Ernest Bourbon

Ernest Bourbon
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Ernest Bourbon , né à Vierzon le [1] et mort dans le 19e arrondissement de Paris le [2], est un acteur et réalisateur français.

Fils d'un porcelainier, il entame une carrière artistique sur les pistes comme acrobate avant de débuter au cinéma en 1910 sous la direction de Jean Durand notamment dans les séries Calino et Zigoto.

C'est en 1912 que le réalisateur lui offre le rôle d'Onésime qui va faire sa gloire. Bourbon se consacrera désormais à ce personnage au point de reprendre la mise en scène des derniers tournages après l'abandon de la série par Durand.

Le déclenchement de la première guerre mondiale va mettre un terme à sa carrière cinématographique. Après la fin du conflit, il va remonter sur les scènes des music-halls où il avait débuté, mais avec cette fois comme partenaire son fils, également prénommé Ernest (1912-1976), dit Kid Bourbon[3]. Les Bourbon père et fils fouleront les pistes pendant près de 15 ans. Après leur séparation, Ernest Bourbon fils continuera de se produire comme acrobate sous le nom de Billy Bourbon, mais apparaîtra également à l'écran dans une dizaine de films entre 1949 et 1976.

Sous l'Occupation, Ernest Bourbon père sera impliqué dans un trafic de pains de savon vendus au marché noir[4]. La presse de l'époque le présente comme exerçant toujours le métier d'acrobate. Il avait alors 54 ans.

Filmographie partielle

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Tous les films sont signés Jean Durand, sauf mention contraire.

Notes et références

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  1. Acte de naissance n° 248 (vue 84/308) avec mentions marginales du premier mariage et du décès. Archives départementales du Cher en ligne, état-civil de Vierzon, registre des naissances de 1886.
  2. Acte de décès n° 1612 (vue 24/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 19ème arrondissement, registre des décès de 1954.
  3. Vingt-cinq ans de métier à trente et un ans d'âge. Le Matin, 26 avril 1943, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
  4. Le "marché noir" à Paris. Le Procureur, vendait du savon à Frédo qui le revendait à Ernest l'acrobate. Le Petit Journal, 26 novembre 1940, p. 2, lire en ligne sur Gallica.

Liens externes

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