— Communication officielle de la Fifa

Ballon officiel

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Ballon officiel Al Rihla.

Le , Adidas et la FIFA dévoilent le ballon de la compétition qui se nomme Al Rihla[26]. D'après la FIFA, « Al Rihla, qui signifie « le voyage » en arabe, tire son inspiration de la culture, de l’architecture, des bateaux traditionnels et du drapeau du Qatar. Le dynamisme et la vivacité des couleurs sur fond perlé est à l’image du pays hôte de la Coupe du Monde et de la vitesse croissante du football ».

Le ballon est élaboré à partir d’encres et de colles à base d'eau, ce dernier est l'un des ballons les plus respectueux de l'environnement jamais conçu pour une Coupe du Monde[27].

Pour le carré final de la compétition, un nouveau ballon est utilisé et qui se nomme Al Hilm[28]. D'après la FIFA, « Al Hilm, qui signifie « le rêve » en arabe, proposant un design, où prédominent des teintes dorées et des motifs triangulaires, il s'inspire des étendues désertiques de la région de Doha, de la couleur du Trophée de la Coupe du Monde de la FIFA et du drapeau qatarien ».

La mascotte officielle de la compétition est dévoilée le  : il s'agit d'un keffieh (coiffe traditionnelle arabe) se nommant « La'eeb » (ce qui signifie « joueur super talentueux »)[29].

Musique officielle

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Le premier hymne officiel de la compétition est Hayya Hayya (Better Together), composée par Davido, chanteur nigérian, Aisha et Trinidad Cardona, chanteur R&B américain. Il a été dévoilé lors de la cérémonie du tirage au sort de la compétition. Un second est dévoilé en août 2022, Arhbo, interprété en duo par Gims et Ozuna.

Bénévoles

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Itinéraire des supporteurs

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Afin de pouvoir accueillir l'ensemble des supporters et touristes durant l'événement, le Qatar a conclu un accord avec la compagnie MSC Croisières pour disposer de trois paquebots sur le port de Doha. Avec le MSC Opera, le MSC Poesia et le MSC World Europa, plus gros paquebot d'Europe, le port a accueilli plus de 11 500 supporters[30].

Villes et stades

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Certains stades, tels que le stade Al Bayt de 68 000 places, verront leur gradin supérieur supprimé afin de réduire leur capacité après le tournoi.

Afin de lutter contre les températures extrêmes de la région, le Qatar développe un système novateur de climatisation dans les stades, lequel fait néanmoins l'objet de critiques quant à sa consommation énergétique[31].

Il construit six nouveaux stades et en modernise deux autres dans le cadre d'un budget d'investissement de quatre milliards de dollars[32].

La finale de la compétition aura lieu au stade de Lusail.

Le stade Al-Bayt est situé à Al-Khor, à cinquante kilomètres au nord de Doha. Il est doté d'une capacité totale de 45 330 places, dont 19 830 faisant partie d'un niveau supérieur modulaire et temporaire. Le stade Al-Janoub situé à Al Wakrah, dans le sud du Qatar, a une capacité totale de 45 120 places. Il contient au niveau supérieur, une tribune temporaire de 25 500 places. Le stade est entouré par de grands panneaux solaires et décoré d'art islamique.

Les stades Al-Wakrah et Al-Khor auraient été construits même si la Coupe du monde n'avait pas été attribuée au Qatar. Cependant, les tribunes temporaires des niveaux supérieurs, non prévues initialement, sont ajoutées afin d'accueillir davantage de spectateurs lors du tournoi. Les travaux du stade Al-Wakrah sont achevés en 2018[33].

La rénovation du stade international de Khalifa se termine en [34].

La distance maximum entre les stades est de 50 kilomètres[35].

Stades et Localisation
Lusail Doha
Stade de Lusail[36]
(nouveau stade)
Stade 974
(stade éphémère)
Stade international de Khalifa[37]
(stade rénové)
Stade Al-Thumama[38]
(nouveau stade)
Capacité : 88 966[39],[40],[41] Capacité : 44 089[42],[43],[44],[note 1] Capacité : 45 857[45],[46],[47] Capacité : 44 400[48],[49],[50]
« Présentation du stade en 360° » « Présentation du stade en 360° » « Présentation du stade en 360° » « Présentation du stade en 360° »
Al-Khor Al-Rayyan Al-Wakrah
Stade Al-Bayt[51]
(nouveau stade)
Stade Ahmad-ben-Ali[52]
(stade rénové)
Stade Education City[53]
(nouveau stade)
Stade Al-Janoub[54]
(nouveau stade)
Capacité : 68 895[55],[56],[57] Capacité : 45 032[58],[59],[60],[note 2] Capacité : 44 667[61],[62],[63] Capacité : 44 325[64],[65],[66],[note 3]
« Présentation du stade en 360° » « Présentation du stade en 360° » « Présentation du stade en 360° » « Présentation du stade en 360° »
Villes hôtes Aire urbaine de Doha

Acteurs de la Coupe du monde

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Équipes qualifiées

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Les 32 équipes nationales qualifiées pour la phase finale par confédération et par expérience.
Carte Europe (UEFA)
13 places
Amérique du Sud (CONMEBOL)
4 places
[a]
Afrique (CAF)
5 places
  • Équipes qualifiées pour la Coupe du monde 2022
  • Équipes non-qualifiées pour la Coupe du monde 2022
  • Équipes suspendues / Forfaits
  • Équipes non membres de la FIFA

Allemagne : 20e phase finale

Angleterre : 16e phase finale

Espagne : 16e phase finale

France T : 16e phase finale

Belgique : 14e phase finale

Suisse : 12e phase finale

Pays-Bas : 11e phase finale

Pologne : 9e phase finale

Portugal : 8e phase finale

Croatie : 6e phase finale

Danemark : 6e phase finale

Serbie : 3e phase finale[b]

Pays de Galles : 2e phase finale

Brésil : 22e phase finale

Argentine : 18e phase finale

Uruguay : 14e phase finale

Équateur : 4e phase finale

Cameroun : 8e phase finale

Maroc : 6e phase finale

Tunisie : 6e phase finale

Ghana : 4e phase finale

Sénégal : 3e phase finale

Océanie (OFC)
0 places
[c]
Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes (CONCACAF)
4 places
[d]
Asie (AFC)
6 places
[e] (dont une au pays hôte)

Mexique : 17e phase finale

États-Unis : 11e phase finale

Costa Rica : 6e phase finale

Canada : 2e phase finale

Corée du Sud : 11e phase finale

Japon : 7e phase finale

Arabie saoudite : 6e phase finale

Australie : 6e phase finale

Iran : 6e phase finale

Qatar PO : 1re phase finale

Camp de base et d'entraînement

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Les camps de base seront utilisés par les 32 équipes nationales pour séjourner et s'entraîner avant et pendant la Coupe du monde. En , la FIFA a annoncé les hôtels et les sites d'entraînement de chaque équipe participante[67],[68]. Cette Coupe du monde est la plus compacte depuis l'édition inaugurale de 1930. En effet, 24 des 32 équipes se trouvent dans un rayon de 10 km les unes des autres et sont concentrées dans la région de Doha. C'est la première fois depuis 1930 que les joueurs n'ont pas eu besoin de prendre l'avion pour se rendre aux matches et qu'ils ont pu rester sur la même base d'entraînement pendant toute la durée du tournoi[69],[70],[71].

Le , le comité des arbitres de la FIFA publie le choix des 36 arbitres, 69 arbitres assistants et 24 arbitres vidéo[72]. Pour la première fois dans l'histoire de la coupe du monde, le comité retient six femmes arbitres : Stéphanie Frappart (France), Yoshimi Yamashita (Japon) et Salima Mukansanga (Rwanda), comme arbitres de champ tant dis que Kathryn Nesbitt (de) (États-Unis), Neuza Ines Back (pt) (Brésil) et Karen Diaz Medina (de) (Mexique) sont nommées comme arbitres assistantes[73].

Le , Stéphanie Frappart devient la première femme arbitre en phase finale de Coupe du monde masculine[74], officiant en tant que 4e arbitre des rencontres entre le Mexique et la Pologne[75], puis entre le Portugal et le Ghana[76] et le , elle devient la première femme à officier en tant qu'arbitre principal. Elle est à cette occasion accompagnée par les arbitres assistantes Neuza Back et Karen Díaz Medina pour former le premier trio arbitral féminin de l’histoire dans un match de Coupe du monde masculine[f],[77],[78].

Assistance vidéo à l'arbitrage (VAR)

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L'assistance vidéo à l'arbitrage est couplée avec la technologie semi-automatique de détection des hors-jeu qui a été testée lors de précédentes compétitions tenues par la FIFA : Coupe Arabe en 2021 et Coupe du monde des clubs en février dernier[79],[80],[81].

Cette dernière est utilisée une seconde fois en Coupe du monde, après celle de 2018[82], elle permet :

  • d'accorder 10 pénaltys sur faute litigieuse (Arabie Saoudite - Argentine, Ghana - Uruguay)
  • de refuser 5 pénaltys sur faute litigieuse (Angleterre - Iran, Danemark - Tunisie)
  • de refuser 8 buts en position de hors-jeu (Équateur - Qatar, France - Tunisie)
  • d'accorder 4 buts (Espagne - Maroc)
  • d'adresser un carton jaune
  • d'adresser un carton rouge (Iran - Pays de Galles).
Clubs ayant au moins dix joueurs représentés
Joueurs Clubs
16 Bayern Munich, Manchester City, FC Barcelone
15 Al-Sadd SC
14 Manchester United

Le nombre de joueurs sélectionnés est limité à 26. Cependant, la FIFA a imposé aux sélectionneurs de dévoiler une première liste de 55 joueurs avant le 21 octobre. La sélection définitive des 26 joueurs qui disputent le Mondial au Qatar est présentée à la FIFA le 14 novembre. Un joueur de cette liste ne peut être remplacé qu'en cas de blessure grave survenue au plus tard 24 heures avant le premier match de son équipe, et sur approbation de la Commission médicale de la FIFA[83] soit un total de 832 footballeurs.

La Premier League anglaise est le championnat le plus représenté dans cette Coupe du monde avec 134 joueurs, suivent La Liga espagnole avec 83 joueurs ensuite la Bundesliga 78 joueurs, la Serie A avec 67 joueurs et enfin la Ligue 1 avec 56 joueurs. Le premier championnat non-européen est la MLS avec 35 joueurs, devant les championnats d’Arabie Saoudite et du Qatar avec 33 joueurs[84].

Tirage au sort

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Le tirage au sort a lieu le au Centre des expositions de Doha (DECC : Doha Exhibition and Convention Center)[85].

Les équipes sont réparties dans quatre chapeaux avec[86] :

  • le Qatar placé dans le premier chapeau ;
  • les trois équipes qui se sont qualifiées après le tirage au sort (les deux vainqueurs des barrages intercontinentaux et le vainqueur d'un barrage de l'UEFA) placées en dernier dans le chapeau 4 ;
  • les autres équipes placées suivant leur classement FIFA du  : les 7 meilleurs dans le chapeau 1, les 8 suivants dans le chapeau 2, etc.

Le tirage au sort place les 32 participants dans 8 groupes de 4 équipes. Deux équipes d'une même confédération ne peuvent être dans le même groupe, à l'exception des équipes de l'UEFA, pour lesquelles il y a au moins une et pas plus de deux équipes par groupe. Cette répartition s'applique aussi aux 3 équipes non connues au moment du tirage[g]

Répartition des équipes avant le tirage au sort
Entre parenthèses, le classement FIFA au [87] utilisé pour constituer les chapeaux.
Chapeau 1 Chapeau 2 Chapeau 3 Chapeau 4
Qatar (pays hôte) (51)
Brésil (1)
Belgique (2)
France (3)
Argentine (4)
Angleterre (5)
Espagne (7)
Portugal (8)
Mexique (9)
Pays-Bas (10)
Danemark (11)
Allemagne (12)
Uruguay (13)
Suisse (14)
États-Unis (15)
Croatie (16)
Sénégal (20)
Iran (21)
Japon (23)
Maroc (24)
Serbie (25)
Pologne (26)
Corée du Sud (29)
Tunisie (35)
Cameroun (37)
Canada (38)
Équateur (46)
Arabie saoudite (49)
Ghana (60)
Barr. UEFA voie A
( Pays de Galles (18))
Barr. CONMEBOL-AFC
( Australie (42))
Barr. CONCACAF-OFC
( Costa Rica (31))
Composition des huit groupes pour le premier tour
Entre parenthèses, le classement FIFA au 6 octobre 2022[88] en vigueur à l’entame de la compétition.
Groupe A Groupe B Groupe C Groupe D
Qatar (50) Angleterre (5) Argentine (3) France (4)
Équateur (44) Iran (20) Arabie saoudite (51) Australie (38)
Sénégal (18) États-Unis (16) Mexique (13) Danemark (10)
Pays-Bas (8) Pays de Galles (19) Pologne (26) Tunisie (30)
Groupe E Groupe F Groupe G Groupe H
Espagne (7) Belgique (2) Brésil (1) Portugal (9)
Costa Rica (31) Canada (41) Serbie (21) Ghana (61)
Allemagne (11) Maroc (22) Suisse (15) Uruguay (14)
Japon (24) Croatie (12) Cameroun (43) Corée du Sud (28)

Déroulement de la phase finale

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Les rencontres du tournoi se disputent selon les lois du jeu, qui sont les règles du football définies par l'International Football Association Board (IFAB)[89].

Premier tour

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Le , la FIFA publie le calendrier de la compétition qui se déroule en seulement 28 jours (en programmant quatre matchs chaque jour de la phase de groupes). Le match d'ouverture avec l'équipe organisatrice du Qatar est prévu le au stade Al Bayt à Al-Khor tandis que la finale aura lieu le au Lusail Iconic Stadium de Doha. Les choix des stades et des heures des matchs en fonction des groupes ne sont pas totalement fixés afin de garder une flexibilité pour « optimiser la compétition pour les supporters, les équipes, les médias et l’audience mondiale »[90],[91].

C'est donc après le tirage au sort du que les matchs sont assignés aux différents stades, avec également certains changements d'horaires.

Les équipes sont réparties dans 8 groupes de 4 équipes au premier tour. Le format est celui d'un tournoi toutes rondes simple : chaque équipe joue un match contre toutes les autres équipes de son groupe.

Les deux premiers de chaque groupe sont qualifiés pour les huitièmes de finale.

Le système suivant d'attribution de points est appliqué :

3 points pour un match gagné, 1 point pour un match nul, 0 point pour un match perdu.

Dans un groupe, lorsque des équipes se retrouvent à égalité de points, elles sont classées et départagées suivant :

  1. La meilleure différence de buts ;
  2. Le plus grand nombre de buts marqués ;
  3. Le plus grand nombre de points obtenus dans les matchs entre les équipes concernées ;
  4. La meilleure différence de buts dans les matchs entre les équipes concernées ;
  5. Le plus grand nombre de buts marqués dans les matchs entre les équipes concernées ;
  6. Le plus petit nombre de points disciplinaires sur l'ensemble des matchs du groupe suivant le barème : 1 point pour un avertissement reçu par un joueur non suivi d'une expulsion, 3 pts pour le second avertissement dans un match reçu par le même joueur entraînant une expulsion, 4 pts pour une expulsion directe, 5 pts pour une expulsion directe d'un joueur déjà averti dans le match.

Si, à l'issue de la dernière journée, le départage des équipes à égalité dans un groupe est impossible suivant les critères ci-dessus et qu'une place qualificative ou le placement dans le tableau final est en jeu, alors un tirage au sort est effectué par la commission d'organisation de la FIFA.

Pour la suite de la compétition :

  • en huitièmes de finale, le premier d'un groupe affronte le deuxième du groupe voisin : 1er du groupe A contre 2e du groupe B, 1er du groupe B contre 2e du groupe A, idem entre les groupes C/D, E/F et G/H ;
  • le tableau de la phase à élimination directe est établi de sorte que deux équipes issues d'un même groupe ne peuvent s'affronter à nouveau avant la finale ou le match pour la 3e place.


Abréviations
  • Pts : nombre de points
  • J : nombre de matchs joués
  • G : nombre de matchs gagnés
  • N : nombre de matchs nuls
  • P : nombre de matchs perdus
  • BP : nombre de buts marqués (« buts “pour” »)
  • BC : nombre de buts encaissés (« buts “contre” »)
  • Diff : différence de buts (BP-BC)
  • Classement :
  • Équipe qualifiée
  • Équipe éliminée
  • Rencontre :
    • Équipe en caractère gras = équipe victorieuse
    • Équipe sans caractère gras = équipe non-victorieuse
But de Enner Valencia contre le Qatar lors du match d'ouverture.
Classement
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 Pays-Bas 7 3 2 1 0 5 1 +4
2 Sénégal 6 3 2 0 1 5 4 +1
3 Équateur 4 3 1 1 1 4 3 +1
4 Qatar 0 3 0 0 3 1 7 -6

1re journée


Match 1 (match d'ouverture) Qatar 0 - 2 Équateur Stade Al-Bayt, Al-Khor

19 h heure locale
(0 - 2) But inscrit après 16 minutes 16e (pen.) Valencia
But inscrit après 31 minutes 31e Valencia (Preciado Passe décisive)
Spectateurs : 67 372
Diffuseur : TF1
Arbitrage : Daniele Orsato
Arbitres assistants : Carbone Ciro
Giallatini Alessandro
Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati
Valeri Paolo
Rapport

Match 2 Sénégal 0 - 2 Pays-Bas Stade Al-Thumama, Doha

19 h heure locale
(0 - 0) But inscrit après 84 minutes 84e Gakpo (de Jong Passe décisive)
But inscrit après 90+9 minutes 90+9e Klaassen
Spectateurs : 41 721
Arbitrage : Wilton Sampaio
Arbitre vidéo : Juan Soto
Rapport

2e journée


Match 18 Qatar 1 - 3 Sénégal Stade Al-Thumama, Doha

16 h heure locale
(Passe décisive Mohammad) Muntari But inscrit après 78 minutes 78e (0 - 1) But inscrit après 41 minutes 41e Dia
But inscrit après 48 minutes 48e Diédhiou (Jakobs Passe décisive)
But inscrit après 84 minutes 84e Dieng (Ndiaye Passe décisive)
Spectateurs : 41 797
Arbitrage : Antonio Mateu Lahoz
Arbitre vidéo : Drew Fischer
Rapport

Match 19 Pays-Bas 1 - 1 Équateur Stade international de Khalifa, Doha

19 h heure locale
(Passe décisive Klaassen) Gakpo But inscrit après 6 minutes 6e (1 - 0) But inscrit après 49 minutes 49e Valencia Spectateurs : 44 833
Arbitrage : Mustapha Ghorbal
Arbitre vidéo : Shaun Evans
Rapport

3e journée


Match 36 Pays-Bas 2 - 0 Qatar Stade Al-Bayt, Al-Khor

18 h heure locale
(Passe décisive Klaassen) Gakpo But inscrit après 26 minutes 26e
de Jong But inscrit après 49 minutes 49e
(1 - 0) Spectateurs : 66 784
Arbitrage : Bakary Gassama
Arbitre vidéo : Rédouane Jiyed
Rapport

Match 35 Équateur 1 - 2 Sénégal Stade international de Khalifa, Doha

18 h heure locale
(Passe décisive Torres) Caicedo But inscrit après 67 minutes 67e (0 - 1) But inscrit après 44 minutes 44e (pen.) Sarr
But inscrit après 70 minutes 70e Koulibaly
Spectateurs : 44 569
Arbitrage : Clément Turpin
Arbitre vidéo : Jérôme Brisard
Rapport

Le Qatar et l'Équateur ouvrent la compétition le . Grâce à un doublé rapide de Valencia malgré un but refusé par la VAR, l'Équateur l'emporte sans forcer face au Qatar dont de nombreux supporters quittent la tribune dès la mi-temps (2-0)[92]. La presse étrangère se montre sévère avec le Qatar sur fond de polémiques liées à la climatisation et de critiques sur le niveau de la sélection[93],[94]. Le Qatar est devenu le premier pays hôte à perdre son premier match de Coupe du monde.

L'autre rencontre du groupe A a été remportée par les Pays-Bas sur un score de 2-0 contre un Sénégal convaincant mais qui perd Abdou Diallo et Cheikhou Kouyaté sur blessure, les bataves font la différence par deux buts en fin de match de Cody Gakpo à la 84e minute et de Davy Klaassen dans les arrêts de jeu (2-0)[95]. Lors de la 2e journée, le Sénégal affrontait le Qatar et Boulaye Dia a profité d'une erreur de Boualem Khoukhi pour donner l'avantage au Sénégal (1-0). Famara Diédhiou a marqué un deuxième but de la tête, avant que Mohammed Muntari marque le premier but qatari de l'histoire de la Coupe du monde et réduise l'écart d'un point, tandis qu'Édouard Mendy porte un Sénégal en difficulté ; le Qatar s'incline dans son 2e match face au Sénégal en ayant montré un meilleur visage (1-3)[96] mais avec ce résultat, le Qatar devient la première équipe à être éliminée du tournoi, ainsi que le premier pays hôte à être éliminé du tournoi après deux matchs.

De leur côté, les Équatoriens dominent les Néerlandais qui tiennent difficilement le match nul (1-1)[97]. La dernière journée voit la qualification des Pays-Bas et du Sénégal, tandis que le Qatar devient le premier pays hôte éliminé au premier tour sans aucun point obtenu.

Lors de la dernière journée, les Pays-Bas se sont imposés 2-0 contre le Qatar grâce à des buts de Gakpo et de Frenkie de Jong, ce qui leur a permis de remporter le groupe, tandis que le Qatar s'est distingué en devenant le premier pays hôte à perdre ses trois matches de groupe. Le Sénégal affrontait l'Équateur pour déterminer le deuxième tour de qualification à élimination directe. À la fin de la première mi-temps, Ismaïla Sarr a marqué un penalty pour donner l'avantage au Sénégal.

USA contre Pays de Galles.
Classement
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 Angleterre 7 3 2 1 0 9 2 +7
2 États-Unis 5 3 1 2 0 2 1 +1
3 Iran 3 3 1 0 2 4 7 -3
4 Pays de Galles 1 3 0 1 2 1 6 -5

1re journée


Match 3 Angleterre 6 - 2 Iran Stade international de Khalifa, Doha

16 h heure locale
(Passe décisive Shaw) Bellingham But inscrit après 35 minutes 35e
(Passe décisive Maguire) Saka But inscrit après 43 minutes 43e
(Passe décisive Kane) Sterling But inscrit après 45+1 minutes 45+1e
(Passe décisive Sterling) Saka But inscrit après 62 minutes 62e
(Passe décisive Kane) Rashford But inscrit après 71 minutes 71e
(Passe décisive Wilson) Grealish But inscrit après 90 minutes 90e
(3 - 0) But inscrit après 65 minutes 65e Taremi (Gholizadeh Passe décisive)
But inscrit après 90+13 minutes 90+13e (pen.) Taremi
Spectateurs : 45 334
Arbitrage : Raphael Claus
Arbitre vidéo : Leodán González
Rapport

Match 4 États-Unis 1 - 1 Pays de Galles Stade Ahmad-ben-Ali, Al Rayyan

22 h heure locale
(Passe décisive Pulisic) Weah But inscrit après 36 minutes 36e (1 - 0) But inscrit après 82 minutes 82e (pen.) Bale Spectateurs : 43 418
Arbitrage : Abdulrahman Al-Jassim
Arbitre vidéo : Abdulla Al-Marri
Rapport

2e journée


Match 17 Pays de Galles 0 - 2 Iran Stade Ahmad-ben-Ali, Al Rayyan

13 h heure locale
(0 - 0) But inscrit après 90+8 minutes 90+8e Cheshmi
But inscrit après 90+11 minutes 90+11e Rezaeian (Taremi Passe décisive)
Spectateurs : 40 875
Arbitrage : Mario Escobar
Arbitre vidéo : Drew Fischer
Wayne Hennessey Carton rouge 86e Rapport

Match 20 Angleterre 0 - 0 États-Unis Stade Al-Bayt, Al-Khor

22 h heure locale
(0 - 0) Spectateurs : 68 463
Arbitrage : Jesús Valenzuela
Arbitre vidéo : Juan Soto
Rapport

3e journée


Match 33 Pays de Galles 0 - 3 Angleterre Stade Ahmad-ben-Ali, Al Rayyan

22 h heure locale
(0 - 0) But inscrit après 50 minutes 50e Rashford
But inscrit après 51 minutes 51e Foden (Kane Passe décisive)
But inscrit après 68 minutes 68e Rashford (Phillips Passe décisive)
Spectateurs : 44 297
Arbitrage : Slavko Vinčić
Arbitre vidéo : Marco Fritz
Rapport

Match 34 Iran 0 - 1 États-Unis Stade Al-Thumama, Doha

22 h heure locale
(0 - 1) But inscrit après 38 minutes 38e Pulisic (Dest Passe décisive) Spectateurs : 42 127
Arbitrage : Antonio Mateu Lahoz
Arbitre vidéo : Juan Martínez Munuera
Rapport

La confrontation inédite entre l'Angleterre et l'Iran est marquée par le refus des joueurs iraniens de chanter l'hymne national en soutien au mouvement contestataire en réaction à la mort de Mahsa Amini , le gardien iranien Alireza Beiranvand fut remplacé lors du match pour une commotion cérébrale présumée avant que l'Angleterre ne marque trois buts en première mi-temps. Mehdi Taremi a marqué en deuxième mi-temps, après quoi le défenseur anglais Harry Maguire fut également été remplacé du match pour une commotion cérébrale. le match se conclut par une large victoire anglaise (6-2)[98] après 27 minutes de temps additionnel, soit le match le plus long de la Coupe du monde[99].

Dans l'autre rencontre, les États-Unis sont rattrapés sur le fil par un pays de Galles peu inspiré mais réactif (1-1)[100]. Lors de la 2e journée, les Iraniens, qui auraient chanté l'hymne national sous la menace[101], dominent les Gallois ; profitant de l'expulsion de Wayne Hennessey, ils l'emportent au bout du temps additionnel (2-0)[102]. 700 prisonniers retrouvent la liberté en Iran après la victoire de la Team Melli[103]. De son côté, une équipe d'Angleterre peu inspirée subit la domination d'une équipe des États-Unis bien organisée ; les deux équipes se séparent sur un match nul dans un match globalement fermé (0-0)[104].

L'Angleterre remportait le groupe après une victoire 3-0 sur le Pays de Galles grâce à un but de Phil Foden et deux de Marcus Rashford, tandis que dans l'autre rencontre Christian Pulisic inscrivait le but de la victoire lors de la victoire des Etats-Unis sur l'Iran 1-0 pour se qualifier pour les huitièmes de finale.

Argentine vs Mexique.
Classement
  Équipe Pts J G N P BP BC Diff
1 Argentine 6 3 2 0 1 5 2 +3
2 Pologne 4 3 1 1 1 2 2 0
3 Mexique 4 3 1 1 1 2 3 -1
4 Arabie saoudite 3 3 1 0 2 3 5 -2

1re journée


Match 8 Argentine 1 - 2 Arabie saoudite Stade de Lusail, Lusail

13 h heure locale
Messi But inscrit après 10 minutes 10e (pen.) (1 - 0) But inscrit après 48 minutes 48e Al-Shehri (Al-Buraikan Passe décisive)
But inscrit après 53 minutes 53e Al-Dawsari
Spectateurs : 88 012
Arbitrage : Slavko Vinčić
Arbitre vidéo : Pol van Boekel
Rapport

Match 7 Mexique 0 - 0 Pologne Stade 974, Doha

19 h heure locale
(0 - 0) Spectateurs : 39 369
Arbitrage : Chris Beath
Arbitre vidéo : Shaun Evans
Rapport

2e journée


Match 22 Pologne 2 - 0 Arabie saoudite Stade Education City, Al Rayyan

16 h heure locale
(Passe décisive Lewandowski) Zieliński But inscrit après 39 minutes 39e
Lewandowski But inscrit après 82 minutes 82e
(1 - 0) Spectateurs : 44 259
Arbitrage : Wilton Sampaio
Arbitre vidéo : Drew Fischer
Rapport

Match 24 Argentine 2 - 0 Mexique Stade de Lusail, Lusail

22 h heure locale
(Passe décisive Di María) Messi But inscrit après 68 minutes 68e
(Passe décisive Messi) Fernández But inscrit après 87 minutes 87e
(0 - 0) Spectateurs : 88 966
Arbitrage : Daniele Orsato
Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati
Rapport

3e journée


Match 39 Pologne 0 - 2 Argentine Stade 974, Doha

22 h heure locale
(0 - 0) But inscrit après 46 minutes 46e Mac Allister (Molina Passe décisive)
But inscrit après 67 minutes 67e Álvarez (Fernández Passe décisive)
Spectateurs : 44 089
Arbitrage : Danny Makkelie
Arbitre vidéo : Pol van Boekel
Rapport

Match 40 Arabie saoudite