Escource

Escource
Escource
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Mont-de-Marsan
Intercommunalité Communauté de communes Cœur Haute Lande
Maire
Mandat
Pierre Lasterra
2020-2026
Code postal 40210
Code commune 40094
Démographie
Population
municipale
774 hab. (2021 en évolution de +13,99 % par rapport à 2015)
Densité 7,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 09′ 55″ nord, 1° 01′ 55″ ouest
Altitude Min. 23 m
Max. 84 m
Superficie 102,74 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Mimizan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Haute Lande Armagnac
Législatives Première circonscription
Localisation
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Escource
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Escource
Liens
Site web www.escource.fr

Escource (Escorce, en occitan[1]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).

Géographie

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Localisation

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Située dans la forêt des Landes, la commune d'Escource se trouve dans la partie la plus occidentale de la Haute Lande, en bordure du Pays de Born, à environ 12 km au sud-ouest de Labouheyre et environ 17 km à l'est de Mimizan.

Elle est proche d'un lieu touristique connu, à 25 km vers l'est : l'écomusée de Marquèze, qui se trouve au cœur du parc naturel régional des Landes de Gascogne, sur le territoire de la commune de Sabres. Le territoire d'Escource est bordé à l'est par l'autoroute A63 (ancienne RN 10).

Traversée par le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, elle comporte plusieurs points de repos qui accueillent les pèlerins.

OpenStreetMap
.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Lüe, Mézos, Onesse-Laharie, Pontenx-les-Forges, Saint-Paul-en-Born et Solférino.

Hydrographie

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Le ruisseau d'Escource, alimentant l'étang d'Aureilhan, passe par la commune, où il porte le nom de ruisseau de Belloc sur une partie de son cours.

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hiver doux (6,5 °C), soumis à la brise de mer[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 122 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pissos à 26 km à vol d'oiseau[6], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 031,6 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Escource est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mimizan, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (51,4 %), forêts (34,7 %), terres arables (7,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), zones urbanisées (1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Escource est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Escource est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[17],[18].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[19].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Escource.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. Aucune partie du territoire de la commune n'est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 451 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1999

Il s'agit peut-être d'un transfert à la localité du nom du ruisseau d’Escource[21], selon un processus fréquent en toponymie. Ce qui n'explique pas pour autant l'origine du nom lui-même. A ce stade plusieurs hypothèses cohabitent.

L’étymologie d’Escource n'est pas établie, peut-être d'un terme signifiant « source »[22]. Le nom du village pourrait en effet dériver du mot gascon escorra[23] (prononcer "escourre" en français) qui signifie "canal d'écoulement", "déversoir" ou encore "rigole".

Selon le Pr Jean-Baptiste Orpustan, le nom du village pouvait venir du mot basque ezkurra (prononcer « escourra »), qui signifie « le gland » ou par extension désigne l'arbre (le chêne) - d’une part parce qu’on sait que la langue basque (ou proto-basque) s’étendait au nord il y a plusieurs siècles bien au-delà de ses limites actuelles, et d’autre part parce qu’il n’est pas difficile d’imaginer qu’il y avait beaucoup de chênes, et donc de glands, sur le territoire de cette commune.

Une autre hypothèse rattache le toponyme Escource au verbe occitan escourchar[24] (prononcer "escourtcha" en français), qui signifie "accourcir", c'est-à-dire "rendre plus court", par exemple un trajet entre deux autres communes voisines plus importantes (Labouheyre et Mimizan ?).

Encore plus proche phonétiquement, le verbe occitan escorçar[25] (prononcer "escourça" en français) - qui signifie "écorcer" - pourrait témoigner d'une activité ancienne (et bien antérieure à celle, industrielle, de la sylviculture à partir du XIXe siècle) pratiquée sur les arbres dans le territoire de la commune.

Le 9 mars 1857, la commune d'Escource cède 100 hectares au profit de Napoléon III pour son domaine impérial de Solférino. La même année, 2500 hectares de terrains communaux sont vendus à des propriétaires privés locaux conformément à la loi du 19 juin 1857 relative à l'assainissement et la mise en culture des Landes de Gascogne. Le village passe ainsi peu à peu d'une économie pastorale à une économie forestière.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1821 1824 Bertrand Bonnat    
1824 1865 Jean Lagofun    
1865 1871 Jean Lagofun    
1871 1878 Justin Lagofun    
1878 1880 Pierre Méaule    
1880 1892 Justin Lagofun    
1892 1908 Jean Duport    
1908 1912 Pierre Villenave    
1912 1913 Jean-Albert Bezaudun    
1913 1919 Jules Duport    
1919 1929 Dominique Duport    
1929 1945 Jules Duport    
1945 1947 Jean Roquebert    
1947 1959 Jean-Marcel Tité    
1959 1989 Antonin Dagrau (dit Pierre)    
1989 2004 Marc Lauga   directeur de société retraité
2004 2008 Robert Labeyrie    
2008 2024 Patrick Sabin   chef d'entreprise
2024   Pierre Lasterra    

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].

En 2021, la commune comptait 774 habitants[Note 2], en évolution de +13,99 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9006686738811 0611 1031 1801 2081 304
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4191 6171 3301 2981 2721 2191 2231 2701 174
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2001 1921 1251 041953951816704729
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
686585522523612606596595633
2017 2021 - - - - - - -
721774-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Sources de Saint-Antoine : trois sources regroupées sur le site de Cap de Pin attirent les visiteurs pour leurs vertus thérapeutiques :

  • source Saint-Antoine de la Traverse : a la réputation de soigner les maladies de peau, notamment le zona et les ulcères variqueux ;
  • source Sainte-Luce : a la réputation de guérir les maladies des yeux ;
  • source Saint-Cô : a la réputation de guérir, ou du moins de soulager, les maladies du cœur (Cô signifie cœur en Gascon).

Autrefois, il fallait passer devant une « recommandaïre » qui, comme son nom l'indique, recommandait l'une des trois fontaines selon la maladie à traiter. Les vertus des saints restaient sinon sans effet. La façon d'opérer consiste à imprégner un linge de l'eau de la source désirée et de le passer sur la partie du corps à soigner, puis de l'accrocher aux arbustes près de la source comme un ex-voto. Il est fort déconseillé aux autres personnes de toucher ces linges, car elles risquent d'attraper les infections que les malades sont venus soigner[31].

Escource possède deux autres sources guérisseuses :

  • source Saint-Martin : près du ruisseau de Capcos, dans une propriété privée ;
  • source Saint-Roch : réputée guérir les plaies variqueuses et les entorses.

Personnalités liées à la commune

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Pierre Méaule (1894-1992), auteur d'un dictionnaire de gascon maritime (ou de "parler noir")[32] contenant environ 12 500 entrées, où nombre de spécificités et de tournures idiomatiques locales ont été fixées[33]. Les travaux de Pierre Méaule le placent dans le sillage de ceux de Félix Arnaudin et de ceux, plus contemporains de lui, de Bernard Manciet, pour ce qui est du sous-ensemble linguistique appelé "gascon maritime".

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Benoit, « Dictionnaire toponymique occitan des Landes et du Bas-Adour », sur locongres.org, Lo Congrès, (consulté le ).
  2. Carte IGN sous Géoportail
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Orthodromie entre Escource et Pissos », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Pissos » (commune de Pissos) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Pissos » (commune de Pissos) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mimizan », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. « Les risques près de chez moi - commune d'Escource », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  17. « Règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. », sur landes.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  19. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  20. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  21. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 270b
  22. , Robert Drouhault, Histoire illustrée d'un village de la Haute-Lande : Escource (2016), éditions Cairn
  23. « Dicod'Òc - Recherche », sur locongres.org (consulté le ).
  24. « Dictionnaire provençal-français, ou Dictionnaire de langue d'oc ancienne et moderne ; suivi d'un Vocabulaire français-provençal.... 4, Vocabulaire », sur bnf.fr, 1846-1848 (consulté le ).
  25. « Dicod'Òc - Recherche », sur locongres.org (consulté le ).
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. « Travaux dans des églises landaises subventionnés par l'A.E.A.L. », Bulletin d'Informations de l'A.E.A.L., Les amis des églises anciennes des Landes (A.E.A.L.), no 22,‎ , p. 15-16 (lire en ligne [PDF] sur eglises-landes.cef.fr, consulté en ).
  31. Panneau Les sources de Saint-Antoine, consulté sur site
  32. https://www.perlogascon.com/medias/files/dico-meaule-v.1.3.pdf
  33. https://oc.wikipedia.org/wiki/P%C3%A8ir_M%C3%A8ule