Essert-Romand

Essert-Romand
Essert-Romand
Vue générale.
Blason de Essert-Romand
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Thonon-les-Bains
Intercommunalité Communauté de communes du Haut-Chablais
Maire
Mandat
Jean-François Muffat
2020-2026
Code postal 74110
Code commune 74114
Démographie
Gentilé Essert-Romanais
Population
municipale
513 hab. (2021 en évolution de +0,79 % par rapport à 2015)
Densité 76 hab./km2
Population
agglomération
4 480 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 46° 12′ 09″ nord, 6° 40′ 19″ est
Altitude Min. 837 m
Max. 1 780 m
Superficie 6,78 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Morzine
(banlieue)
Aire d'attraction Morzine
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Évian-les-Bains
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Essert-Romand
Liens
Site web essert-romand.fr

Essert-Romand est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

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Essert-Romand est une petite commune près de Morzine.

Communes limitrophes

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Rose des vents Saint-Jean-d'Aulps Rose des vents
N Montriond
O    Essert-Romand    E
S
La Côte-d'Arbroz Morzine

Au , Essert-Romand est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Morzine[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[2],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Morzine, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[3]. Cette aire, qui regroupe 8 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (89,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (14,7 %), zones urbanisées (9,2 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %)[6].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Essert-Romand provient du nom romain Essartum Romanorum, c'est-à-dire l'« essart des Romains ». Essert désigne un lieu qui a été essarté, c'est-à-dire défriché (en latin exsarire)[7].

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Éssarman, selon la graphie de Conflans[8].

La paroisse d'Essert-Romand, placée sous le patronage de saint Louis de Gonzague, est détachée de celle de Saint-Jean-d'Aulps en 1824[9]. Au , elle devient une commune indépendante[9].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Du point de vue administratif, la commune fait partie de l'arrondissement de Thonon-les-Bains et avant la réforme territoriale de 2014, faisait partie du canton du Biot dont Le Biot était le chef-lieu. Elle forme avec quinze autres communes depuis janvier 2014 la communauté de communes du Haut-Chablais. Elle fait suite à la communauté de communes de la vallée d’Aulps créé en 1995 comprenant les neuf communes (La Forclaz, La Vernaz, La Baume, Le Biot, Seytroux, Saint Jean d’Aulps, Montriond, Essert-Romand et La Côte d’Arbroz)[10].

Du point de vue électoral, la commune fait partie de la cinquième circonscription de la Haute-Savoie (dont le député est Marc Francina (UMP) depuis les élections de 2012[11]) et, depuis la réforme territoriale de 2014, du canton d'Évian-les-Bains qui compte selon le redécoupage cantonal de 2014 33 communes[12].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 ? Jean Voiron    
mars 2001 2010 Roger Gaillard    
2010 En cours Christelle Gaydon    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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Les habitants d'Essert-Romand sont appelés les Essert-Romanais[9].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1861. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[14].

En 2021, la commune comptait 513 habitants[Note 4], en évolution de +0,79 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
331353354356393350321294263
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
258257246218210207235317248
1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
225227259322353383409426509
2019 2021 - - - - - - -
512513-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune d'Essert-Romand est située dans l'académie de Grenoble. En 2016, elle administre une école élémentaire, regroupant 30 élèves[17].

Culture locale et patrimoine

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Personnalités liées à la commune

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Rosy Ferri Pisani, née Renucci, conseillère territoriale à l'Assemblée de Corse, groupe Corse Social Démocrate.

Lieux et monuments

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Héraldique

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Armes d'Essert-Romand

Les armes d'Essert-Romand se blasonnent ainsi :

D'argent semé de billettes de sable, et brochant sur le semé, au lion du même armé et lampassé de gueules, accompagné de deux outils d'essartage d'or emmanchés aussi de gueules, adossés, un émondoir posé en bande à dextre et un merlin posé en barre à senestre, au chef de gueules chargé d'une croisette tréflée du champ[18].

Les armes ont été officialisées par délibération du conseil municipal le [18]. Elles ont été réalisées par M. Granier[18].

Elles reprennent les armes de la province du Chablais[18]. Il s'agit d'ailleurs de la seule commune de la cette région a les reprendre[18]. Les outils sont une référence au nom de la commune, qui trouve son origine dans l'essartage et à l'abbaye d'Aulps, à laquelle la paroisse appartenait, par la croix tréflée[18].

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Morzine comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

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  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Morzine », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Morzine », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  7. D'après Henry Suter, « Clarafond », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le ).
  8. Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 17
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  9. a b et c « Essert-Romand », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté le ), Ressources - Les communes.
  10. « Présentation », sur le site de la Communauté de communes du Haut-Chablais (consulté le ).
  11. « Résultats des élections législatives de 2012 : Haute-Savoie (74) - Cinquième circonscription (résultats officiels) », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  12. « Décret no 2014-185 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Haute-Savoie », Légifrance, (consulté en ).
  13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  17. « Haute-Savoie (74) > Essert-Romand > École », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté en ).
  18. a b c d e et f Exposition « D'or, de gueules et d'argent, les armoiries communales en Haute-Savoie », présentation sur le portail des Archives départementales de la Haute-Savoie - archives.hautesavoie.fr, diapo n°10, 2016.