Eugénie Duvernois
Eugénie Duvernois | |
Fonctions | |
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Députée française | |
– (12 ans et 7 jours) | |
Élection | 10 novembre 1946 |
Réélection | 17 juin 1951 2 janvier 1956 |
Circonscription | Seine-et-Oise |
Législature | Ire, IIe et IIIe (Quatrième République) |
Groupe politique | COM |
Maire de Vigneux-sur-Seine | |
– | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Nice (Alpes-Maritimes) |
Date de décès | (à 73 ans) |
Lieu de décès | Toulouse (Haute-Garonne) |
Nationalité | Française |
Parti politique | PCF |
Profession | Infirmière |
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Eugénie Duvernois, née le à Nice (Alpes-Maritimes) et morte le à Toulouse (Haute-Garonne), est une militante communiste et résistante française, déportée en 1944 au camp de Ravensbrück puis à celui de Mauthausen. Elle est maire de Vigneux-sur-Seine de 1946 à 1947 et députée de Seine-et-Oise de 1946 à 1958.
Biographie
[modifier | modifier le code]Résistance et déportation
[modifier | modifier le code]Membre du Parti communiste français depuis 1936, Eugénie Duvernois (née Monedero) travaille en tant qu'infirmière à Vigneux (Seine-et-Oise) où elle vit avec son époux Henri Duvernois[1].
Elle s'engage activement dans la Résistance sous le nom de Viviane, occupant un poste de responsable sanitaire des FTPF et d’un comité de femmes à Paris et opérant comme agent de liaison. Elle seconde Lise Ricol lors de la prise de parole de celle-ci au marché de la rue Daguerre le [2].
Arrêtée en janvier 1944, elle est déportée depuis le fort de Romainville[3] par le convoi du au camp de concentration de Ravensbrück (Allemagne), où elle porte le matricule 37883, puis à Mauthausen (Autriche), matricule 1604[4],[3]. Elle fait partie des déportés sous le sigle Nuit et brouillard (NN). À son retour, elle apprendra que son mari, militant communiste, secrétaire de mairie, avait été arrêté et déporté à Mauthausen où il est mort le [5].
Activité militante et mandats électifs
[modifier | modifier le code]De retour à Vigneux, Eugénie Duvernois, devenue secrétaire de la fédération de Seine-et-Oise du Parti communiste, est élue deuxième adjointe au maire, puis maire en août 1946, mandat qu'elle exerce jusqu'en octobre 1947[1].
Elle est également élue députée aux élections législatives de novembre 1946, réélue en 1951 et en 1956. Déployant une grande activité, elle intervient sur les problèmes de ravitaillement, fait des propositions en matière de politique sociale et défend le statut des déportés et internés de la Résistance[6].
Membre de la direction du PCF de Seine-et-Oise jusqu'en 1957, elle est vice-présidente départementale du Secours populaire français en 1958. Après cette date, ayant perdu son siège de députée, elle se retire dans la région toulousaine.
Détail des fonctions et des mandats
[modifier | modifier le code]- Mandats locaux
- 1945 : conseillère municipale de Vigneux-sur-Seine (deuxième adjointe)
- - : maire de Vigneux-sur-Seine
- Mandats parlementaires
- - : députée de Seine-et-Oise
- - : députée de Seine-et-Oise
- - : députée de Seine-et-Oise
Décorations
[modifier | modifier le code]- Médaille de la Résistance française (décret du 20 novembre 1946)[1]
- Croix du combattant volontaire de la Résistance[1]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Nadia Ténine-Michel, « Notice Duvernois Eugénie », sur maitron.fr (consulté le ).
- Lise London, La Mégère de la rue Daguerre. Souvenirs de Résistance, Le Seuil, (lire en ligne), p. 158-160.
- « DUVERNOIS Eugénie », sur monument-mauthausen.org (consulté le ).
- Fondation pour la mémoire de la déportation, « DUVERNOIS Eugénie », sur bddm.org (consulté le ).
- La rue Henri-Duvernois à Vigneux-sur-Seine porte son nom.
- « Eugénie Duvernois (Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 à 1958 (La documentation française) », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la vie publique :