Couzinet 33 Biarritz
Couzinet 33 Biarritz | |
Biarritz posé à l'aéroport du Bourget | |
Constructeur | René Couzinet, Levallois-Perret |
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Type | Monoplan à ailes basses cantilever |
Premier vol | |
Date de retrait | |
Nombre construit | 2 |
Motorisation | |
Moteur | De Havilland « Gipsy » inversés de 105 CV |
Dimensions | |
Envergure | 16.16 m |
Longueur | 11.73 m |
Surface alaire | 34.40 m2 |
Nombre de places | 4 |
Réservoirs | 1 réservoir dans le fuselage et 3 dans chaque aile: 2320 L |
Masses | |
Masse à vide | 1600 kg |
Masse maximum | 3500 kg |
Performances | |
Vitesse de croisière | 190 km/h |
Vitesse de croisière maximale | 220 km/h |
Distance franchissable | 4500 km |
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Le Couzinet 33 Biarritz est un monoplan français construit par René Couzinet dont le premier vol a eu lieu en 1931. Il a participé au Raid Paris Nouméa de 1932.
Caractéristiques techniques
[modifier | modifier le code]De construction intégrale en bois, le Couzinet 33 n°1 Biarritz est réalisé avec une aile cantilever très épaisse à profil aminci de 60 cm au niveau du fuselage à zéro aux extrémités ; l’aile a un dièdre nul à l’extrados et classique à l’intrados.
L’aile principale est construite avec un longeron continu sur toute l’envergure qui traverse le fuselage ; et l’aile arrière avec un longeron en deux parties.
Tout l’avion est recouvert de contreplaqué de bouleau. Le fuselage s’amincit jusqu’à l’arrière, formant une dérive en queue de poisson caractéristique des Arc-en-Ciel. Les 3 moteurs sont des De Havilland « Gipsy » inversés de 105 CV à refroidissement à air, identiques à ceux du fameux Tiger Moth.
Il a effectué son premier vol en . Il comptait 27 heures de vol au moment du départ du premier vol Paris-Nouméa qu'il allait accomplir, le .
L’avion n’avait pas été conçu spécifiquement pour ce raid et rien n’avait été prévu pour les vols tropicaux, le mécanicien réalisa astucieusement, au cours des étapes, des systèmes de ventilation et de refroidissement des moteurs.
Accident
[modifier | modifier le code]Le Biarritz n°2 est équipé de nouveaux moteurs plus puissants : il réalise toute une série de liaisons en Europe et en Afrique notamment un Paris-Moscou avec Pierre Cot, le ministre de l'Air, plusieurs vols en Afrique dont un aux îles du Cap-Vert. Au retour d'Afrique du Nord, il s'écrase à Blaisy-Bas en Côte-d'Or le 30 octobre 1933 vers 10h15 sur une crête boisée, sans doute à cause du brouillard. Le pilote Charles de Verneilh Puyraseau, le mécanicien Le Bas et le radio Goulmy seront tués[1],[2].
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Crashs d'avions en Côte d'Or 1914 - 1938, « 30 octobre 1933 - Blaizy-Bas (21) - Couzinet 33 », sur Histavia 21 (consulté le )
- « L'Aéronautique », sur Gallica, (consulté le )