Coupe du monde féminine de football 2019
Sport | Football féminin |
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Organisateur(s) | FIFA |
Édition | 8e |
Lieu(x) | France |
Date | Du 7 juin au |
Participants | 24 |
Épreuves | 52 rencontres |
Affluence | 1 131 312 (21 756 par match) |
Site(s) | 9 stades |
Site web officiel | Site officiel |
Tenant du titre | États-Unis (3) |
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Vainqueur | États-Unis (4) |
Deuxième | Pays-Bas |
Troisième | Suède |
Buts | 146 |
Meilleure joueuse | Megan Rapinoe |
Meilleure(s) buteuse(s) | Ellen White Alex Morgan Megan Rapinoe (6) |
La Coupe du monde féminine de football 2019 est la huitième édition de la Coupe du monde féminine de football. Elle se déroule en France, selon la décision de la FIFA du [1]. C'est la première fois que la France organise la Coupe du monde féminine.
Ce mondial représente un double enjeu pour les équipes européennes, puisque les trois meilleures d'entre elles sont directement qualifiées pour les Jeux olympiques de Tokyo 2020. Elles se retrouvent au nombre de sept qualifiées en quarts de finale ; la seule équipe non-européenne présente à ce stade de la compétition étant celle des États-Unis, la tenante du titre, qui élimine finalement l'équipe hôte 2-1 le 28 juin au Parc des Princes. Les demi-finales opposent les États-Unis à l'Angleterre et la Suède aux Pays-Bas, ces trois dernières formations étant donc les qualifiées européennes pour le tournoi olympique 2020.
L'équipe des États-Unis remporte son quatrième titre mondial en battant celle des Pays-Bas 2-0 au Groupama Stadium de Lyon le 7 juillet 2019, et conserve ainsi le trophée ramené du Canada en 2015. L'Américaine Megan Rapinoe est élue meilleure joueuse du tournoi et remporte le ballon d'or féminin en fin d'année.
Préparation de l'événement
[modifier | modifier le code]Désignation du pays hôte
[modifier | modifier le code]Le , la FIFA annonce l'ouverture officielle des candidatures pour l'organisation de la Coupe du Monde Féminine de la FIFA 2019. Les fédérations candidates doivent soumettre une déclaration d'intérêt et fournir l'ensemble des documents demandés au plus tard le 31 octobre 2014. La FIFA annonce également qu'elle souhaite que le même pays organise la Coupe du Monde Féminine 2019 et la Coupe du Monde Féminine U-20 2018, tout en se réservant le droit d’attribuer séparément l’organisation des deux événements[2].
Initialement, cinq pays ont manifesté leur intérêt pour accueillir les deux événements : l'Angleterre, la France, la République de Corée, la Nouvelle-Zélande et l'Afrique du Sud. Toutefois, le nombre de pays candidats a été ramené à deux en octobre 2014, après l'abandon des différentes candidatures à l'exception de la France et de la Corée du Sud. La Fédération sud-africaine de football avait initialement manifesté son intérêt en avril 2014, avant de déclarer forfait avant la date limite de dépôt des candidatures en octobre 2014[3]. La Fédération japonaise de football et la Fédération suédoise de football avaient également manifesté leur intérêt, sans déposer de candidature. En effet, le Japon souhaitait finalement se concentrer sur la Coupe du monde de rugby 2019 et les Jeux olympiques d'été de 2020, tandis que la Suède a décidé de se concentrer sur la Coupe d'Europe des moins de 17 ans[4].
Finalement, la France était donc en compétition avec la Corée du Sud pour organiser la huitième édition de la Coupe du monde féminine ainsi que la neuvième édition de celles des moins de 20 ans en 2018.
Le , le comité exécutif de la FIFA attribue à l'unanimité l'organisation du tournoi à la France[5].
C'est la première fois que la France accueille la Coupe du Monde féminine de football sur son sol, après avoir organisé la Coupe du Monde masculine en 1938 et en 1998[6].
Emblèmes de la Coupe du monde
[modifier | modifier le code]Le logo et le slogan de la Coupe du monde ont été lancés le au Musée de l'Homme à Paris, en présence du Président de la FIFA, Gianni Infantino, du président de la Fédération Française de Football Noël Le Graët et de la Ministre des Sports, Laura Flessel[7].
Le logo choisi reprend la forme du trophée de la Coupe du monde, surmonté par un ballon de football entouré de huit fragments de lumière, symbolisant la huitième édition de la Coupe du monde féminine. Il fait allusion à plusieurs icônes culturelles françaises :
- Les couleurs du drapeau de la France
- Les rayures bleues et blanches de la marinière, appelée aussi « rayure bretonne »
- La fleur de lys
Le slogan de la Coupe du monde est « Le moment de briller » (dare to shine en anglais)[8].
Le , la FIFA dévoile le portrait de la mascotte de la Coupe du monde : un jeune poussin nommé Ettie[9]. Ce choix est une référence au coq gaulois, qui est un symbole national français dans la culture populaire. Son nom, Ettie, provient du mot « étoile », la première étoile qui a été remportée par son père Footix lors de la Coupe du monde de football de 1998 en France[10].
Le , Adidas a dévoilé le ballon de la compétition baptisé Conext19[11]. À partir des matchs à élimination directe, il est remplacé par le Tricolore19[12]. Inspiré du Tricolore utilisé pendant la Coupe du monde masculine en 1998, ce ballon est composé de flammes bleues, blanches et rouges rappelant le drapeau de la France.
Contrairement aux éditions précédentes, la Coupe du monde 2019 ne dispose d'aucun hymne officiel, cependant le titre « Gloria » de l'artiste Jain qui a inauguré la coupe du monde[13] est de facto l'hymne de cette coupe du monde, le titre étant diffusé à la fin de la majorité des matchs. Après les échecs de « Happiness » d'Alexis Jordan pour la Coupe du monde féminine 2011 et de « Live it up » pour la Coupe du monde masculine 2018, la FIFA a également décidé de privilégier des « hymnes » par équipes. L'équipe de France féminine a ainsi son propre hymne, « Le moment de briller », interprété par la chanteuse de rap Sianna Dwayna[14].
- Logo officiel utilisé pour la Coupe du monde 2019
- Conext19, le ballon officiel utilisé sur le premier tour de la Coupe du monde 2019
- Tricolore 19, le ballon officiel utilisé durant la phase finale de la Coupe du monde 2019[16]
Ambassadrice
[modifier | modifier le code]L'ambassadrice choisie par la FIFA afin d'assurer la promotion de la Coupe du Monde est Deyna Castellanos, une jeune footballeuse vénézuélienne qui avait été l'une des attractions de la Coupe du monde des moins de 17 ans disputée en Jordanie en 2016[17].
Le choix de la FIFA n'est pas anodin, Dayna Castellanos faisant partie des joueuses de football les plus suivies sur les réseaux sociaux[17].
Elle est chargée de la gestion du compte Twitter @FIFAWWC durant toute la compétition[17].
Villes et stades
[modifier | modifier le code]Les neuf villes hôtes ont été choisies par le comité exécutif de la Fédération Française de Football en concertation avec la FIFA[18].
Onze villes étaient initialement candidates pour recevoir des matches de cette compétition[19]. Auxerre (stade de l'Abbé-Deschamps)[20] et Nancy (stade Marcel-Picot)[21] ne sont pas retenues. Initialement proposé, le Stade Jean Bouin a finalement été remplacé par le Parc des Princes[22].
Trois des stades ont été utilisés durant l'Euro 2016 : le Parc Olympique lyonnais (ou Stade de Lyon) à Décines, en banlieue lyonnaise, l'Allianz Riviera (ou Stade de Nice) à Nice et le Parc des Princes à Paris. Ce dernier a accueilli des matches de la Coupe du monde masculine 1998 et se trouve sur l'ancien site d'un stade ayant accueilli des matches de la Coupe du monde masculine 1938. Le stade de la Mosson à Montpellier a également été utilisé en 1998. Les autres stades peuvent accueillir moins de 30 000 spectateurs.
Le match d'ouverture s'est déroulé au Parc des Princes[23] tandis que les demi-finales ainsi que la finale se dérouleront au Parc Olympique lyonnais d'une capacité de 58 000 places (initialement, Lyon devait également accueillir le match d'ouverture[24]).
Interrogé sur l’attribution au même stade (celui de Lyon) des deux demi-finales et de la finale, le comité d’organisation de la FIFA a indiqué vouloir offrir « une forme de reconnaissance pour le travail de l'Olympique Lyonnais et de Jean-Michel Aulas en faveur du football féminin »[25]. Par ailleurs, la capacité du stade de Lyon (le plus grand des neuf stades choisis) permettra d’assurer l’accueil d’un maximum de supporters[25].
Pour l'occasion, les stades qui font l'objet d'un naming ont été renommés pendant la période de la compétition afin de ne pas concurrencer les sponsors de la FIFA. L'Allianz Riviera a ainsi été renommé Stade de Nice et le Groupama Stadium renommé en Stade de Lyon[26].
Certains stades sélectionnés ont par ailleurs fait l'objet de travaux afin de répondre aux exigences fixées par la FIFA. C'est notamment le cas du Stade Auguste-Delaune à Reims, dont la pelouse a été changée au printemps 2018 et dont l'espace presse a dû être refait pour accueillir les journalistes des différents pays[27]. La pelouse du Stade de Lyon a également été changée à trois semaines de la réception des demi-finales et de la finale[28].
Le stade de France et le stade Vélodrome : les deux grands absents
[modifier | modifier le code]Le Stade de France, qui avait accueilli la finale de la Coupe du Monde masculine en 1998, n’a finalement pas été retenu par la ville de Paris au moment de la phase de candidature en 2014, au contraire du Parc des Princes[25].
L’absence de match au Stade de France s’expliquerait également par les relations compliquées qu’entretiendrait la Fédération française de football avec le Consortium Stade de France, en raison du coût du contrat signé entre les deux parties pour l’organisation des matchs de l’équipe de France masculine (un contrat jugé trop cher par la Fédération)[29].
Concernant le Stade Vélodrome, les contraintes liées à l'organisation de travaux au sein du stade à une période antérieure aurait incité la fédération à porter son choix sur le stade de Nice plutôt que sur le stade Vélodrome[29].
Cartographie des stades et capacités
[modifier | modifier le code]Décines-Charpieu | Paris | Nice | |
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Stade de Lyon | Parc des Princes | Stade de Nice | |
Capacité : 57 900[30] | Capacité : 45 600[31] | Capacité : 35 100[32] | |
Rennes | Le Havre | ||
Roazhon Park | Stade Océane | ||
Capacité : 28 600[33] | Capacité : 24 000[34] | ||
Valenciennes | Reims | ||
Stade du Hainaut | Stade Auguste-Delaune | ||
Capacité : 22 600[35] | Capacité : 20 500[36] | ||
Montpellier | Grenoble | ||
Stade de la Mosson | Stade des Alpes | ||
Capacité : 19 300[37] | Capacité : 18 000[38] | ||
Assistance vidéo à l'arbitrage
[modifier | modifier le code]Pour la première fois de l'histoire de la compétition, l'assistance vidéo à l'arbitrage est utilisée lors des matches de la phase finale[39].
Parmi les nouveautés apportées par l'utilisation de cette technologie, une attention est particulièrement apportée au fait que les gardiennes doivent avoir les pieds sur la ligne de but lorsque les penalties sont tirés.
Malgré cette assistance apportée aux arbitres, Pierluigi Collina reconnaîtra que des erreurs sont encore commises[40].
Les polémiques subsistent, comme lors du quart de finale entre l'Angleterre et le Cameroun, au cours duquel les Camerounaises menaceront de quitter le terrain à la suite des décisions arbitrales[41].
Des enjeux inédits
[modifier | modifier le code]Enjeux pour la FIFA
[modifier | modifier le code]La Coupe du Monde 2019 représente un enjeu majeur pour la FIFA dans la promotion du football féminin.
Lors de la dernière Coupe du Monde féminine de football organisée au Canada en 2015, 1,35 million de spectateurs avaient été comptabilisés dans les différents stades sur l'ensemble de la compétition[42]. En choisissant la France, pays où le football féminin est en plein développement, la FIFA espère qu'un nouveau record d'affluence sera atteint.
Au niveau des audiences TV, les enjeux sont encore plus importants. Alors que la dernière Coupe du Monde avait rassemblé 750 millions de téléspectateurs, la FIFA espère dépasser le stade symbolique du milliard de téléspectateurs pour l'édition 2019[42].
Selon le président de la FIFA, Gianni Infantino, la Coupe du Monde 2019 doit ainsi constituer « un tournant décisif » pour l'engouement autour du football féminin[42].
Enjeux pour la FFF
[modifier | modifier le code]Du côté de la Fédération Française de Football (FFF), la Coupe du Monde doit permettre de donner un coup d'accélérateur au plan de féminisation du football français qui a été lancé en 2011[43].
En 2016-2017, la France comptait 165 000 joueuses licenciées. À la suite de la Coupe du Monde en France, la Fédération espère dépasser le cap des 200 000 licenciées en 2020[43].
Dans cette optique, le président de la FFF, Noël Le Graët, compte sur la Coupe du Monde afin de donner « un coup de fouet » au développement du foot féminin en France[44].
Contraintes de sécurité
[modifier | modifier le code]Comme lors de l’Euro 2016 qui avait été organisé en France, le dispositif de sécurité a été renforcé autour des stades afin de prévenir les risques d’attentat. Environ 20 000 agents de sécurité privée ont ainsi été appelés afin de compléter les effectifs de gendarmerie, militaires, CRS, démineurs et sapeurs-pompiers[45]. Leur rôle sera de sécuriser les accès presse via des « postes inspection filtrage » (PIF), avec portiques et tunnels à rayons X[46].
Des consignes ont par ailleurs été données aux sociétés privées ainsi qu’à la police nationale afin que leurs effectifs dédiés à la Coupe du Monde comportent un maximum de femmes, notamment pour la sécurité des vestiaires à l'intérieur des stades. Cinq policières et gendarmes ont ainsi affectées à chaque sélection, dont une agente de liaison chargée de coordonner la sécurité[46].
Acteurs de la Coupe du monde
[modifier | modifier le code]Équipes qualifiées
[modifier | modifier le code]En tant que pays organisateur, l'équipe de France est qualifiée d'office pour sa quatrième participation à une phase finale de Coupe du monde, après les éditions 2003, 2011 et 2015.
Europe (UEFA) 9 places dont une au pays hôte | Amérique du Sud (CONMEBOL) 3 places[47] | Afrique (CAF) 3 places |
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Océanie (OFC) 1 place | Amérique du Nord, Centrale et Caraïbes (CONCACAF) 3 places[47] | Asie (AFC) 5 places |
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Liste des joueuses
[modifier | modifier le code]Chaque association nationale doit soumettre au plus tard le , soit 42 jours avant le match d'ouverture, une liste préliminaire pouvant contenir jusqu'à 50 joueuses maximum dont au moins quatre gardiennes de but. La liste définitive de 23 joueuses dont trois gardiennes de but, qui doivent être choisies parmi celles de la liste préliminaire, doit être transmise au plus tard le 27 mai à midi. Une joueuse de cette liste ne peut être remplacée qu'en cas de blessure grave survenue au plus tard 24 heures avant le premier match de son équipe, et sur approbation de la Commission médicale de la FIFA[48].
Arbitres
[modifier | modifier le code]Le , la Commission des arbitres de la FIFA publie le choix des 27 arbitres et 48 arbitres assistants[49],[50]. Le 4 juin, la FIFA annonce le retrait de l'arbitre canadienne Carol Anne Chénard et de l'arbitre assistante Yongmei Cui pour des raisons de santé[51].
Confédération | Arbitres assistants |
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AFC | Makoto Bozono |
Fang Yan | |
Maiko Hagio | |
Hong Kum-nyo | |
Kim Kyoung-min | |
Lee Seul-gi | |
Naomi Teshirogi | |
CAF | Bernadettar Kwimbira |
Mary Njoroge | |
Lidwine Rakotozafinoro | |
Queency Victoire | |
CONCACAF | Chantal Boudreau |
Princess Brown | |
Enedina Caudillo | |
Mayte Chávez | |
Felisha Mariscal | |
Kathryn Nesbitt | |
Shirley Perello | |
Stephanie-Dale Yee Sing |
Confédération | Arbitres assistants |
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CONMEBOL | Mónica Amboya |
Neuza Back | |
Mary Blanco | |
Mariana De Almeida | |
Luciana Mascaraña | |
Tatiane Sacilotti | |
Loreto Toloza | |
Leslie Vásquez | |
OFC | Sarah Jones |
Maria Salamasina | |
UEFA | Oleksandra Ardasheva |
Kylie Cockburn | |
Petruța Iugulescu | |
Chrysoula Kourompylia | |
Susanne Küng | |
Ekaterina Kurochkina | |
Julia Magnusson | |
Sian Massey | |
Manuela Nicolosi | |
Michelle O'Neill | |
Katrin Rafalski | |
Lisa Rashid | |
Lucie Ratajová | |
Sanja Rođak-Karšić | |
Maryna Striletska | |
Mária Súkeníková | |
Mihaela Tepusa | |
Katalin Török |
Arbitres pour l'assistance vidéo à l'arbitrage
[modifier | modifier le code]Le 15 mars 2019, le Conseil de la FIFA approuve l'utilisation de l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR) pour la première fois dans une compétition féminine de la FIFA. La technologie avait été précédemment déployée pour la Coupe du monde de football de 2018 en Russie[52]. Les 15 arbitres pour la VAR sont annoncés par la FIFA le 2 mai 2019[53],[54].
Phase finale
[modifier | modifier le code]Tirage au sort
[modifier | modifier le code]Le tirage au sort de la phase finale du Mondial 2019 a lieu le à La Seine musicale à Boulogne-Billancourt. Il obéit à des règles strictes[55] :
- Une équipe de chaque chapeau par groupe
- Le pays hôte figure dans le chapeau 1 (têtes de série) et est préalablement affecté dans le groupe A
- Les équipes d'une même confédération (UEFA exceptée) doivent jouer dans des groupes différents
- Chaque groupe doit contenir 1 ou 2 équipes européennes
Chapeau 1 | Chapeau 2 | Chapeau 3 | Chapeau 4 |
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Groupe A | Groupe B | Groupe C |
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France | Allemagne | Australie |
Corée du Sud | Chine | Italie |
Norvège | Espagne | Brésil |
Nigeria | Afrique du Sud | Jamaïque |
Groupe D | Groupe E | Groupe F |
Angleterre | Canada | États-Unis |
Écosse | Cameroun | Thaïlande |
Argentine | Nouvelle-Zélande | Chili |
Japon | Pays-Bas | Suède |
Cérémonie d'ouverture
[modifier | modifier le code]La cérémonie d'ouverture a eu lieu le au Parc des Princes à Paris, juste avant le match France-Corée du Sud, en présence de la chanteuse pop Jain[56].
L’artiste française a interprété plusieurs titres, dont une chanson inédite intitulée « Gloria », en hommage au football, un sport incarnant le « succès collectif »[57]. Différents spectacles de plusieurs tableaux retraçant l’histoire du football féminin ont ensuite été réalisés par près de 300 figurantes. La Patrouille de France a survolé le Parc des Princes pour parachever la cérémonie[58].
Premier tour
[modifier | modifier le code]Le format du premier tour est celui d'un tournoi toutes rondes simple. Chaque équipe joue un match contre toutes les autres équipes du même groupe.
- Victoire : 3 points ;
- Match nul : 1 point ;
- Défaite : 0 point.
En cas d'égalité de points entre équipes dans un groupe, les critères de classement sont utilisés suivant[59] :
- la meilleure différence de buts ;
- le plus grand nombre de buts ;
Sur la base des deux critères susmentionnés, si deux équipes ou plus restent à égalité, elles sont départagées suivant :
- le plus grand nombre de points obtenus entre les équipes concernées ;
- la meilleure différence de buts particulière entre les équipes concernées ;
- le plus grand nombre de buts marqués entre les équipes concernées ;
- le critère disciplinaire suivant le barème négatif : 1 point pour un avertissement non suivi d'une expulsion, 3 points pour le second avertissement dans un même match entraînant une expulsion, 4 points pour une expulsion directe, 5 points pour un avertissement suivi plus tard d'une expulsion directe ;
(si le départage n'est pas possible après épuisement de tous les critères, un tirage au sort est effectué en dernier recours)
À l'issue de ce classement, le premier et le deuxième de chaque groupe ainsi que les quatre meilleurs troisièmes sont qualifiés pour les huitièmes de finale.
- Abréviations
- Pts : nombre de points
- J : nombre de matchs joués
- G : nombre de matchs gagnés
- N : nombre de matchs nuls
- P : nombre de matchs perdus
- BP : nombre de buts marqués (« buts “pour” »)
- BC : nombre de buts encaissés (« buts “contre” »)
- Diff : différence de buts (BP-BC)
- Classement
- Équipe qualifiée
- Meilleure troisième, qualifiée
- Équipe éliminée
Équipe en caractère gras = Équipe qualifié
- Rencontre :
Équipe en caractère gras = Équipe victorieuse
Groupe A
[modifier | modifier le code]Au début de la compétition, la France et la Norvège font office de favoris du groupe A. Bien que privée de son attaquante phare Ada Hegerberg, élue Ballon d'or de l'année 2018, en conflit avec sa fédération, la Norvège espère disputer la première place à la France, le pays hôte.
Lors de leur premier match, la France et la Norvège étalent leur puissance offensive, en s’imposant respectivement 4-0 et 3-0 face à la Corée du Sud et au Nigeria. Elles s’affrontent ensuite lors du deuxième match. Malgré la puissance physique des Norvégiennes et un but contre son camp de Wendie Renard, les Bleues s’imposent finalement 2-1 et prennent la première place du groupe[60]. Lors du dernier match, elles consolident leur première place en s’imposant 1-0 contre le Nigeria grâce à un penalty manqué puis retiré après utilisation de la VAR en toute fin de match[61]. De leur côté, les Norvégiennes assurent leur deuxième place en battant les Coréennes 2-1 et assurent ainsi leur qualification en huitième de finale[62]. Le Nigeria termine troisième et la Corée du Sud quatrième.
Rang | Équipe | Pts | J | P | Diff |
---|---|---|---|---|---|
1 | France | 9 | 3 | 0 | +6 |
2 | Norvège | 6 | 3 | 1 | +3 |
3 | Nigeria | 3 | 3 | 2 | -2 |
4 | Corée du Sud | 0 | 3 | 3 | -7 |
1re journée
France | 4 - 0 | Corée du Sud | Parc des Princes, Paris | ||
21:00 | (Henry ) Le Sommer 9e (Thiney ) Renard 35e (Majri ) Renard 45+2e (Le Sommer ) Henry 85e | (3 - 0) | Spectateurs : 45 261 Arbitrage : Claudia Umpiérrez Arbitre vidéo : Mauro Vigliano | ||
Rapport |
Norvège | 3 - 0 | Nigeria | Stade Auguste-Delaune, Reims | ||
21:00 | (Graham Hansen ) Reiten 17e (Reiten ) Karlseng Utland 34e Ohale 37e (csc) | (3 - 0) | Spectateurs : 11 058 Arbitrage : Kate Jacewicz Arbitre vidéo : Danny Makkelie | ||
Rapport | 13e Oparanozie 45+1e Ordega |
2e journée
Nigeria | 2 - 0 | Corée du Sud | Stade des Alpes, Grenoble | ||
15:00 | Kim D. 29e (csc) (Okeke ) Oshoala 75e | (1 - 0) | Spectateurs : 11 252 Arbitrage : Anastasia Pustovoitova Arbitre vidéo : Carlos del Cerro Grande | ||
Chikwelu 61e | Rapport | 49e Ji 71e Hwang |
France | 2 - 1 | Norvège | Stade de Nice, Nice | ||
21:00 | (Majri ) Gauvin 46e Le Sommer 72e (pen.) | (0 - 0) | 54e (csc) Renard | Spectateurs : 34 872 Arbitrage : Bibiana Steinhaus Arbitre vidéo : Felix Zwayer | |
Le Sommer 56e | Rapport | 71e Engen |
3e journée
Nigeria | 0 - 1 | France | Roazhon Park, Rennes | ||
21:00 | (0 - 0) | 79e (pen.) Renard | Spectateurs : 28 267 Arbitrage : Melissa Borjas Arbitre vidéo : Danny Makkelie | ||
Ebere 28e, 75e Nnadozie 77e Chikwelu 90+9e | Rapport | 45+1e Gauvin |
Corée du Sud | 1 - 2 | Norvège | Stade Auguste-Delaune, Reims | ||
21:00 | (Geum-min ) Yeo 77e | (0 - 1) | 4e (pen.) Graham Hansen 50e (pen.) Herlovsen | Spectateurs : 13 034 Arbitrage : Marie-Soleil Beaudoin Arbitre vidéo : Chris Beath | |
Cho 4e Yeo 85e | Rapport |
Groupe B
[modifier | modifier le code]Au début de la compétition, l’Allemagne fait office de grande favorite du groupe B. L’outsider du groupe est l’Espagne, nation où le foot féminin est en constante progression durant les dernières années[63]. Le pays a disputé sa première Coupe du Monde en 2015 mais avait été éliminé dès la phase de poules. Les Espagnoles espèrent passer un cap lors l'édition 2019.
Lors du premier match, l’Allemagne s’impose difficilement face à la Chine 1-0 et perd sa meilleure joueuse Dzsenifer Marozsán sur blessure[64]. De son côté, l’Espagne s’impose également en toute fin de match face à l’Afrique du Sud 3-1 après avoir été mené 1-0. Les deux nations s’affrontent lors du deuxième match. Malgré une domination dans la possession, les Espagnoles s’inclinent finalement 1-0 face aux Allemandes[65]. Lors du dernier match, les Allemandes assurent leur première place en disposant facilement des Sud-Africaines 4-0, tandis que l’Espagne assure sa deuxième place et sa qualification en huitième de finale en faisant match nul contre la Chine 0-0[66]. Avec quatre points, la Chine termine troisième et se qualifie également pour les huitièmes de finale. L’Afrique du Sud est quatrième et éliminée.
Rang | Équipe | Pts | J | P | Diff |
---|---|---|---|---|---|
1 | Allemagne | 9 | 3 | 0 | +6 |
2 | Espagne | 4 | 3 | 1 | +1 |
3 | Chine | 4 | 3 | 1 | 0 |
4 | Afrique du Sud | 0 | 3 | 3 | -7 |
1re journée
Allemagne | 1 - 0 | Chine | Roazhon Park, Rennes | ||
15:00 | Gwinn 66e | (0 - 0) | Spectateurs : 15 283 Arbitrage : Marie-Soleil Beaudoin Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati | ||
Oberdorf 82e | Rapport | 12e Wang Sha. 44e Yang 50e Liu S. 71e Wang Shu. |
Espagne | 3 - 1 | Afrique du Sud | Stade Océane, Le Havre | ||
18:00 | Hermoso 70e (pen.) Hermoso 83e (pen.) (Torrecilla ) García 89e | (0 - 1) | 25e Kgatlana ( Motlhalo) | Spectateurs : 12 044 Arbitrage : María Carvajal Arbitre vidéo : Mauro Vigliano | |
Corredera 90+4e | Rapport | 60e, 81e Vilakazi 69e van Wyk 77e Biyana |
2e journée
Allemagne | 1 - 0 | Espagne | Stade du Hainaut, Valenciennes | ||
18:00 | Däbritz 42e | (1 - 0) | Spectateurs : 20 761 Arbitrage : Kateryna Monzul Arbitre vidéo : Danny Makkelie | ||
Schweers 63e | Rapport |
Afrique du Sud | 0 - 1 | Chine | Parc des Princes, Paris | ||
21:00 | (0 - 1) | 40e Li Y. ( Zhang) | Spectateurs : 20 011 Arbitrage : Katalin Kulcsár Arbitre vidéo : Chris Beath | ||
Matlou 83e | Rapport |
3e journée
Afrique du Sud | 0 - 4 | Allemagne | Stade de la Mosson, Montpellier | ||
18:00 | (0 - 3) | 14e Leupolz ( Schweers) 29e Däbritz 40e Popp ( Gwinn) 58e Magull | Spectateurs : 15 502 Arbitrage : Sandra Braz Arbitre vidéo : Clément Turpin | ||
Ramalepe 53e Vilakazi 58e Mulaudzi 66e | Rapport | 54e Magull |
Chine | 0 - 0 | Espagne | Stade Océane, Le Havre | ||
18:00 | (0 - 0) | Spectateurs : 11 814 Arbitrage : Edina Alves Batista Arbitre vidéo : Mauro Vigliano | |||
Wen 63e | Rapport |
Groupe C
[modifier | modifier le code]Au sein du Groupe C, le Brésil fait office de favori. Néanmoins des doutes subsistent concernant sa capacité à aller loin dans la compétition. Finalistes de la Coupe du monde féminine en 2007, les Brésiliennes sont ensuite rentrées dans le rang et ont été éliminées dès les huitièmes de finale en 2015. La sélection compte néanmoins sur le talent individuel de ses joueuses (Marta, Cristiane, Formiga) pour atteindre le dernier carré[63].
De son côté, l’Australie espère enfin passer le stade des quarts de finale d’une Coupe du Monde, après 3 éliminations consécutives en 2007, 2011 et 2015. Bien que fragile défensivement, les Matildas comptent sur leur duo d’attaque constitué de Caitlin Foord et Sam Kerr (meilleure buteuse de l’histoire de la ligue de football féminin aux États-Unis) afin de franchir ce cap[63].
Quinzième du classement mondial FIFA, l'Italie, elle, retrouve la Coupe du Monde, vingt ans après sa dernière participation[67]. Enfin, la Jamaïque, participe pour la première fois de son histoire à la Coupe du Monde[68].
Le déroulement du groupe C est marqué par plusieurs surprises. Lors du premier match, l’Italie réalise un petit exploit en battant l’Australie 2-1 grâce à un but en toute fin de match. De son côté, le Brésil dispose facilement de la Jamaïque grâce un triplé de son attaquante Cristiane mais perd ensuite lors de son deuxième match face à l’Australie 3-2 après avoir pourtant mené 2-0. Pendant ce temps, l’Italie assure sa qualification en huitième finale en battant la Jamaïque 5-0 grâce à un triplé de Cristiana Girelli et un doublé d'Aurora Galli[67].
Lors de la dernière journée, le Brésil bat l’Italie, déjà qualifiée, 1-0 grâce un penalty de son attaquante Marta. De son côté, l’Australie assure sa qualification en battant la Jamaïque 4-1 grâce un quadruplé de Sam Kerr[69]. Au terme d’une phrase de groupe disputée, l’Italie, l’Australie et le Brésil terminent à égalité avec 6 points chacune. Grâce à une meilleure différence de buts, l’Italie et l’Australie terminent respectivement premier et deuxième. Le Brésil termine parmi les meilleurs troisièmes et se qualifie également en huitième de finale[70]. Par ailleurs, en marquant le penalty face à l'Italie le 18 juin à Valenciennes, la capitaine brésilienne Marta atteint le total de dix-sept buts marqués en Coupe du monde, et établit un nouveau record tous sexes confondus, dépassant le joueur allemand Miroslav Klose (16 buts)[71].
Rang | Équipe | Pts | J | P | Diff |
---|---|---|---|---|---|
1 | Italie | 6 | 3 | 1 | +5 |
2 | Australie | 6 | 3 | 1 | +3 |
3 | Brésil | 6 | 3 | 1 | +3 |
4 | Jamaïque | 0 | 3 | 3 | -11 |
1re journée
Australie | 1 - 2 | Italie | Stade du Hainaut, Valenciennes | ||
13:00 | Kerr 22e | (1 - 0) | 56e Bonansea 90+5e Bonansea ( Cernoia) | Spectateurs : 15 380 Arbitrage : Melissa Borjas Arbitre vidéo : Carlos del Cerro Grande | |
De Vanna 76e | Rapport | 21e Gama 63e Girelli 69e Cernoia |
Brésil | 3 - 0 | Jamaïque | Stade des Alpes, Grenoble | ||
15:30 | (Alves ) Cristiane 15e (Alves ) Cristiane 50e Cristiane 64e | (1 - 0) | Spectateurs : 17 668 Arbitrage : Riem Hussein Arbitre vidéo : Bastian Dankert | ||
Formiga 58e Daiane 82e | Rapport | 17e Plummer |
2e journée
Australie | 3 - 2 | Brésil | Stade de la Mosson, Montpellier | ||
18:00 | ( Logarzo) Foord 45+1e ( Carpenter) Logarzo 58e Mônica 66e (csc) | (1 - 2) | 27e (pen.) Marta 38e Cristiane ( Debinha) | Spectateurs : 17 032 Arbitrage : Esther Staubli Arbitre vidéo : Bastian Dankert | |
Rapport | 85e Andressa 87e Luana |
Jamaïque | 0 - 5 | Italie | Stade Auguste-Delaune, Reims | ||
18:00 | (0 - 2) | 12e (pen.) Girelli 25e Girelli ( Giugliano) 46e Girelli ( Giugliano) 71e Galli ( Boattin) 81e Galli ( Giugliano) | Spectateurs : 12 016 Arbitrage : Anna-Marie Keighley Arbitre vidéo : Danny Makkelie | ||
Schneider 12e Shaw 59e | Rapport |
3e journée
Jamaïque | 1 - 4 | Australie | Stade des Alpes, Grenoble | ||
21:00 | ( Shaw) Solaun 49e | (0 - 2) | 11e Kerr ( Gielnik) 42e Kerr ( Gorry) 69e 83e Kerr | Spectateurs : 17 402 Arbitrage : Katalin Kulcsar Arbitre vidéo : José Maria Sanchez | |
Plummer 71e | Rapport | 76e van Egmond |
Italie | 0 - 1 | Brésil | Stade du Hainaut, Valenciennes | ||
21:00 | (0 - 0) | 74e (pen.) Marta | Spectateurs : 21 669 Arbitrage : Lucila Venegas Arbitre vidéo : Carlos del Cerro Grande | ||
Bartoli 15e | Rapport | 13e Letícia Santos 90+4e Kathellen |
Groupe D
[modifier | modifier le code]L'Angleterre et le Japon, favorites de ce groupe D, ont connu des difficultés à tenir leur rang tout en assurant l'essentiel. Tandis que les Three Lionesses sont difficilement venues à bout de l'Écosse (2-1), le Japon est contraint au match nul par une équipe argentine irréprochable en défense (0-0). La seconde journée voit le Japon s'imposer difficilement contre l'Écosse (2-1), tandis que l'Angleterre ne l'a emporté un peu plus tard dans la soirée que d'une courte tête face à des Argentines héroïques défensivement (1-0, but de Jodie Taylor à la 61e minute de jeu), la gardienne Correa ayant notamment repoussé un penalty de l'attaquante anglaise Nikita Parris peu avant la demi-heure de jeu[72]. Les Anglaises assurent néanmoins leur qualification avec deux victoires en autant de rencontres disputées, de même que le Japon, assuré d'être au moins parmi les quatre meilleurs troisièmes.
Lors de l'ultime journée, le Japon, qui avait besoin d'une victoire pour terminer en tête du groupe tandis que l'Angleterre pouvait se contenter mathématiquement d'un match nul, est battu par son adversaire d'un soir (0-2) ; en raison d'une excellente première mi-temps des Three Lionesses, ces dernières ont aussi su profiter de leur supériorité sur le plan physique ainsi que de la maladresse des Nadeshiko dans le dernier geste pour s'adjuger la première place du groupe et réaliser un sans-faute, le Japon terminant à la seconde place du groupe. Dans l'autre match, l'Écosse, déjà défaite à deux reprises, pensait avoir réalisé le plus dur en menant 3-0 à la 69e minute, mais les Argentines réaliseront une remontada en inscrivant 3 buts dans les 16 dernières minutes de la partie, dont un penalty à retirer dans les arrêts de jeu du match à la suite d'une consultation de la VAR pour une position avancée de la gardienne écossaise qui n'avait pas au moins un pied sur sa ligne[73]. Dernière du groupe avec un point et plus mauvaise défense du groupe avec 7 buts encaissés, l'Écosse est éliminée. L'Argentine, qui avait besoin d'inscrire un quatrième but pour se qualifier et même chiper la seconde place aux Japonaises grâce à un meilleur goal-average, est finalement troisième avec 2 points et ne parvient pas à finir parmi les quatre meilleurs troisièmes, les rencontres Cameroun/Nouvelle-Zélande du groupe E et Thaïlande/Chili du groupe F disputées le lendemain ne s'étant pas conclues sur des scores de parité[73].
Rang | Équipe | Pts | J | P | Diff |
---|---|---|---|---|---|
1 | Angleterre | 9 | 3 | 0 | +4 |
2 | Japon | 4 | 3 | 1 | -1 |
3 | Argentine | 2 | 3 | 1 | -1 |
4 | Écosse | 1 | 3 | 2 | -2 |
1re journée
Angleterre | 2 - 1 | Écosse | Stade de Nice, Nice | ||
18:00 | Parris 14e (pen.) (Kirby ) White 40e | (2 - 0) | 79e Emslie ( Evans) | Spectateurs : 13 188 Arbitrage : Jana Adámková Arbitre vidéo : Felix Zwayer | |
Rapport | 43e Beattie 47e Docherty |
Argentine | 0 - 0 | Japon | Parc des Princes, Paris | ||
18:00 | (0 - 0) | Spectateurs : 25 055 Arbitrage : Stéphanie Frappart Arbitre vidéo : Clément Turpin | |||
Rapport | 38e Shimizu 45+1e Sugita 85e Iwabuchi |
2e journée
Japon | 2 - 1 | Écosse | Roazhon Park, Rennes | ||
15:00 | (Endo ) Iwabuchi 23e Sugasawa 37e | (2 - 0) | 88e Clelland | Spectateurs : 13 201 Arbitrage : Lidya Tafesse Abebe Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati | |
Sameshima 3e | Rapport | 36e Corsie |
Angleterre | 1 - 0 | Argentine | Stade Océane, Le Havre | ||
21:00 | (Mead ) Taylor 62e | (0 - 0) | Spectateurs : 20 294 Arbitrage : Qin Liang Arbitre vidéo : Felix Zwayer | ||
Moore 45+2e | Rapport | 39e Cometti 69e Barroso |
3e journée
Japon | 0 - 2 | Angleterre | Stade de Nice, Nice | ||
21:00 | (0 - 1) | 14e White (Stanway ) 84e White (Carney ) | Spectateurs : 14 319 Arbitrage : Claudia Umpierrez Arbitre vidéo : Carlos del Cerro Grande | ||
Rapport |
Écosse | 3 - 3 | Argentine | Parc des Princes, Paris | ||
21:00 | ( Cuthbert) Little 19e ( Weir) Beattie 49e Cuthbert 69e | (1 - 0) | 74e Menéndez ( Ippolito) 79e (csc) Alexander 90+4e (pen.) Bonsegundo | Spectateurs : 28 205 Arbitrage : Ri Hyang-ok Arbitre vidéo : Bastian Dankert | |
Cuthbert 85e Weir 86e Alexander 90+3e | Rapport | 75e Larroquette |
Groupe E
[modifier | modifier le code]L'entrée en matière des deux favorites du groupe E, le Canada ainsi que les Pays-Bas, est relativement délicate. Les hôtes du Mondial 2015 et médaillées de bronze aux Jeux olympiques 2012 et 2016 ne l'emportent que sur la plus petite des marges face au Cameroun (1-0, but de Kadeisha Buchanan juste avant la mi-temps). Les championnes d'Europe 2017 s'imposent sur le même score le lendemain face à la Nouvelle-Zélande dans les arrêts de jeu du match.
Canadiennes et Néerlandaises se montrent toutefois plus convaincantes lors de la deuxième journée. Les Pays-Bas écartent le Cameroun 3-1, tandis que le Canada dispose de la Nouvelle-Zélande sur le score de 2-0. Avec 6 points au compteur, tandis que Néo-Zélandaises et Camerounaises n'ont pas encore inscrit le moindre point, la qualification pour les huitièmes de finale est assurée.
Lors de l'ultime journée des phases de groupe, les Pays-Bas, qui n'avaient besoin que d'un point pour terminer en tête grâce à un plus grand nombre de buts marqués, frappent un grand coup en battant le Canada (2-1). Dans l'autre rencontre, le Cameroun réussit un petit exploit en battant les Néo-Zélandaises (2-1), notamment grâce à un doublé décisif d'Ajara Nchout (dont un but à la fin du temps additionnel de la partie, compensant l'égalisation contre son camp d'Aurelle Awona un quart d'heure plus tôt. Grâce à cette victoire surprise décrochée in extremis, le Cameroun termine parmi les quatre meilleurs troisièmes et retrouve les huitièmes de finale pour sa deuxième participation à une phase finale d'un Mondial féminin comme 4 ans plus tôt[74].
Rang | Équipe | Pts | J | P | Diff |
---|---|---|---|---|---|
1 | Pays-Bas | 9 | 3 | 0 | +4 |
2 | Canada | 6 | 3 | 1 | +2 |
3 | Cameroun | 3 | 3 | 2 | -2 |
4 | Nouvelle-Zélande | 0 | 3 | 3 | -4 |
1re journée
Canada | 1 - 0 | Cameroun | Stade de la Mosson, Montpellier | ||
21:00 | (Beckie ) Buchanan 45e | (1 - 0) | Spectateurs : 10 710 Arbitrage : Ri Hyang-ok Arbitre vidéo : Massimiliano Irrati | ||
Rapport | 37e Ngo Ndoumbouk 74e Enganamouit |
Nouvelle-Zélande
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